La Légende de Robin des Bois
Retrouvez la vie du plus célèbre hors la loi anglais de tous les temps, rongé par la terrible maladie de sieur Alzheimer et traqué par l'intrépide shériff de Nottingham.
Larcenet Les Arts Appliqués de Paris Parodies et pastiches Poisson Pilote Robin des Bois Troisième âge
Robin des Bois n'est plus ce qu'il était. Certes il continue de voler aux riches touristes afin de redistribuer aux pauvres, (bien que ce concept lui paraisse étrange), mais il a vieilli. La maladie de sieur Alzheimer a fait de lui une vraie loque et si son fidèle compagnon petit Jean n'était pas là afin de lui remettre les idée en place, il ne pourrait certainement plus exercer cette si noble tâche. Mais à cause de cette terrible maladie, les accidents de travail sont aussi de plus en plus fréquent, et donc, le nombre de touristes diminue au fil de ses interventions. Le shérif de Nottingham devra chercher le meilleur moyen afin de mettre définitivement ce "sérial killer" sous les verroux.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ah ah ah ! Quelle poilade quand même que cet album ! Période déconne de Larcenet. J’ai vraiment bien rigolé à chaque fois que j’ai lu cette histoire assez débile. Ri sur tous les chapitres, sauf sur les deux derniers (un peu moins intéressants), qui ressemblent à un atterrissage en douceur, après le reste de l’album, vraiment réussi. Vaguement inspirées de la geste du célèbre héros anglais, ces historiettes (qui se suivent et forment une histoire complète) narrent les aventures d’un Robin des bois devenu vieillard et atteint de la maladie d’Alzheimer, qui traque les riches touristes dans la forêt de Rambouillet, et qui est lui-même traqué par un shérif de Nottingham fan des States. Entre des dialogues loufoques, des passages absurdes et/ou décalés, Larcenet place quelques anachronismes savoureux, le tout étant vraiment drôle. Son dessin, du Larcenet classique, est simple et très efficace. C’est un album très recommandable. Larcenet produira ensuite quelques albums « biographiques » assez proches dans l’esprit, aussi décalés (dans sa série Une aventure rocambolesque de...), même si ce sera sur des tons plus hétérogènes, pas toujours uniquement comiques.
Une bande dessinée d'humour doit je pense avoir pour première qualité de faire rire, ce qui ne fut pas le cas avec cet album. Même pas ri une seule fois sur 48 pages. De bonnes idées avec ce Robin des bois et son acolyte Petit Jean vieillissants de même que Tarzan zoophile. Dans l'esprit cela fait penser à un autre livre de Larcenet qu'est les superhéros injustement méconnus. Voilà je ne vais pas en faire un long discours, rien à dire de particulier concernant le dessin, c'est un album qui marche ou pas selon la sensibilité de chaque lecteur. On dira que les amateurs de Larcenet ont plus de chance d'apprécier que les autres. Toujours est-il que pour moi, en ce jour, je n'ai pas trouvé ça hilarant.
Attention, c’est un album test. Test parce que soit cet album iconoclaste d’un Robin des Bois sujet à Alzheimer dans un univers complètement foutraque et décalé vous fait rire et sourire soit vous êtes réfractaires à l’humour de Manu Larcenet. Larcenet selon moi c’est deux écoles pas forcément distinctes et différentes mais suffisamment pour être souligné… Il y a d’un coté le poète du combat ordinaire, de Blast et de ses autres publications éditées chez Les Rêveurs dont il est l’artiste phare et il y a le Larcenet de Soyons Fous et Bill Baroud. C’est clairement dans la dernière catégorie que se situe ce Robin des Bois. Voyez plutôt, Robin est un vieillard atteint de « l’affection » d’Alzheimer, Petit Jean est le dernier et unique compagnon et son principal mérite est d’asséner un grand coup de gourdin sur la tronche de notre héros dès que ce dernier déraille et entame des chansons de Carlos ou de Bernard Menez ! La forêt de Nottingham n’accueille plus que des touristes franchouillards au bob « Paul Ricard » et le shérif est une pale copie de John Wayne dans la cité avoisinante. Et avec ce peu d’éléments, Larcenet va réussir à conserver une ligne directrice en usant et abusant de la répétitivité des situations tout en y insufflant quelques idées tantôt hilarantes tantôt juste amusantes. Bien sur quelques personnages secondaires se greffent à tout ce joyeux foutras qui peut également être un portrait du temps qui passe et du vieil adage « Les vraies légendes ne meurent jamais » à la sauce Larcenet. Coté dessin on a effectivement le style des premiers Larcenet genre Bill Baroud avec peu de détails dans le décor qui peut ne pas plaire à tout le monde dans des histoires structurées de 5 à 6 pages. Comme toute série humoristique, la lecture est vite entamée mais voilà on passe un agréable moment. Ce qui est dingue c’est cette opinion comme quoi l’auteur a juste pris ce sujet tel un pari ou un délire à réaliser et qu’au final on en obtienne un album complet ! Comme quoi…. Enfin bref j’ai passé un bon moment mais ce n’est surement pas non plus inoubliable… Dommage surtout que ce soit aussi court et rapide à lire ! A lire si ça vous passe entre les mains !
