X-Men - La vie, la mort (X-Men: Lifedeath)
Loin des X-Men et de la guerre opposant les humains aux mutants, Tornade se remet de la perte de ses pouvoirs dans le luxueux loft de Forge. Vétéran lui aussi et meurtri par le conflit, ce dernier a secrètement inventé l’arme qui a cloué Ororo au sol et l’a privée du murmure du vent.
Auteurs britanniques Marvel Super-héros Univers des super-héros Marvel X-Men
Tornade a perdu ses pouvoirs, à cause d'une machine créée par Forge, ce qu'elle ne sait pas. Elle a déjà toutes les peines du monde à survivre à cette tragédie, comment réagira-t-elle en apprenant la vérité ? En plus : Spirale et Lady Deathstrike prennent Wolverine pour cible, Dazzler est traquée par les Maraudeurs et les premiers X-Men affrontent Blastaar ! L'incomparable Barry Windsor-Smith, auteur de la célèbre saga Weapon X qui dévoilait les origines de Wolverine, a parfois contribué à la série Uncanny X-Men scénarisée par Chris Claremont, produisant certains des épisodes les plus marquants de la saga. Les voici réunis dans un même tome, un MUST-HAVE s'il en est.
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Date de parution | 07 Août 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Délicatement ouvragé, grâce à Barry Windsor Smith - Ce tome contient les épisodes 53, 186, 198, 205 et 214 de la série Uncanny X-Men (UXM en abrégé). Ces 5 épisodes présentent la particularité d'avoir tous été illustrés par Barry Windsor Smith (BWS en abrégé). Épisode 186 Lifedeath (octobre 1984, scénario Chris Claremont, dessins de BWS, encrage de Terry Austin) - Storm (Ororo) a été touchée par un rayon issu d'un pistolet expérimental qui l'a privée de ses pouvoirs. Elle est recueillie par Forge (un mutant employé par le gouvernement et qui a conçu l'arme en question). Elle découvre peu à peu les conséquences de l'absence de ses pouvoirs, son nouvel état d'humaine normale et les particularités de son hôte. Pendant ce temps là, les Dire Wraiths (extraterrestres issus de la série Rom, the spaceknight) remplacent des terriens pour mieux préparer leur invasion. Épisode 198 Lifedeath II (octobre 1985, scénario Chris Claremont, dessins, encrage et couleurs de BWS) - Ororo est en Afrique noire pour une raison indéterminée. Elle n'a pas recouvré ses pouvoirs, elle est prise dans une terrible tempête et doit prendre en charge une femme sur le point d'accoucher, au milieu de nulle part. Épisode 205 Wounded wolf (scénario Chris Claremont & BWS, dessins, encrage et couleurs de BWS) - Yuriko Oyama a subi une opération qui l'a transformée en cyborg (Lady Deathstrike) avec des serres effilées capables de rivaliser avec les griffes de Wolverine. Elle a tendu une embuscade à ce dernier et Energizer (Katie Power) se retrouve mêlée à ce combat en pleine tempête de neige dans les rues New York. Épisode 214 With Malice toward all (scénario Chris Claremont, dessins de BWS, encrage de Bob Wiacek) - Lila Cheney donne un concert devant ses fans quand tout à coup Alison Blair (Dazzler, qui joue des claviers dans son groupe) lui vole la vedette en faisant usage de ses pouvoirs de mutante devant tous les spectateurs. Malice (une entité désincarnée des Marauders) s'est emparée de son esprit. Les X-Men (Ororo, Rogue, Pyslocke et Wolverine) interviennent pour essayer de comprendre les actes de Dazzler. C'était l'époque bénie où Claremont pouvait encore faire évoluer ses personnages et où chaque personnage avait sa personnalité, sans être réduit à une caricature de lui-même. Avec les épisodes 186 et 198, Claremont parachève sa déconstruction de Storm. Il la descend de son piédestal de déesse des éléments naturels pour en faire une femme avec ses sentiments contradictoires, ses imperfections et ses coups de cœur (la première étape avait été la rencontre avec Yukio et le passage d'une coupe de cheveux sage à une iroquoise, épisode réédité par exemple dans Wolverine). Dans l'épisode 214, le lecteur retrouve une histoire plus traditionnelle des X-Men dans laquelle le groupe lutte contre le méchant du mois et gagne grâce à la force de la volonté de l'un de ses membres. Mais la vraie raison de cette réédition (j'aurais même préféré une version en format plus grand de type Deluxe) réside dans l'identité de l'illustrateur : Barry Windsor Smith. Il est surtout resté dans les mémoires pour avoir donné une forme inoubliable aux premières aventures de Conan en comics. Il s'agit d'un illustrateur exceptionnel à la délicatesse incroyable et au sens des couleurs inégalés. Alors que l'épisode 186 n'aurait pu être qu'un mélodrame au rabais, les illustrations de BWS font exister Ororo et Forge comme deux êtres fragiles et habités par leurs émotions. Impossible d'oublier Ororo en train de boire du champagne pour la première fois, dans sa salopette, ou Ororo découvrant la prothèse de Forge. Les illustrations de BWS portent l'épisode 198 dans un territoire encore plus incroyable. L'histoire oscille entre