Big Head

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Plus phobique que Spiderman, plus moral que le professeur Xavier et plus niais que Robin, Big Head n’est vraiment pas à l’aise dans ses baskets. Affligé d’une timidité maladive, envahi de doutes et de questionnements, Big Head n’en tient pas moins la dragée haute à toute une armada de super vilains tous plus bêtes les uns que les autres.


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Ainsi défile sous nos yeux éberlués une panoplie de freaks, aux noms particulièrement improbables, comme La Cervelle, le Docteur Doctoro, Le British (et ses agaçantes bonnes manières), La Chevelue ou encore Séductricia, sans oublier le pire ennemi de notre super héros phobique, Power Traider. Dans toute ses aventures, qui suivent fidèlement toutes les structures des récits de super héros, Big head tentera de conquérir le cœur de la godiche qu’il aime et de sauver le monde d’une momie… ou bien de petits rongeurs extra-terrestres. Le Big Head de Jeffrey Brown est LE pastiche définitif du monde des super-héros.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Septembre 2005
Statut histoire Histoires courtes 1 tome paru

Couverture de la série Big Head © 6 Pieds Sous Terre 2005
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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11/11/2024 | Noirdésir
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Je suis amateur d’auteurs indés, européens ou américains, et je suis toujours à l’affut, lorsque je fouine dans les bacs, des petites pépites que ceux-ci peuvent révéler dans ce domaine. J’étais donc content de découvrir cet album, d’un auteur que je découvre. La présentation laissait augurer d’une parodie loufoque des super-héros. Le ton est effectivement au pastiche. En tout cas l’auteur ne se prend pas au sérieux, et son super-héros, Big Head ne relève que des défis ridicules. Il combat des super-héros d’opérette, aux noms et aux pouvoirs improbables. La façon même qu’a Big Head de mater ses adversaires, à la fois naïve et facile, signe un certain second degré. Le dessin de Jeffrey Brown est très simple, mais lisible. Très marqué par un certain underground, voire proche d’un certain fanzinat, cette simplicité peut convenir à ce style de récit. Mais je suis resté un chouia sur ma faim. Ça se laisse lire, mais j’attendais un humour plus noir ou con, quelque chose qui serait davantage aller vers l’anticonformisme qui pointe ça ou là. Brown suit la trame des histoires de super-héros (en l’allégeant), mais n’écorne pas trop ce monde manichéen (en tout cas pas assez à mon goût). J’espérais plus me marrer en lisant ces aventures d’un super-héros du pauvre. Note réelle 2,5/5.

11/11/2024 (modifier)