J'y vais mais j'ai peur

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Avec un grand sens de l'engagement et beaucoup d'autodérision, Clarisse Crémer raconte l'aventure de son record lors du Vendée Globe 2020, sans rien cacher de ses doutes, ses efforts et de ses joies !


Autobiographie Documentaires Encrages La BD au féminin La Voile Sport

87 jours pour boucler son tour du globe en solitaire ont fait de Clarisse Crémer « la femme la plus rapide du monde » mais l'album raconte avant tout une incroyable aventure humaine loin des récits de mer héroïques. Avec Maud Bénézit (Il est où le patron ?), elles embarquent dans leur sillage les voileux comme les néophytes qui ont suivi ses aventures et les tempêtes qu'elle a traversées...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 17 Janvier 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série J'y vais mais j'ai peur © Delcourt 2024
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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31/08/2024 | Calimeranne
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L'avatar du posteur Calimeranne

Amoureuse de la mer, je suis plus attirée par l’état méditatif dans lequel peut plonger un voyage en voilier qu’à la performance. Ceci-étant, je suis de plus ou moins loin les courses autour du monde, le nom de Clarisse Crémer ne m’était donc pas étranger, et c’est naturellement que j’ai été attirée par cet album qui suit son parcours lors de l’édition du Vendée Globe 2020. Au-delà de la compétition, l’album aborde les détails sur l’organisation de la vie à bord durant les 3 mois où elle a navigué en solitaire, mais également d’autres aspects, comme son émerveillement face au monde maritime, ses réflexions sur l’impact environnemental d’une telle course, ainsi que la place des femmes dans un univers historiquement très masculin. Sa perception de la course, ses doutes et réflexions sont peut-être communs à tous les marins, mais je n’ai pas pu m’empêcher d’y voir un point de vue assez féminin, à commencer par le titre : un marin homme aurait-il avoué aussi ouvertement ses peurs (parfaitement légitimes par ailleurs) ? Je me suis retrouvée dans une certaine mesure dans le portrait qu’elle dresse d’elle-même (le syndrome de l’imposteur, les doutes, la sensibilité), c’est sans doute pour cela que c’est l’aspect de l’ouvrage qui m’a le plus parlé. J'ai apprécié le dessin et la narration efficaces de Maud Bénézit, ainsi que le regard plein d'auto-dérision de Clarisse Cremer sur son parcours. Un joli voyage en BD qui séduira sans doute surtout les amateurs de voile sportive ou de plaisance.

31/08/2024 (modifier)