La Semaine des 7 Noël
A la recherche d'un tueur en série sous la terrible dictature des Pères Noël !
Casterman : Un monde Noël Paris Serial killers
2041. Paris la crise, Paris la misère. Une dictature de Pères Noël, un tueur en série, deux superflics lancés à ses trousses et au beau milieu, le cauchemar de la famille Prion et le petit Gregory qui raconte la semaine des 7 Noël.
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Date de parution | Octobre 1999 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album où je me suis retrouvé en 2041... dans un Paris dévasté par une crise sans précédent. Le postulat ?... alors que la guerre civile menace, le président apparaît à la télévision. Déguisé en père Noël, il annonce son plan de salut public : la réforme du calendrier. On fêtera désormais plusieurs fois Noël chaque année, afin de relancer la consommation et de combattre la morosité ambiante. Par ce thème, l'auteur m'a emmené dans cette sorte d'euphorie relative :à savoir une fête quotidienne de Noël sous la dictature d'une armée de papas Noël, un tueur en série, des cordonneries surveillées par la police, un enquêteur qui "envahit" une famille de savetiers... Ca fait beaucoup, tout ça... Un scénario vraiment sinistre et kafkaïen qui pourra réjouir le lecteur par un humour grinçant, ainsi que par l'absurdité des personnages et des situations. Bémol -personnel- pour le style graphique. Je ne sais pourquoi, le dessin ne "m'accroche" pas (ou est-ce l'inverse ?). Va falloir que je relise cet opus -vraiment- à mon aise... mais je n'en ai plus envie...
Pour relancer la consommation, en cette période de crise sans précédent, le gouvernement français décrète que noël ne se fêtera plus une fois l’an mais aussi souvent que nécessaire. Bien vite, la population subit le joug des "pères noël". Mais ces derniers se font dégommer les uns après les autres par un tueur en série. La filature est lancée... Bien qu'alléchante, l’histoire met du temps à démarrer. C’est long, poussif, ennuyant même. Toutefois, ma persévérance fut récompensée. En effet, un regain d’intérêt se fait sentir à partir du 3e tiers de l’album : les événements s’enchaînent, se bousculent même jusqu’à un final qui "sauve les meubles". Dommage que ça vienne si tardivement. Concernant le graphisme, mon appréciation peut paraître un brin contradictoire : j’ai beaucoup apprécié les dessins mais, curieusement, le rendu des planches ne me plait guère (surtout le découpage). Le rythme inégal du récit et ma première impression mitigée m’ont un peu refroidi. Mais, pour certains aspects, cet album vaut quand même la peine d’être découvert.
Bon eh bien moi, j'ai pas lu Houppeland, je ne vous aime pas et vous êtes laids ! :P Plus sérieusement, je ne vais pas faire de comparaison, juste parler de l'album que j'ai eu entre les mains, en l'occurrence La semaine des 7 noël. je ne connais pas O'Groj, à part au travers de quelques strips parus dans Spirou il y a quelques temps, qui ne m'ont pas laissé un grand souvenir... Mais j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cet album : qu'est-ce que c'est ? un conte , un roman policier ? du fantastique ? Peut-être bien un cauchemar, ou une dystopie, de la part d'un mec un peu bizarre... Car je n'y ai pas cru une seule seconde, hélas... Ca ne me semblait pas cohérent, tout simplement. oui, je sais, c'est burlesque, mais bof... Je n'ai pas détesté le dessin, mais celui-ci m'a procuré un certain malaise...
