Francis Bear

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Ours en peluche et loser de compétition...


Australie Les Losers Les petits éditeurs indépendants

Ours flegmatique et loser magnifique, l’ami Francis vivrait le quotidien du chômeur australien lambda dans son imagination débridée qui l’emmène d’inventions folles en initiatives aberrantes. Le sel de ces péripéties tient autant des enfantillages que de la roublardise pocharde des personnages, et lorsque Francis est à court d’idiotie, son comparse Doug, un chien pas plus récupérable, sait toujours comment l’aiguillonner.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2010
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Francis Bear © The Hoochie Coochie 2010
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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05/11/2024 | Spooky
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Par Spooky
Note: 2/5
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Je suis tombé par hasard sur cette BD oubliée dans une boîte à livres. Soucieux de lui donner un peu de survivance, je l'ai lue, et me voici en train d'en parler. C'est d'abord la couverture (pas du tout l'originale) que j'ai trouvé magnifique : ce dirigeable, qui se rend vers une contrée inconnue, semble inviter au voyage, intrigant le lecteur ne connaissant pas ce Francis Bear. Il s'agit donc d'un ours en peluche, incarnation d'une jeunesse australienne désœuvrée, qui se retrouve à faire à peu près n'importe quoi, à se lancer dans des projets qui foirent systématiquement. Comme l'écriture et le tournage d'un film après avoir trouvé une caméra Super 8 dans une recyclerie, dont la seule actrice vaguement intéressée finit par partir en courant ; il peut se retrouver à piller et se battre comme un chiffonnier dans le bunker patiemment préparé par son copain Doug, ou essayer de motoriser sa poubelle après l'avoir sortie pour la énième fis sur le trottoir. Les situations comico-absurdes s'enchaînent sans véritable lien de cause à effet, Gregory Mackay laissant probablement son inspiration vagabonder au long des quatre récits principaux entrecoupés de saynètes. Ce n'est pas désagréable à lire dans l'ensemble, mais ça ne vole hélas pas haut. Le trait de Mackay est en revanche assez agréable à l'œil, dans une veine naïve en noir et blanc. Aussitôt lu, aussitôt oublié, finalement...

05/11/2024 (modifier)