W.E.S.T
Cette série fantastique prend le western pour cadre. Des hommes décidés qui forment une organisation aussi secrète que redoutable combattent des forces obscures.
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Vaudou
Août 1901. L'action se passe aux Etats unis. Ils sont quatre. Quatre hommes que tout oppose. Séparément, ils sont dangereux. Ensemble, ils sont incontrôlables. Et ils vont devoir faire équipe. Des arcanes de la maison blanche jusqu'aux bas-fonds de New york, ils dénouent les fils d'une conspiration occulte, qui menace l'équilibre de l'occident tout entier. L'élite vacille. Le peuple gronde. L'histoire est en marche. Et eux seuls peuvent l'arrêter. Ils ont un nom de code. Weird.
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Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | Série terminée (cycles de 2 tomes) 6 tomes parus |
Les avis
J’ai eu l’occasion de lire le premier cycle de deux tomes de cette série, visiblement au goût de beaucoup de lecteurs. J’en suis sorti bien moins enthousiaste, même si ça se laisse lire. J’ai bien aimé le dessin de Rossi – même s’il sacrifie un peu trop les décors je trouve. Mais il est beau, efficace, dynamique. Je suis plus réservé concernant sa colorisation, qui donne un rendu « passé », un peu terne. Le titre, la couverture du premier tome (mais aussi la présence de Rossi au casting) m’avaient orienté vers un western, mais il n’en est rien. Après un préambule gare Montparnasse (reprenant la fameuse locomotive traversant le mur de la gare en 1895), on retourne certes aux États-Unis, mais au tout début du XXème siècle. Surtout, c’est vers un fantastique mâtiné d’ésotérisme que bascule l’intrigue (et là Dorison se retrouve en terrain connu). J’avoue que ça me laissait perplexe (ce n’est pas mon genre préféré) – et craintif, la surenchère dans ce domaine ayant dénaturé pas mal de séries (« Lune d’argent sur Providence » par exemple). En fait, j’ai trouvé ce diptyque un peu confus (le passage au milieu du deuxième tome dans lequel sur deux ou trois pages on nous explique l’historique du « signe » est franchement indigeste), et finalement pas intéressant. C’est une sorte de polar dans lequel une fine équipe travaillant en marge des services officiels traque certaines menaces ésotériques. Ça ne m’a pas emballé. Je retenterai peut-être ma chance avec d’autres cycles, mais je suis loin d’en faire une priorité. Note réelle 2,5/5.
Une lecture vraiment plaisante. W.E.S.T. est une organisation gouvernementale formée par cinq agents aux caractéristiques et aux tempéraments très différents, une équipe complémentaire. Il est assez facile de s'identifier à un des protagonistes. Trois cycles de deux tomes, j'ai une nette préférence pour le second qui se déroule à Cuba. Dorison et Nury construisent des scénarios bien charpentés avec souvent une pointe de fantastique. Par contre ils usent de quelques facilités pour retomber sur leurs pieds et c'est justement ce genre de stratagèmes qui m'empêchent de mettre les quatre étoiles, en particulier la fin du sixième opus qui m'a particulièrement déçu. Hormis ce reproche récurrent, j'ai pris plaisir à suivre les folles aventures aux multiples rebondissements de nos héros. La narration est alerte et dynamique, elle prend aussi le temps d'approfondir les personnalités des personnages. La partie graphique m'a captivé, c'est beau avec ce trait puissant, détaillé et dynamique. J'ai apprécié la colorisation dans des tons pastels. La mise en page n'est pas en reste. Du très bon travail. A lire évidemment.
