Les Soldats de Salamine

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

On se souvient de la trame du roman éponyme de Javier Cercas : dans les derniers jours de la guerre civile espagnole, l’écrivain Rafael Sánchez Mazas, “le premier fasciste d’Espagne“, un des fondateurs de la Phalange, échappe au peloton d’exécution des troupes républicaines en déroute grâce à un soldat qui, bien que l’ayant vu, lui laisse la vie sauve.


Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols La Guerre civile espagnole Séries avec un unique avis

Soixante ans plus tard, un journaliste s’attache au destin des deux adversaires qui ont joué leur vie dans un seul regard et entreprend de recueillir des témoignages pour transformer cette histoire en fiction. Roman-document qui a bouleversé l’Espagne et connu une carrière internationale, (Actes Sud, 2002), ce livre est porté par une réflexion profonde sur l’essence même de l’héroïsme et l’inéluctable devoir de réconciliation après les horreurs d’une guerre civile fratricide. Ce chef d’œuvre est devenu grâce au talent de José Pablo Garcia et à la complicité de Javier Cercas, un roman graphique à part entière. Une gageure, car la structure labyrinthique qui est le dispositif essentiel du livre, devait être sauvegardée très fidèlement. Sans oublier l’humour et l’autodérision

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2020
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Les Soldats de Salamine © Actes Sud 2020
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

04/10/2024 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Un écrivain journaliste trouve par hasard un sujet en or pour titiller sa curiosité, et relancer sa carrière de romancier. Au hasard de quelques rencontres, et d’un article à finir pour son journal, il découvre une histoire s’étant déroulée durant les derniers instants de la guerre civile espagnole, une histoire qui avait été raconté par son protagoniste, un ancien dignitaire fasciste et franquiste. Notre écrivain/journaliste va ensuite se muer en enquêteur, pour démêler le vrai du faux, en remuant le passé de cet homme, mais aussi celui d’un pays, durant une période charnière. Le récit se laisse lire, même s’il y a quelques longueurs, et si la narration n’est pas toujours palpitante. Le dessin est simple et agréable, plutôt économe en couleurs (on est souvent dans une suite de bichromies). A lire à l’occasion, j’en suis sorti avec un avis mitigé (je ne connais pas le roman d’origine).

04/10/2024 (modifier)