Abigaël Martini
Pas facile d'être prise au sérieux quand on est commissaire stagiaire et qu'on a pour mère... une juge d'instruction ! Heureusement, Abigaël Martini a un caractère bien trempé et est déterminée à prouver à son macho de patron de quoi elle est capable.
Marseille
Alors que sa mère multiplie les stratégies pour lui trouver un mari de bonne famille, Abigaël préfère écumer les bars, aligner les conquêtes et filer les malfaiteurs. Lorsqu'elle se voit confier sa première enquête, Abigaël quitte Paris et fonce à Marseille, bille en tête. Et elle n'est pas au bout de ses surprises ! Abigaël Martini, cousine explosive d'Adèle Blanc-Sec, nous entraîne dans les bas-fonds de la cité phocéenne, au gré de trois intrigues sombres et cruelles, dans la tradition du meilleur polar noir français.
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Date de parution | Septembre 2006 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
J’ai lu les deux premiers tomes de cette série (les seuls disponibles à ma médiathèque), chacun développant une histoire indépendante. De toute façon, je n’ai pas été captivé par cette lecture. Abigaël Martini est une policière (commissaire) stagiaire. Même si sa mère est juge, elle doit faire ses preuves, et elle est envoyé à chaque fois mener une enquête solo, s’en sortant généralement bien malgré son inexpérience. Plusieurs choses m’ont toutefois gêné. D’abord le dessin. Thomas Azuélos, que j’avais déjà croisé sur d’autres séries, use d’un trait moderne et épuré, nerveux, rageur (un peu plus travaillé sur le deuxième tome par rapport au précédent. Pas désagréable, il n’est pas forcément ma tasse de thé. Surtout, certaines cases ne sont pas très lisibles (surtout dans le tome 1). C’est d’ailleurs ce manque de clarté qui m’a aussi gêné dans les récits. D’abord je n’ai pas trop compris pourquoi Martini, pourtant nommé dans le 78 (les Yvelines donc !?), part enquêter dans le sud de la France (surtout vers Marseille). Ensuite le récit lui-même manque souvent de clarté : je n’ai pas compris grand-chose à l’histoire du premier tome, et même lorsque la fin a livré quelques clés, ça m’a semblé manquer d’intérêt. L’éditeur affirme dans sa présentation qu’Abigaël Martini est une « Adèle Blanc-Sec explosive ». Outre que je ne la trouve pas si explosive (certes elle ne s’en laisse pas conter), il n’y a pas là le fantastique, le loufoque – et les dérives urbaines chères à Tardi, la comparaison ne m’a pas convaincu (même si elle m’avait fait espérer au départ d'avoir découvert une pépite méconnue). Bref, je suis sorti un peu perplexe et déçu de cette lecture (je ne sais pas si le dernier album est différent – Cambourakis a réédité l’ensemble dans une intégrale). Note réelle 2,5/5.
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