Je place l'ensemble au même niveau : c'est très divertissant mais j'ai eu quelques coups de fatigue. On ne peut pas dire qu'il manque de la matière au scénario... Par contre, on peut reprocher qu'il y en ait un peu trop ? Je sais pas, mais j'ai trouvé ça fastidieux à lire au bout d'un moment. Pourtant les différents cycles ont un scénario travaillé et une écriture très réussie. Mais le scénariste remet parfois une couche de complexité que je juge futile et qui plombe mon enthousiasme général. Au niveau du dessin, si le coup de crayon me plaît carrément, ce sont les couleurs qui me froisse un peu. L'impression d'avoir le même ressenti que ma lecture du "Pouvoir des innocents" : je trouve déjà que les couleurs ne vieillissent pas très bien, et puis j'ai toujours du mal avec ces peaux humaines jaunâtres. Il y a quelques rares scènes qui sont vraiment géniales pour leur côté un peu "Thriller" : les visages horrifiés sont parfois incroyablement bien représentés, ça faisait le petit coup de froid dans le dos. Le côté ésotérisme est bien présent, mais on ne perd pas trop de temps à lire des scènes qui reprennent l'histoire de tel ou tel diable, de l'histoire d'une religion obscurantiste ou que sais-je... Ça n'est pas aussi costaud que le Troisième Testament par exemple, parce-que les intrigues n'avancent pas uniquement grâce à la connaissance de livres ou d'enseignements secrets, mais aussi grâce au savoir de la médecine (autopsie, hypnose) et à la compétence des enquêteurs pour élucider une affaire de meurtres. Donc ce petit mix forme une enquête plurielle qui nous fait plonger dans plusieurs métiers. Une dernière chose très intéressante c'est le casting. Chaque membre de "l'équipe" a une personnalité singulière et assez fouillé. Certains ont plus de mystères que d'autres, mais la profondeur des personnages exhausse l'intérêt que j'ai eu à suivre leurs aventures. On a un duo de chocs qui aime l'action mais qui possède aussi un petit cœur qui fait "boum-boum", un chef de meute impénétrable et aux sombres secrets, une femme indépendante qui utilise ses propres méthodes, un indien solitaire et autrement mystérieux... Franchement, ça donne des couleurs sympas au tableau! Classique, mais bien foutu. Le décor USA début XXème ajoute de l'artifice et permet de faire pan-pan comme des cow-boys, d'avoir des durs à cuir qui se découpent à la machette et tout. Donc c'est toujours assez sympa d'avoir ce genre de combats explosifs, des fuites en éclatant les murs à coup de nitroglycérine. Voilà, on se lâche, pas de demi-mesure, ça fait plaisir! Donc je dis oui dans l'ensemble, et seulement "Pas mal" parce-que je ne suis pas amené à relire cette série. Forcément, les histoires ésotériques ça donne pas envie à tout le monde. Personnellement, je dirais même que ça commence à me saouler. Franchement, j'ai passé un bon moment, voilà. Pour les dubitatifs, lisez au moins le premier cycle (T1+T2), ça vous donnera une opinion assez nette de ce que vous réservera la suite de cette série.
Cette série que j’ai lue sous la forme d’une intégrale m’a bien plu pour l’ambiance qu’elle dégage et pour la période de l’histoire choisie par les auteurs : les débuts du XXe siècle aux Etats-Unis, époque de transition de la société américaine et de modernisation de l’industrie. Sur fond de progrès économique, l’histoire, très inspirée du format « western », met en scène W.E.S.T., une agence de spécialistes en paranormal œuvrant pour le gouvernement américain. Elle mène des missions successives dans les milieux d’affaires mêlant grands industriels, puissances financières et ambitions politiques. L’originalité de cette série réside dans la dimension fantastique de l’histoire et le lourd passé mystique de certains personnages. Ce mélange des genres est assez gonflé, mais ça fonctionne. Trois diptyques s’enchaînent poursuivant l’histoire avec les mêmes personnages qui gagnent en épaisseur tout en se dévoilant au fil des tomes. L’ensemble est cohérent et bien maitrisé même si de temps en temps il y a quelques facilités de scénario pas crédibles du tout. J’ai aimé le dessin, les couleurs et les cadrages mais j’ai eu du mal pendant pas mal de pages à différencier les personnages et ça aussi, c’est un peu agaçant. Heureusement, la présentation qu’en font les auteurs en début d’album est d’une grande aide. Autre bémol pour cette série : les personnages qui frisent la caricature : le boss de l’équipe qui maitrise son job et à qui on n’a plus rien à apprendre, l’indien mystique qui apparaît et disparaît, le bavard un peu dragueur et à la gachette facile, et le grand baraqué au grand cœur. Ajoutons à cette galerie de personnages : la jeune femme émancipée en rupture avec son papa très riche et à l’ambition démesurée et son frère programmé pour réaliser les ambitions de son père pour le meilleur et surtout pour le pire. Ce n’est pas une excellente série mais c’est à lire. On s’immerge dans un bon moment de lecture et c’est déjà bien.
