Archipel
Howard, étudiant en médecine, rêve qu’une effroyable tempête s’abat sur Towercity et que Sally, sa fiancée est emportée par les flots. Ils decide de partir sur le champs à sa recherche.
Corbeyran
Une fois sur place il découvre que le port de la ville est recouvert de sable et jonché de cadavres. Il s’aperçoit vite que tous les habitants sont mort noyés, et que le sable a une etrange consistance… Décidé à percer ce mystère , Howard se lance à la recherche de la vérité … et de Sally.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | Série abandonnée (abandonnée par l'éditeur) 3 tomes parus |
Les avis
J’ai d’emblée eu du mal avec le dessin, et jusqu’au bout je pense que ça a négativement influencé ma lecture. Ensuite dès ce début aussi, les protagonistes utilisent une multitude de termes (des astérisques renvoient à un long lexique en fin d’album) qui gênent aussi la lecture (pourquoi tant de termes idiomatiques ? pourquoi la traduction n’est-elle pas donnée en bas de cases comme souvent ?). J’ai passé outre ces gênes parce que l’univers dans lequel se développait l’intrigue avait quelque chose d’attirant, d’original – les engins, certains décors. Mais, hélas, j’ai fini par décrocher. L’intrigue devenait à la fois obscure et peu emballante, avec des longueurs, l’ennui pointait. Et je n’ai pas du tout compris ou trouvé crédible cette idée d’attaque par « persuasion » (des milliers de personnes meurent noyées, ou gelées, uniquement parce qu’elle en ont été persuadées). Bref, je me suis détaché de l’histoire, et n’ai suivi le troisième tome qu’en le survolant. Et comme la série a été abandonnée, je ne vois pas trop comment vous en recommander la lecture, qui s’est révélée décevante pour moi.
Dès la première page, j'ai trouvé cette Bd bizarre, et le dessin surprend, c'est loin d'être dans mes préférences, et j'ai du mal à m'y faire. Le début pourrait être bon si ça débouchait vers quelque chose de mieux construit ; l'univers est vraiment étrange bien qu'imaginatif, mais très vite, ça devient ennuyeux. Le glossaire est un peu pénible en fin d'album, je préfère les astérisques directement situés sur la même page pour ne pas perdre le rythme. Les personnages ne sont pas intéressants, et puis finalement ce dessin me déplaît. Je ne sais pas où Corbeyran veut en venir avec ce scénario ; pourtant, il se plante moins souvent que Dufaux et livre des séries en général bien élaborées, mais là c'est raté, et au final, c'est l'ennui total. Si la série a été abandonnée, ça n'est guère étonnant..
La série commençait bien. Le concept est intéressant, l'univers de la série semblait captivant et le dessin est plutôt bon. Seulement vers la moitié du premier tome j'ai commencé à déchanter. Déjà il y a ces mots que je ne comprends pas et je suis donc obligé d'arrêter ma lecture pour aller voir le glossaire. Je trouve que cela casse le rythme de lecture. Ensuite, il y a le fait que le scénario prend trop de temps. C'est le genre de chose que je n'aime pas et qui me gâche tout le plaisir que j'aurais pu avoir en lisant cette histoire parce que certaines idées sont sympathiques. On dirait que Corbeyran ralentit autant que possible son histoire afin de faire le plus de tomes possible. Et comme la série est abandonnée, j'imagine qu’Archipel n'a pas rencontré son public ou alors le public en avait marre d'un scénario aussi lent.