la réalité de la famine, le conte traditionnel, les visions oniriques grâce à une mise en page qui laisse les dessins raconter l'histoire, grâce à des expressions délicates des visages, grâce aux jeux des couleurs qui n'appartient qu'à BWS. C'est magnifique de bout en bout et ce conte délicat ne s'extrait de l'histoire moralisatrice bêtifiante que par la magie des visuels. du grand art. Un troisième Lifedeath avait été prévu, mais BWS ayant définitivement arrêté de travaillé pour Marvel, il l'a transformé en une histoire d'un de ses propres personnages dans Adastra in Africa. L'épisode 205 sert en quelque sorte de coda à Wolverine : Weapon X (également de BWS). Claremont développe l'aspect paternaliste de Logan (déjà à l'œuvre avec Kitty Pride, puis plus tard avec Jubilee) en lui associant la toute jeune Katie Power (moins de 10 ans, membre du groupe Power Pack). BWS retourne à la beauté férale de Wolverine ensanglanté sous la neige pour une lutte à mort magnifiquement chorégraphiée sous des jeux de lumière qui vous feront croire qu'un flocon de neige peut être rose. Avec l'épisode 214, le lecteur retrouve une histoire très classique des X-Men et BWS un peu moins concerné puisqu'il ne s'encre pas lui-même, ni ne réalise la mise en couleurs. le résultat reste splendide, même si son implication est inférieure. Episode 53 The rage of Blastaar (février 1969, scénario d'Arnold Drake, dessins de BWS, encrage de Michael Dee) - Jean Grey (Marvel Girl) teste une machine du professeur X. L'expérience dégénère et l'énergie ainsi libérée à pour effet de permettre à Blastaar d'accéder à l'école de Westchester. Les 5 X-Men originaux (Cyclops, Beast, Iceman, Angel et Marvel Girl) et Blastaar s'affrontent. le scénario est risible de simplisme : il s'agit du combat du mois, sans aucun intérêt. Les illustrations de BWS se cantonne à copier avec talent (mais en moins bien) le style de Jack Kirby. Le tome se clôt sur la reprographie d'une vingtaine de couvertures réalisées par BWS pour des séries Marvel telles que UXM ou les New Mutants (dont l'envoutant portrait d'Illyana pour la couverture de New Mutants 45). La réédition soignée de ces épisodes était indispensable. Grâce aux phylactères chargés de Claremont, il est facile de se repérer dans la continuité des X-Men et de ressentir les émotions des personnages. Grâce aux illustrations divines de BWS, ces récits de superhéros sont transfigurés pour atteindre une fresque envoutante, magique, éthérée, séduisante, irrésistible. Par la suite BWS a encore réalisé quelques comics inoubliables tels que Archer & Armstrong, Rune et une anthologie Storyteller (partiellement rééditée dans The Freebooters et Young Gods and Friends).
Un comics qui peut paraître un peu fourre-tout au premier abord puisqu'il reprend les numéros 186, 198, 205, 214 et 53 des X-MEN. Mais avec cet album vous allez pouvoir découvrir tous les numéros dessinés par Barry Windsor-Smith. Et ça, ce n'est pas rien ! Chris Claremont, le père des nouveaux X-MEM, est au scénario pour les quatre premiers chapitres, il sera secondé par BWS pour les numéros 198 et 205. Les deux premières histoires mettent en avant Ororo Monroe (Tornade), elle a perdu ses pouvoirs de mutante. Deux récits sur la fragilité du personnage, son rôle de femme, sa place dans le monde avec sa quête d'identité sur sa terre kényane. L'action est au second plan. Deux épisodes importants pour comprendre ce que deviendra le personnage. Wolverine sera la vedette du troisième chapitre, un numéro tout en muscle, et bien plus violent, avec toujours cette dualité : homme/animal. Un récit qui sera le terreau sur lequel BWS va s'appuyer pour réaliser Wolverine - Arme X. Un quatrième chapitre dès plus classique avec les X-MEM au complet. Des récits qui peuvent se lire indépendamment sans forcément bien connaître les X-MEM de cette période. Mais Il vaut mieux avoir des bases solides pour les apprécier à leur juste valeur. Barry Windsor-Smith réalise la totalité des planches pour un résultat différent suivant qui encre ses esquisses. Pour le numéro 186, c'est le talentueux Terry Austin qui s'y colle et le rendu est réussi, on reconnaît le style inimitable de BWS. Pour les épisodes 198 et 205 c'est le jackpot, BWS réalise l'encrage et la colorisation. Et là... Wahou ! Enfin, c'est Bob Wiacek qui s'occupe du numéro 214 et le résultat est pas mal. Sinon, toujours cette science maîtrisée de la mise en page. Un régal. En bonus, une introduction sur la genèse des X-MEM et un dossier sur les auteurs et quelques personnages. En conclusion, un comics patrimonial qui sent bon les années 80. La nostalgie aidant, un bon 4 étoiles. BWS est une mine d'or et ce comics une pépite avec un bel éclat. Oups, j'ai oublié le dernier chapitre (1968), il est scénarisé par Arnold Drake. Et le dessin du débutant BWS sous l'encrage de Michael Dee est une horreur. Rien à sauver.
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