N'y allons pas par quatre chemins, je dirais pénible. Je m'y suis pris à plusieurs fois pour finir le premier tome,.. je ne pense pas lire la suite. Rien ne m'emballe vraiment dans cette série. Niveau dessin ; Les couleurs pastelles utilisées sont tristes et soporifiques. Le dessin est très statique et pas d'une grande précision. Côté scénario, j'aime bien Dorison habituellement mais là, je trouve le scénario et la narration ennuyeux. Bref, pas pour moi.
Après la lecture des 6 tomes. J’ai beaucoup apprécié W.E.S.T. Derrière un vague air de La Ligue des gentlemen extraordinaires (un groupe de spécialistes en paranormal agissant au service du gouvernement), Nury et Dorison ont réussi à créer un univers cohérent et indéniablement passionnant. Si les personnages ne sont pas, comme certains posteurs le soulignent à juste titre, très originaux, ils ne manquent pas d’intérêt. Les auteurs distillent avec habileté progressivement leur passé. Le choix de la période (début du 20ème siècle américain) est surprenant car c’est un moment assez peu traité en BD, qui privilégie la Guerre de Sécession, la conquête de l’ouest ou la Guerre froide. La période est particulièrement bien rendue ; on sent que les auteurs se sont bien documentés. Il faut dire que les superbes dessins de Rossi, toujours très soignés, détaillés et fidèles à l’époque y sont pour beaucoup. Le choix de diviser la série en trois diptyques de deux albums, avec une trame principale commune fonctionne très bien. La qualité des différentes intrigues ne baisse jamais et l’ensemble se révèle passionnant du début à la fin. Le fantastique, élément essentiel de la saga, est très bien intégré et ne nuit pas à la cohérence de l’histoire, bien au contraire. W.E.S.T. est une très bonne série. A découvrir sans crainte !
Poussif, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour qualifier le 1er cycle (tomes 1 et 2). Mon avis rejoindra tous les autres qui ont mis 2/5. Perso je ne lirai très probablement pas les tomes suivants (3-6) tant j'ai trouvé fastidieux, convenu et sans éclat ce 1er cycle. Le dessin fait dans le plein la vue et pourtant je ne trouve pas ce dessinateur très bon. Pas mal de cases, de plans ou d'agencements font un peu tiquer, voire piquent les yeux. Vous aimerez cette bd si : - les personnages clichés vous font rêver : le chef vieux-beau-pseudo-classe avec un passé lourd, l'indien taciturne magieblabla, la blonde bombe sexuelle émancipée pseudo pas nunuche mais en fait si, le costaud sensible, le jeunot plein d'entrain, le vieux barbouze américain aux cheveux blancs courts fumant le cigare. -les intrigues ronflantes déjà vues.
Ne chipotons pas, le dessin est juste très bon, de ce côté je ne vois vraiment pas ce qu'il pourrait y avoir à redire. Cadrage, mises en pages, dynamique dans les situations qui le demandent, ajoutons à cela des couleurs souvent dans les ocres qui participent à l'ambiance, tout concourt donc à un résultat que je trouve de grande qualité. L'intrigue des différents diptyques mêle habilement le western, l'aventure et le surnaturel le tout sur un fond historique du passage des USA de l'époque des aventuriers, des cow boys à celui de la modernité. Une équipe hétérogène et un poil caricaturale qui n'est pas sans rappeler celle de Mission Impossible, mais au bout du compte cela fonctionne plutôt bien. En cause le fait que la plupart des personnages de cette équipe sont suffisamment fouillés pour paraître raisonnablement crédibles. Au final pour moi l'important est que j'ai à chaque fois voulu connaitre la suite, retrouvant à chaque sortie les personnages avec plaisir dans une série d'aventures éclairantes sur certaines pratiques. (Je pense au cycle se passant à Cuba).