Dommage... En un seul mot, mon sentiment sur cette série. Dès la première case, on en prend plein la vue : une ville portuaire sous l'orage, vue en contre-plongée depuis le creux d'une vague, le tout en nuances de bleu ! Magnifique. Les planches mélangent dessin traditionnel et retouche par ordinateur ; la plupart du temps, c'est très bien fait et j'ai adoré, moi qui suis pourtant réticent à ce genre de technique d'habitude. Ici, les premiers plans et les personnages sont en général dessinés avec un trait prononcé, alors que des effets de flou et de "lavis" sont appliqués à l'arrière plan, ce qui donne un relief et une grande lisibilité au dessin (tome 1 planche 13 par exemple). Mais... parfois il y a des fautes de goût et l'ordinateur se fait trop présent, ce qui gâche le plaisir (t. 3 première case, le feu d'artifice t. 3 pl. 6). D'ailleurs, au passage : en général, dans une BD, je n'aime pas trop que des lettres soient typographiées, surtout si elles apparaissent dans l'image, comme sur des pancartes ou sur des plaques d'immatriculation. Il y a quelques exemples ici (t.1 pl. 7). La mise en case est variable : plutôt moderne mais sans en abuser. Certaines cases sont un peu étriquées pour ce qu'elles contiennent. Par exemple, un même schéma revient quelques fois : une case tout en hauteur et une succession de cases à côté. Parfois cela fonctionne (t.1 pl. 20), mais d'autres fois on est vraiment à l'étroit (t. 1 pl. 38 ) ! Idem au t. 2, pl. 25 : l'idée était séduisante, mais quel dommage que la dernière "case" soit si compressée ! Niveau histoire, il y a quelques idées sympas, mais pour une BD d'aventure, que c'est lent ! De manière générale, la mayonnaise a du mal à prendre, entre l'amoureux qui veut retrouver sa belle, son meilleur ami qui veut l'aider, le savant fou éconduit qui veut se venger du monde entier, etc. L'intérêt devrait résider dans l'univers fantastique de l'oeuvre, mais les quelques idées destinées à l'étayer tombent un peu à plat. Par exemple, le vocabulaire imaginaire expliqué par le glossaire de la fin ne me semble pas très utile : certains mots sont amusants, comme "protopétrin", mais la plupart tombent à plat car ils n'apportent que peu à l'histoire : "ternotone" pour "terne et monotone" ? Peut-être par manque d'originalité, cette série m'a rappelé plusieurs références : le lexique à la fin, nombre d'oeuvres de SF ou de fantastique, avec en première ligne "Dune" de Frank Herbert ; la petite bestiole appelée moufette, le "Ouki" de La Complainte des landes perdues, de Rosinski et Dufaux; les personnages sortis de la mer avec leur masques, ceux de Rork d'Andreas, etc. Est-ce une référence délibérée que le meilleur ami s'appelle Harry, tandis que la femme aimée s'appelle Sally ? En tout cas, la réplique "Ce n'est pas un numéro, c'est une femme libre" en est forcément une à la série culte "Le Prisonnier", qui serait du meilleur goût dans une BD parodique mais pas ici ! Une dernière remarque : à l'heure où j'écris ces lignes, 8 contributeurs ont mis une ou deux étoiles, et 6 contributeurs ont mis 3 ou 4 étoiles... Mais pour tous ces derniers, c'était lorsqu'un seul tome était sorti ! Ceci résume bien ma propre impression... Ah non, une dernière encore : quand on décide d'interrompre une série, ce serait la moindre des politesses envers le lecteur que de faire un dernier tome, même au scénario condensé, pour avoir un semblant de fin. Carton rouge à Delcourt, d'autant plus que selon le twit d'Andreas, l'excellente série Capricorne, chez le même éditeur, pourrait subir le même sort !
Pour une fois le dessin me plaît mais pas l'intrigue... Que je suis vraiment difficile! Et pourtant, c'est signé par l'un de mes scénaristes préférés. Mais bon, c'est comme ça : cela passe ou pas ! Tout d'abord, il y a toutes ces cases qui nous abreuvent de mots rares et argotiques qu'il faut rechercher dans un glossaire situé à la fin de l'album. C'est pas marrant et surtout pas pratique. Maintenant, j'ai bien apprécié la description de ce monde un peu fantastique. Il y a véritablement une ambiance gothique que j'apprécie. Néanmoins, ces compagnons qui ressemblent à des farfadets et cette Sally qui a la tête d'une sirène. Finalement, cela manque de profondeur et on n'y croit pas une seconde. Il manque de la magie. Pourtant, il y a bien un Harry dans tous ces personnages. Cependant, c'est pas celui qu'on connaît tous communément !
