Capuche Blanche
Capuche Blanche est une incursion dans le genre fantastique, un récit sur l'amour, l'exploitation des sentiments, la sauvagerie des animaux... et des êtres humains.
Auteurs espagnols Contes de fées revisités Séries avec un unique avis
Un jour, White Hood, une adolescente isolée, secourt le dernier loup du pays, chassé par les hommes, affamé et blessé. La jeune femme le soigne et en tombe amoureuse au point de se mettre à chasser pour lui. Entre l'héroïne et l'animal traqué dont l'instinct de prédateur se réveille, une relation complexe, passionnée et déchirante va se mettre en place...
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Date de parution | 28 Août 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Oscar Martin, auteur de la remarquable saga Solo, signe ici le scénario d'un roman graphique fantastique. Le virage est radical : on est à des kilomètres de l'univers post apocalyptique rempli de testostérone. Il nous propose ici un récit onirique rempli de réflexions sur la vie et l'amour, même si il y a une touche de cruauté et de violence, aucun parallèle n'est possible. J'ai trouvé cet album étrange et je n'ai pas compris où l'auteur voulait nous emmener. L'histoire d'amour entre une adolescente et un loup sur fond de philosophie sur les relations et l'attitude cruelle des animaux et des gens. Ca semble un peu fou dit comme ça, le pari est audacieux mais la sauce ne prend pas tellement. Malgré son lourd passé et une solitude qu'elle traine comme une âme en peine, la petite fille n'est pas attachante. Trop lisse, trop froide, on n'éprouve pas grand chose pour elle. La relation qui se met en place avec l'animal n'est pas vraiment touchante, sans parler qu'elle est vraiment peu crédible. La plupart du récit est servi sous forme d'un long monologue un peu digeste par moment. Il y a beaucoup de thématiques abordées, la nature, les relations, la sauvagerie, l'écologie, des réflexions sur la vie, l'amour... Il y en a trop, du coup la dimension poétique et onirique du récit ne produit pas l"effet escompté. Le rôle donné aux chasseurs qui passent pour les gros méchants est un peu simpliste. Ca n'alimente pas vraiment le fond du récit. Le scénariste à voulu se renouveler, et sortir de sa zone de confort, c'est appréciable mais l'essai n'est pas transformé. Le dessin n'aide pas non plus à vibrer. Au final un album étrange et une lecture pas vraiment mémorable.
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