Cette série a été sans doute un peu trop surestimée pour ses prouesses graphiques et narratives. Elle aborde une période peu traitée de l'Histoire américaine, comparée à la période précédente décrite dans les westerns, l'intérêt n'en est que plus fort, car on est en 1901 lorsque démarre le premier diptyque de ces aventures, époque charnière entre la modernité d'un pays qui n'en finit pas de s'industrialiser et la période du Far West aux temps héroïques remplis de légende. En 1901, le pays n'est constitué que de 45 Etats, mais son expansion économique est en marche avec de grands trusts déjà en place, c'est ce qui constitue la trame du premier diptyque, où l'unité spéciale W.E.S.T. se frotte aux cercles huppés des financiers et des grosses fortunes. Le second diptyque emmène les hommes de la W.E.S.T. à Cuba occupée par les troupes U.S., prétexte à montrer un certain impérialisme américain derrière l'aspect mystique. J'ai moins aimé le dernier diptyque qui mêle encore la soif de pouvoir, le paranormal et la haute société affairiste ; plus introspectif, il rentre dans l'intimité des personnages, surtout celui de Morton Chapel, le plus fascinant avec son allure noble, sa stature de gentleman, ses cheveux blancs et son côté raffiné qui m'ont un peu rappelé le Matthew Montgomery de L'Etoile du Désert ; je trouve que les auteurs auraient dû garder son passé énigmatique et ne pas révéler ses félures. Ce qui m'a attiré avant tout dans cette série, c'est son ambiance où se mêlent aventure, polar et surnaturel, avec quelques relents de western hérités du vieil Ouest sauvage encore proche ; la façon de s'infiltrer dans les arcanes de la politique américaine, de côtoyer des figures historiques et d'y mêler une touche de fantastique est très adroite. Mais je n'ai pas été pour autant totalement emballé, parce que gêné par justement la place trop prépondérante de l'aspect fantastique, par une certaine confusion et certaines images qui laissent perplexe. La documentation extrêmement pointue sur cette période historique, la qualité du dialogue, la valeur des personnages du team, et surtout la virtuosité graphique font toutefois de ces récits une série de haute volée. Rossi est au summum, ses découpages splendides, ses mises en page surprenantes, ses plans d'ensemble phénoménaux, le jeu de certaines couleurs, ses dessins muets et ses effets graphiques apportent à "W.E.S.T." un aspect d' étrangeté inquiétante qui la rendent comme hypnotique.
Avis mitigé pour ma part. Je n'ai pas spécialement apprécié le premier cycle. Trop confus dans sa narration, trop "facile" dans ses enchainements (franchement, le coup du super tireur qui, avec son pistolet, dégomme le gars qui le vise de loin armé d'un fusil à lunettes via un tir "réflexe" qui passe pile poil au travers de la dite lunette, moi c'est le genre de truc qui me gonfle), trop gros, trop emphatique. De plus, je m'attendais à lire un western et je me suis retrouvé devant un récit fantastique proche de la caricature. Ajoutez à cela que je n'ai pas été subjugué par le dessin et que la colorisation n'est pas de nature à empêcher de confondre certains personnages tant les couleurs choisies sont uniformes. 2/5 pour ce premier cycle. Le deuxième cycle m'a déjà mieux plu. La narration se fait plus claire, les enchainements sont mieux amenés et les différents personnages commencent à être mieux cernés. Je ne crierai pas au génie mais ces deux albums procurent un agréable moment de lecture. Je continue à ne pas apprécier le choix fait au niveau de la colorisation, digne de celle employée pour certains récits du journal de Tintin dans les années 80, mais c'est un choix assumé par les auteurs... Soit ! 3/5 sans que je conseille l'achat pour ce deuxième cycle. Le troisième cycle commence très fort et le tome 5 est de loin mon préféré. Les personnages gagnent en profondeur, en humanité et en complexité. Le fantastique est lui aussi plus complexe, moins facile... plus crédible en somme. Malheureusement, tout cela se termine en un super combat avec super pouvoirs et tout le tralala... Pas du tout ma tasse de thé, ça... Et puis vient une conclusion très convenue, mais qui fonctionne. La colorisation, ben, j'aime toujours pas mais, pour la première fois, j'aurais tendance à passer outre. Un bon 3,5/5 pour ce troisième cycle. Un emprunt vivement recommandé et un achat que je ne déconseillerais pas (du moins, si vous n'êtes pas un collectionneur compulsif incapable de résister à l'achat des 4 tomes précédents pour compléter votre bibliothèque). Une série que je considère donc finalement comme moyenne. Le dernier cycle est de loin le meilleur à mes yeux mais il vaut mieux avoir lu les précédents pour bien l'apprécier (et ça, c'est moche !) A emprunter à l'occasion, mais sans plus...
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