Mon avis sur cette BD rejoint les précédents. Mais, sans vouloir créer une polémique, je voulais juste préciser quelques faits sur la ressemblance frappante entre "Houppeland" et "la semaine des sept noëls"... car le fait que la BD de Tronchet soit parue avant celle d'O'Groj ne garantit pas le sens du plagiat (car plagiat il y a). Il semblerait bel et bien que l'idée originelle vienne d'O'Groj', qui en aurait fait un exposé enthousiaste à celui qui était à l'époque son mentor : Tronchet. Depuis, ils s'entendent beaucoup moins bien... au point de mener l'affaire devant les tribunaux :o/ En tous cas je préfère le dessin d'O'Groj' ^_^
Moi qui ai lu Houppeland, je ne peux que confirmer : l'idée est non seulement identique, mais la façon de la traiter très proche aussi. Le monde dépeint dans cette BD est quasiment rigoureusement le même que celui de la BD de Tronchet, à quelques détails près. A croire que la semaine des 7 Noël est une sorte d'introduction ou bien d'histoire parrallèle à Houppeland. Evidemment, ce n'est pas le cas, l'idée ayant germé indépendamment chez l'un et l'autre des auteurs, mais O'Grojnowski semble jouer sur cette idée puisqu'il a glissé plusieurs clins d'oeil dans sa BD (le rue Tronchet, l'épicier Grobert,...) Et pourtant, le résultat de l'oeuvre s'en révèle véritablement différent et personnellement, je crois bien que je préfère cette version là. Pour commencer, le dessin est bien sympa. J'aime cette méthode de dessin colorisé au pastel ou à la craie comme sur du papier rèche. Ca donne une jolie colorisation et une belle texture aux images. J'aime aussi assez les visages des personnages, sauf celui du gamin : je ne comprends pas pourquoi il a une tête aussi débile, presque cartoonesque. Ca ne colle pas trop avec les autres persos, caricaturaux mais plus réaliste, je trouve. Ensuite, concernant l'histoire, la différence avec Houppeland déjà, c'est une longue introduction qui explique pourquoi et comment Noël est devenu obligatoire tous les jours. Ca donne une assise presque plausible au tout. Puis, contrairement à Houppeland dont j'aimais bien le début mais dont la seconde moitié m'a déçu, la semaine des 7 Noël garde une qualité d'histoire constante du début à la fin. En réalité l'intrigue porte moins sur ce système de Noël obligatoire que sur la façon dont certains qui ont le pouvoir en profitent au dépends des simples civils. J'ai trouvé le tout un peu moins drôle et délirant que Houppeland, un poil moins cynique mais tout aussi noir en définitive. L'humour y est moins délirant, l'intrigue paraitplus sérieuse sans l'être tant le contexte est absurde. Ca se lit très bien et plaisamment, et le résultat est un bon moment de lecture avec une bd de qualité entre les mains. Je n'ai pas trouvé ça passionnant ni vraiment marquant, mais j'ai bien aimé.
J'ai hésité à mettre 4, me souvenant avoir trouvé un passage à moitié ennuyeux, je ne sais plus où, vers le début je crois. Je n'ai pas lu Houppeland non plus, donc pas de comparaison possible, en tout cas il n'y avait pas l'air d'y avoir de problème à l'époque, à en lire la préface de Tronchet. La logique somme toute implacable de la mise en place de ce Noël perpétuel pour relancer l'économie est assez poilant, avec tous les jours le même rituel. C'est quand même très con. Surtout quand on voit une famille qui est forcée d'accueillir un squatter, et qui manque de courage car elle n'ose rien dire. Un beau petit conte de Noël avec des bouts de policier dedans.
"La semaine des 7 Noël" commence par une petite préface de Tronchet, qui avait commis "Houppeland" quelques temps avant. Je me suis laissé dire que le sujet était le même ou presque... Certains seront donc peut-être tentés de comparer ces deux séries ou de crier au manque d'originalité, mais n'ayant pas encore lu "Houppeland", ce ne sera pas mon cas. Le ton de l'album est très particulier. Le début est en fait un prologue qui expose de façon générale les évènements qui ont menés à cette dictature des pères noël. Le dessin est très différent du reste de l'album, peut-être un peu rebutant, mais j'ai vraiment adoré l'enchainement absurde de ces décisions ridicules qui prennent bien vite une consistance implacable et irrémédiable. :) C'est ensuite que l'histoire commence vraiment. Changement de dessin, il devient absolument superbe, au crayon gras ou à la craie, assez naïf et rond, j'adore. En plus les passages "dessinés par Gregory" créent un effet sympathique et bienvenu. On remarquera l'usage intensif des tons rouges, couleurs de Noël oblige ! A ce propos, l'auteur a fait une petite scène ironique et bien sentie, avec la couleur d'un tract... L'histoire change également, puisqu'on se retrouve à parler d'un serial killer (TADAM !), et de la recherche menée par les policiers-pères noël pour le trouver. Tout cela, dictature et enquête, sera vu par le petit bout de la lorgnette (le quotidien, quoi) pour la famille Prion. L'humour développé ici est assez grinçant... On hésite entre se moquer des malheurs de ces... malheureux, et en rire. Le ton général est lui aussi un peu ambigü, car l'enquête policière est finalement assez légère, largement adoucie par l'ambiance de la vie sous ce régime étrange et par l'humour, qui n'est pas lui non plus très prononcé. Alors bon, le tout est un peu étrange, car on ne sait pas exactement à quoi s'attendre, mais l'un dans l'autre j'ai bien aimé. C'est atypique, ça fait sourire, ça fait grincer des dents, et en plus c'est superbe. :)
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