Contre ma conscience

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

L'autrice raconte la vie de son oncle, un objecteur de conscience qui s'est suicidé parce qu'on l'a quand même forcé à faire son service militaire.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Allemagne Auteurs allemands La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants

Créée en 1956 en RFA, la Bundeswehr a obligé des générations de jeunes hommes à servir dans les forces armées. Considérée comme subversive au système malgré sa reconnaissance légale, l'objection de conscience faisait l'objet de pressions et d'humiliations. L'auteure raconte le parcours d'Hermann Brinkmann, son oncle pacifiste appelé sous les drapeaux en 1973, qui se suicide en 1974, à 19 ans. Texte : L'éditeur

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Septembre 2022
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Contre ma conscience © Presque lune 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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16/10/2024 | Gaston
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Par Gaston
Note: 3/5
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Une bd d'Allemagne qui raconte un fait peu connu. En Allemagne de l'Ouest, on a fini par rétablir le service militaire obligatoire, mais on a ajouté qu'on pouvait en être dispensé si on pouvait prouver qu'on était objecteur de conscience. Évidemment, tout a été fait pour que ce statut soit très dur à obtenir. C'est ainsi que l'oncle de l'autrice a été forcé de subir son service militaire alors que l'armée est absolument contre ses principes. Il va faire une dépression, les médecins de l’armée vont dire qu'il va bien et lorsqu'il se suicide, cela va créer un petit scandale qui va amener une réforme sur le statut d'objecteur de conscience. Le dessin est dans le pur style qu'on retrouve dans la BD underground. Je le trouve un peu moche, mais au moins ce qui est représenté est clair et précis. J'étais excité de voir la vie en Allemagne de l'Ouest durant cette période de l'histoire, mais au final hormis quelques détails comme le statut particulier de Berlin, ce qu'on voit ressemble à n'importe quel pays occidental dans les années 50-70. Malgré tout, j’ai eu un certain plaisir à lire sur la vie de ce pauvre oncle dont je savais d'avance qu'il allait mourir jeune. J'aurais aimé qu'on voie un peu plus son service militaire, cette partie de la vie de l'oncle étant rapidement montrée, mais je peux comprendre que l'autrice soit pudique sur la vie de son oncle. J'avoue que les moments plus poétiques de l'album m'ont laissé indifférent.

16/10/2024 (modifier)