Encore une production Corbeyran !!! Très bonne série mêlant un bon scénario et un dessin superbe. Ce dernier, très pastel, met en valeur l'histoire. Inutile de cacher que j'apprécie l'oeuvre de Corbeyran !!! Je constate que s'il est très prolifique, il n'en reste pas pour autant moins exigeant. Il sait toujours s'entourer de très bons dessinateurs sachant apporter le plus à ses scenarii. J'attends avec impatience la suite de cette série... 08/04/2009 : Par principe, je passerai les notes des séries abandonnées à 1/5. Surtout si comme dans le cas présent, les 3 premiers tomes n'ont plus aucun intérêt. Une série sans fin alors que 3 tomes sont sortis, je trouve ça inadmissible
Dans la "production" Corbeyran, il y a du très bon, du bon, du moyen et du mauvais, il en faut pour tous les goûts. Ici, je dirais qu'on entre dans la catégorie du moyen. J'étais quand même plutôt confiant après le 1er tome. Certes, il ne se passait pas grand chose, mais l'intrigue était bien mise en place et le mystère était bien entretenu. Le monde présenté semblait intéressant, les personnages commençaient à avoir un certain charme. On avait envie d'en savoir un peu plus, mais finalement le déroulement qui nous est offert dans les 2 tomes suivants est basique et sans saveur. Plus aucune originalité, les albums sont plutôt vides. On se rattrape avec les dessins qui, dans un style très tranché, comblent les lacunes scénaristiques. Une mention spéciale pour la couverture du tome 3. Après un début plutôt accrocheur, la suite n'est pas au niveau. Corbeyran est un scénariste de qualité, espérons qu'il se reprenne sur la suite.
Le scénariste m'a plongé dans un univers fantastique qui balance entre onirisme et réalité. Le personnage principal -Howard-, étudiant en dernière année de médecine, fait un rêve. Et ce rêve le pousse à abandonner ses études pour se lancer à la recherche de sa bien-aimée. Cette quête va alors se faire dans un monde fait d'îles. A chaque tome correspondra une histoire qui se déroulera sur une île différente. Pas mal comme postulat !... Le concept est intéressant, c'est vrai, mais malheureusement pas renversant. Que tout cela me semble fort ténu. Et c'est vrai qu'au vu du nombre d'îles plantées dans les océans, il va falloir rameuter du monde pour créer des histoires qui sortent de l'ordinaire. Je ne pense pas que cette série tiendra longtemps. Dommage : ça pouvait être novateur... mais non... Je cote "2" -en attente- car il faut toujours laisser la chance à une suite qui peut s'avérer bonne et surprenante. Ce dont je doute vraiment quand même...
Archipel est un très bon premier album bénéficiant de la maîtrise scénaristique de Corbeyran et d’un graphisme très léché de Barbay, jeune auteur talentueux qui impose un style proche de celui de Sorel. J’ai éprouvé le même plaisir à la lecture d’Archipel qu’avec le Réseau Bombyce, dont les univers respectifs présentent quelques similitudes et d’où il se dégage une atmosphère mêlant onirisme et temps anciens. Bref, je préfère (et de loin) Corbeyran dans ce genre de récit plutôt qu’avec ses Stryges et Cie. A noter l’utilisation d’un vocabulaire imagé dont la traduction se trouve en fin d’album. Il peut paraître superflu mais ne gêne en rien la lecture. Voici d’ailleurs comment on pourrait résumer le début de l’histoire : Le carabin Howard a fait un claque-museau aux crache-laïus en suivant le jusant à trois semaines du fourre-mention pour rejoindre Sally, sa belle, dont il est sans nouvelles...
De Corbeyran, je n'avais lu que la série "Asphodele"...Ca ne m'encourageait pas à lire cette série. Mais le dessin de Barbay m'a étonné et enchanté. Je ne saurais pas dire pourquoi mais je le trouve très beau et réussi. De même les couleurs sont très poétiques. Bref c'est très beau à regarder :) L'histoire est intéressante et bien construite. Un album tres agréable à lire et dont j'attends la suite avec une certaine impatience. A la première lecture, le fait de consulter le glossaire toute les 30 secondes m'a agacé, mais les lectures suivantes passent nettement mieux. Bref un bon début de série !
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site