Arthur Leclair - Projectionniste ambulant
Voyez les premiers pas du cinémascope dans la province de Québec au travers la vie d'un personnage fictif qui est basé sur les vrais premiers projectionnistes.
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Le 28 décembre 1895, au Grand Café de Paris, les frères Lumière font la première projection publique de vues animées. Le cinéma venait de naître. Six mois plus tard, le samedi 27 juin 1896, Louis Minier et Louis Pupier, concessionnaires des frères Lumière, font une première projection en sol nord américain, à Montréal, au café-concert Palace du 78 rue St-Laurent. Les journalistes s’emparent de l’événement. À partir de 1897, les projectionnistes ambulants vont parcourir le Québec en long et en large, s’arrêtant dans toutes les villes d’au moins 2000 habitants…
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Date de parution | 19 Septembre 2023 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Au travers d'un personnage fictif, les auteurs rendent hommage aux projectionnistes ambulants qui se promenaient de villages en villages durant les premières années du cinématographe. L'album est divisé en deux parties, la première montre comment Arthur Leclair est devenu projectionniste ambulant et s'est promené partout au Québec avec sa femme. Je trouvais cela intéressant au début de découvrir un métier que je ne connaissais pas, surtout que l'action se passe au départ dans la région où je vis et ça fait du bien parfois de voir les coins qu'on connait mis en BD, ça change de toujours voir Paris, New York ou Tokyo. Malheureusement, j'ai aussi trouvé qu'après un moment cela tournait un peu en ronds: le couple va dans un village, ils vont voir le curé du coin pour obtenir les autorisations nécessaires pour présenter leurs petits films et parfois pendant les projections ils se passent quelque chose. Puis vient la deuxième partie qui se passe dans les années 20. Le métier de projectionniste ambulant est en déclin parce que maintenant les gens préfèrent tout simplement aller au cinéma. Leclair s'installe à Montréal et construit un cinéma. Tout semble aller bien au début, mais il va finir par avoir des ennuis et son mariage prend l'eau. J'ai trouvé que cette deuxième partie était plus intéressante que la première. On voit une belle description du monde du cinéma québécois des années 20: les premières productions locales, les autorités religieuses qui font tout pour mettre des bâtons dans les roues à cette industrie qui a la fâcheuse habitude de fonctionner le dimanche, jour réservé au seigneur et comment toute cette industrie va connaitre des ennuis après un terrible accident qui va bien servir les détracteurs du cinéma. Le coté historique est vraiment le point fort de l'album est le lecteur européen va découvrir bien des choses sur la société québécoise des années 1890-1920. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour rendre le scénario passionnant. Il y aussi quelques scènes se passant des décennies plus tard lorsque Leclair va donner son vieux matériel cinématographique à sa petite-fille. J'imagine que c'est censé être émouvant, mais moi cela m'a laissé un peu indifférent.
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