Le Prince de la Nuit

A chaque époque trouble de notre société apparaissent les vampires. Une famille touchée par le fléau a juré de se débarrasser du plus dangereux d'entre eux, de génération en génération, au cours des siècle, jusqu'à ce qu'il aille dans sa tombe et n'en ressorte plus.
1300 - 1453 : Moyen Âge et Guerre de Cent ans 1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle 1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale 987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens A travers les âges Glénat Immortels L'horreur en bande dessinée Séries peut-être abandonnées Vampires
Au moyen-âge, un petit noble sans la moindre envergure, Rougemont, accueuille un troubadour nommé Kergan en son chateau. N'ayant pas le moindre attrait pour la musique, il laisse sa femme et le musicien seuls. Kergan se trouve être un vampire, mais Rougemont ne s'en rend compte qu'après les cris et la mort de sa femme. Kergan réussit à prendre la fuite. A partir de cet instant, Rougemont promet qu'il tuera Kergan, ou sinon, sa descendance le fera. Nous retrouverons donc les Rougemont pendant la grande peste de Venise, ou sous la révolution française, ou encore en France, pendant le années 30.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Novembre 1994 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (3 cycles terminés) 9 tomes parus |
Les avis

J'ai eu un peu de mal à finir le second cycle, avec le coup des nazis gros comme une maison et pas franchement passionnant. Pour une BD consacrée aux vampires, je dois dire qu'en amateur je n'ai pas pris le plaisir que j'espérais... on change d'époque et de décors, on ajoute une variante, et on fait tourner ça sur 6 tomes (j'exagère un peu mais on n'est pas si loin). Pas folichon en somme, et c'est dommage parce que les 4 premiers tomes sont pas mal tout de même, avec à la base un scénario original et bien mené. Cela dit niveau dessin on est quand même loin de mes bd vampiriques de référence (Je suis un vampire, Requiem, Chevalier Vampire, Rapaces), et mine de rien un vampire, ça doit avoir la classe. Ici Kergan ressemble à André Rieu, donc pas top niveau charisme...

J'ai été franchement déçu. J'ai lu les deux cycles en entier et ça reste vraiment classique. J'ai bien accroché au début, la temporalité étant très bien exploité sur le premier tome mais je me suis très nettement ennuyé dès le deuxième ou troisième tome, la fin étant franchement barbante. Les dessins sont eux aussi très classiques et je n'aime pas vraiment malgré le luxe de détails. J'ai un peu de mal à comprendre l'enthousiasme autour de cette histoire. Peut-être suis-je réfractaire à Swolfs en général, j'ai pas non plus aimé Vlad et je suis moyennement fan de Durango.

Franchement déçu, j'ai lu les quatre premiers tomes et je n'ai pas envie de continuer. Swolfs n'innove pas, son histoire de Vampire ressemble à trop d'autres. Je suis un peu étonné de l'engouement pour cette série. Cela doit être une question d'affinité. pourtant j'aime le genre mais j'ai apprécié des séries de Swolfs comme Dampierre ou Durango, mais là, j'accroche pas. Désolé, ce sera peut-être pour la prochaine fois...

3 premiers tomes : Suis-je le seul à ne pas aimer cette série? Pratiquement toutes les critiques postées ici affichent 4 ou 5 étoiles. Peut-être seuls ceux qui ont aimé cette série poste leur avis? Je n'en sais rien mais j'ai bien l'impression d'être le seul à avoir un avis différent des autres (ce qui ne m'obligera pas à me taire). Cette lecture n'a pourtant pas été désagréable. Ce serait hypocrite de l'affirmer. Mais elle ne me laissera pas un souvenir mémorable. Parlons du thème tout d'abord: le vampirisme. Swolfs n'apporte rien au genre, il le fait même régresser d'un bon pas. Son vampire n'est qu'un ersatz de Dracula qui n'a pratiquement aucune autres caractéritiques que celle d'être vampire. Plus intéressant sont les personnages qui, de père en fils, s'opposent à Kergan. Mais pas tous, seul l'un d'entre eux me paraît être un personnage construit et inscrit dans son époque: le commisaire révolutionnaire. Les personnages des autres époques n'ont pas son épaisseur. Est-ce parce que Swolfs connaît particulièrelent cette période et la région dans laquelle cet épisode se déroule (c'est le contexte de la série Dampierre)? Certaines critiques trouvent géniale l'idée de traiter l'histoire à différentes époques. Cette idée est peut-être intéressante mais Swolfs est loin d'être le premier à l'avoir fait. Ann Rice racontait déjà sur un mode multi-historique ses histoires de vampires et d'une manière autrement plus convaincante. Le dessin n'est pas toujours des plus beaux, je pense surtout à la mise en scène de certaines planche qui est assez plate. A d'autres moments, l'ambiance est plus réussie, notament les scènes nocturnes. Mais là où mon plaisir a été le moindre, C'est dans la lecture des dialogues. Ils dévalorisent l'ensemble. Ils sont décidément trop artificiels et tombent souvent dans un maniérisme peu assumé sur la longueur, ils sont remplis d'expression toute faites qui dilue leur intérêt. L'ensemble se laisse lire mais à aucun moment je n'ai ressenti d'"éclair de génie", tout m'est apparu extrèmement conventionel, les rebondissements sont toujours attendu. Swolfs s'appuie sur des formules narratives trop éprouvées. Bref, je ne suis pas près d'échanger toute cette série contre deux de mes romans fantastiques fétiches : "Dracula" de Bram Stoker et "Je suis une légende" de Matheson (l'un des romans les plus originaux sur le vampirisme). J'attends de lire les trois tomes suivants avant de statuer définitivement sur cette série. Qui sait? Ceux-ci arriveront peut-être à me faire changer d'avis. A suivre, donc... 3 derniers tomes: J'ai éprouvé un peu de peine à finir la lecture des 3 derniers tomes. Ils n'apportent rien d'autres et semblent juste destinés à rallonger la sauce. Sauce qui, en ce qui me concerne, ne prends toujours pas. Je ne vois toujours pas l'interêt de donner les traits de gabin au commissaire. Cela ne fait que nous donner l'envie de fermer l'album et de se retaper un bon vieux petit film à la place de cette bd dont le conventionalisme a étouffé toute intention d'originalité. Et pour ce qui est des soi-disantes réflexions psychanalytiques, cela ne dépasse pas le niveau de la psychanalyse de super-marché. Swolfs aurait mieux fait de ne pas se contenter d'un "Que sais-je?" sur la psychanalyse. Sérieusement, une série que je n'arrive à conseiller à personne.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2025 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site