La Diplomatie du ping-pong

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

En 1971, l'histoire vraie d'un hippie, joueur de ping-pong américain qui entraîne une reprise inattendue des relations diplomatiques entre la Chine et les USA, grâce à la magie du « flower power ».


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Chine Séries avec un unique avis Tennis de table

En 1971, lors des championnats du monde de ping-pong, Glenn Cowan, joueur américain hippie et farfelu, sportivement moyen, rate son bus et se retrouve par hasard dans celui de la délégation chinoise. De là nait la rencontre avec Zhuang Zedong, triple champion du monde chinois. De cette improbable amitié découlera la poignée de main entre Mao et Nixon et le début du dégel Est/Ouest.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Mai 2024
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Diplomatie du ping-pong © Delcourt 2024
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/10/2024 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

S’il se base sur une anecdote assez édifiante, Alcante s’offre des libertés avec la réalité historique pour nous relater cette extravagante histoire d’un pongiste américain à l’origine du rapprochement de la Chine et des USA au début des années ’70. Et franchement, franchement, franchement, je ne comprends pas pourquoi. L’histoire de Glenn Cowan était à mes yeux suffisamment pittoresque pour qu’une simple mais fidèle évocation des faits historiques se suffise à elle-même. Or, ici, je n’ai pu m’empêcher d’être déçu de découvrir que certains passages sont purement fantaisistes. C’est vraiment le gros bémol que j’ai à émettre au sujet de cet album. Un deuxième bémol, bien plus petit celui-là, vient de la personnalité de Glenn Cowan, personnage peu attachant dont l’évolution (de parfait connard à personne presque responsable) est d’ailleurs faussée par l’insertion de ces passages historiquement faux. A la réflexion, c’est d’ailleurs sans doute pour parvenir à rendre Cowan plus intéressant qu’Alcante a modifié certaines réalités… mais bon, je n’aime pas ce genre de procédé. A côté de ça, il y a plusieurs aspects que j’ai vraiment beaucoup aimés et qui font que je ne regrette pas mon achat. Tout d’abord, l’anecdote est tellement lunaire qu’elle mérite un livre. Ensuite, la reconstitution de l’époque et de son contexte est pleinement réussie. Enfin la lecture est agréable dans son ensemble avec une narration instructive mais pas étouffante, un découpage bien pensé et un dessin agréable à l’œil. Je reste sur un simple « pas mal » mais rien que pour l’anecdote, ce récit mérite d’être lu.

11/10/2024 (modifier)