Ce Robin des Bois "moderne" ne m'a pas emballé. Je n'ai pas réussi à m'accrocher aux personnages, du coup, l'humour n'a pas été très efficace. J'ai dû rire deux fois et sourire quelques autres fois mais sans plus. L'histoire est originale ; Robin a une maladie d'Alzheimer et il reste isolé dans la forêt alors que la ville est tout près. Ces deux concepts n'ont pas su être exploité de façon à ce que j'accroche. Les personnages sont pénibles, et le décalage entre les trois personnages (Robin, Petit Jean et le shériff) et la 'société actuelle' n'est pas exploité à fond et l'ensemble reste superficiel. Le dessin est pas mal. Un trait épais, caricatural, qui colle bien avec l'histoire. L'ensemble aurait pu bénéficier de petites finitions mais c'est peut-être un choix de l'auteur. Les couleurs restent très basiques mais pas désagréables. Une lecture au final décevante et frustrante car l'humour reste très léger et les situations sont assez faciles et peu drôles, alors que certains passages font preuve d'un talent indéniable.
Un ami m’a prêté cet album hier soir en m’affirmant qu’il l’avait fait hurler de rire. Mouais… Cette lecture confirme ce que je pensais : nous n’avons décidément pas le même humour. Je ne suis à vrai dire pas particulièrement amateur de bd humoristiques en général (exception faite de Calvin & Hobbes). ‘La légende de Robin des bois’ m’a quand même arraché quelques sourires, mais sans plus. La blague sur l’Alzheimer du héros, par exemple, était franchement marrante la première fois, mais j’ai trouvé sa répétition à travers tout l’album prévisible et vraiment lourde. Si le scénario se résume finalement à pas grand-chose et m’a donné l’impression de tourner en rond, le dessin est, quant à lui, plutôt expressif et original. La palette de couleurs est par ailleurs agréable. En conclusion : 2,5/5.
HILARANT ! Cette légende de Robin des Bois est vraiment ma BD d'humour préférée. Je me souviendrai toujours du jour où je l'ai découverte : assise dans un tramway en panne, je ne pouvais m'empêcher de rire aux éclats et de pleurer de rire à chaque dialogue. Moi qui suis plutôt du genre à rire avec des gloussements presque inaudibles, genre bourgeoise engoncée (pas terrible comme rire, hein ?). Alors oui, cet humour décalé ne plaira pas à tout le monde. Mais il faut absolument lire au moins une fois les aventures de ce prince des voleurs atteint de la maladie du sieur Alzheimer : si vous l'aimez, vous la voudrez absolument dans les rayons de votre bibliothèque. Cette BD-antidépresseur devrait être remboursé par la sécurité sociale !!
Les nombreuses productions de Larcenet font parfois peur, avec son dessin léger on peut se dire que c’est vite fait et que ça ne vaut pas le coup. J’avais donc un peu évité cette BD. Quel dommage ! Car une fois ouvert, la surprise est de taille. Evidemment il y a le dessin… Je ne suis pas fan de ce dessin de Larcenet que je trouve trop anguleux, trop brouillon. En revanche il faut admettre une adresse réelle : si les décors sont sommaires la majeure partie du temps, les rares fois où ils sont travaillés cela percute et renforce le scénario. Quand au scénario : c’est une tranche d’absurde complètement loufoque. Comment malgré cette apparence de chaos Larcenet arrive-t-il à tracer une ligne directrice aussi claire et un message aussi fort ? J’avoue que c’est pour moi la grande force de ce récit : arriver à ne pas se prendre au sérieux avec des délires perpétuels (tout de même tarzan zoophile, robin des bois avec Alzheimer, frère tuck pape…) tout en traitant de sujets graves de façon pertinente et non dogmatique… Larcenet est donc d’une adresse déroutante pour toucher son lecteur et transmettre de l’humain dans un monde qui se déshumanise. Le tout sans militer, avec une grosse tranche d’humour, une créativité déroutante et un refus de prise au sérieux des propos. Je dis sans militer mais en réalité c’est encore mieux : il donne l’air de militer, puis se rend compte de la faiblesse et incohérence de sa position militante et relativise. Faire naitre du chaos de son fil scénaristique une histoire cohérente et touchante, je n’en reviens toujours pas. Alors certes le dessin peut laisser à désirer, mais chapeau l’artiste. Cet opus est à mon sens avec Le Combat ordinaire ce qu’il a fait de mieux. A lire et relire.
Je suis fan de Larcenet et je rangerais ce one shot dans la catégorie des "pas mal mais peut mieux faire". J'ai ri mais surtout à la fin. Plus généralement le début m'a déçu au niveau du scénario. Alors que le final est exactement dans la veine que j'apprécie chez Larcenet : l'émotion à fleure de peau. Pour ceux qui aiment son style de dessin, je pense qu'ils ne seront pas déçus. Le traitement de la couleur pour les cases avec le shérif est remarquable.
Mon premier Larcenet ! Jusque là j'étais toujours trop rebuté par le style du dessin qui ne m'attirait vraiment pas. Je dois avouer que je me suis bien amusé tout au long de ma lecture, les péripéties de ce robin des bois vieillissant et atteint de "l'affection du sieur Alzheimer" m'ont bien fait rire. Les personnages secondaires sont tous plus truculents les uns que les autres, avec une mention spéciale tout de même à notre tarzan zoophile ! La fin est plutôt surprenante et même assez brutale, je ne m'attendais pas à une telle chute. Note : 3,5/5
Voici un Larcenet bien délirant. Je me suis beaucoup marré pendant la lecture de "La Légende de Robin des Bois". Larcenet sait vraiment comment créer des personnages délirants et de situations totalement décalées. Mention spéciale à Tarzan que je ne verrai plus de la même manière. Évidemment, comme ce sont des histoires courtes, certaines m'ont fait moins rire que d'autres, mais globalement j'ai bien adoré. Sans aucun doute mon Larcenet préféré avec Bill Baroud et Nic Oumouk.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site