Candide Caméra (Projection privée)
Courtes histoires autour de l'audiovisuel
Auteurs italiens Echo des Savanes Manara Télévision
La douce Miel, héroine indélébile du Parfum de l'invisible, travaille maintenant au sein d'une équipe de télévision qui est prête à tourner n'importe quel sujet, même les plus graveleux, pour peu que l'audience soit au rendez-vous. Au gré des reportages Miel se trouve tour à tour infiltrée au sein d'un concours de Miss, contrainte de se déshabiller dans la rue ou la témoin impromptue d'un rite de purification satanique dans la lagune vénitienne.
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Date de parution | Avril 1990 |
Statut histoire | One shot (rééditée dans l'intégrale Projection Privée) 1 tome paru |
Les avis
C'est toujours assez plaisant de se replonger dans le dessin de Milo Manara. Cela me rappelle ma jeunesse et ses femmes sont toujours aussi belles même si elles sont assez stéréotypées en fausses ingénues. Dans cette série Manara nous offre un érotisme très très soft dans quelques saynètes qui tournent autour d'une TV à l'odeur Berlusconienne. Le dessin est toujours impeccable tant dans le physique et la gestuelle pleine de grâce des femmes que dans les décors romains ou vénitiens que Manara affectionne particulièrement. Une seule saynète m'a vraiment plu au niveau érotisme (celle où Pat casse ses lunettes et prend la place de Miel qu'elle voulait piéger) le reste m'a plus fait sourire. Malgré cela je trouve que les critiques sur les défauts du scénario sont un peu sévères. J'ai plutôt aimé le rythme que proposait Manara. Une lecture que j'ai trouvé plus plaisante qu'émoustillante.
C'est le plus mauvais Milo Manara que je lis à ce jour. Ces petits récits ne sont absolument pas aboutis pour la plupart. Même le dessin semble souffrir de sa grâce habituelle. Que s'est 'il donc passé ? Je pense que c'est juste des ébauches qui n'auraient jamais dû être publiées mais qui le sont du fait de sa notoriété. Le résultat est là et c'est sans appel. C'est le vide complet. Le message ne passe pas.
On est ici devant une Bd vide typique de Manara, vide d'un scénario consistant j'entends, parce que le dessin est toujours aussi parfait pour caresser les courbes ensorcelantes de ses femmes, en l'occurrence Miel, très jolie à regarder et toujours aussi impudique. Sinon, c'est de l'érotisme purement gratuit, sans rien qui relie des séquences qui sont des prétextes à montrer une fille nue dans la rue. C'est toujours dommage de constater un tel talent graphique mis au service de récits insignifiants qui comme ici sont aussi vite feuilletés, aussi vite refermés, aussi vite oubliés.
Oui, bon, ben là on est loin des meilleures œuvres de Manara. Cet album est un assemblage maladroit de courtes séquences vaguement érotiques et parfois proches du ridicule dont le seul intérêt réside dans le graphisme de l’auteur. Ses personnages féminins sont toujours aussi impudiquement séduisants. Normal, diront les mauvaises langues, puisque Manara dessine toujours la même femme. N’empêche, elles sont quand même foutrement bien foutues ! Mais, bon, c’est un peu léger pour justifier la lecture de cet album, puisque nous pouvons retrouver les mêmes héroïnes exposées dans des histoires autrement émoustillantes. Sans intérêt. Je vous invite à privilégier d’autres œuvres de l’artiste.
J’ai appris ne plus faire confiance à Manara en matière de scénario. Cet album est constitué d’histoires courtes sur le thème de la télé, la télé réalité ou la télé spectacle, en tout cas la télé poubelle. Le dessin de Manara y est excellent, comme toujours, avec des femmes très belles et sensuelles. Par contre, les scénarios… C’est soit de l’érotisme gratuit et même pas émoustillant, soit des intrigues de bas niveau sorties du chapeau, soit des trucs assez malsains comme cette femme soumise qui aime à se faire fouetter par la mère de son mari ou cette femme accusée de sorcellerie qui se met nue dans les rues de Venise et que le froid fait faire sur elle… Au final, une BD dont on regardera les images plutôt que d’y chercher un intérêt scénaristique quelconque.
Décidément, les histoires érotiques de Manara se regroupent en deux catégories : celles aux dessins sublimes et scénario potable, et celles aux dessins sublimes et scénario ridicule. Ici, on est en plein dans la 2eme catégorie. Histoires invraisemblables, message pseudo-philosophique gros comme une maison, personnages vides de toute personnalité… et non, l’histoire de la danseuse ne m’a pas touché du tout. Donc je me répète, mais pour l’instant, à part Le Déclic et Le Parfum de l'Invisible, les histoires érotiques de Manara me laissent de marbre. (froid comme le marbre, pas dur comme le marbre:D)
Une fois n'est pas coutume, je suis exactement du même avis que Don Lope. Je retrouve avec plaisir le trait de Manara que j'ai aimé dans "le déclic" et "le parfum de l'invisible", même si l'érotisme est ici plus gentillet. Ces différentes histoires sont plutôt bien tournées et j'ai moi aussi été touché par l'histoire de cette danseuse. Seule la dernière histoire, celle de la sorcière, m'a un peu ennuyé... Mais dans l'ensemble c'est très sympa :)
Une fois n'est pas coutume, Manara propose plusieurs histoires courtes ayant pour lien entre elles Miel et son équipe de télévision. Le dessin est toujours somptueux mais la critique que l'auteur tâche de faire passer apparaît un peu naïve sur la longueur. Ce thème est cependant le mobile idéal pour placer le lecteur dans la situation très perverse du voyeur, à son paroxysme lors de l'histoire de la femme soumise et de sa belle-mère, hyper hard, et l'ensemble se lit donc avec plaisir. Manara parvient même à nous toucher avec l'histoire de cette danseuse rêvant désepérément de ses 3 minutes de gloire.
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