Le Merle à l'Alambic
Hamelune, ville de l’alchimie.
Diables et démons Gays et lesbiennes Les petits éditeurs indépendants
L’atelier du Merle à l’Alambic ouvre enfin ses portes ! Vous y trouverez remèdes, onguents, outils, teintures et vous pourrez même y commander une armure ! Cette boutique, c’est le fruit de la collaboration inattendue de deux alchimistes de talent qui veilleront à répondre à vos moindres requêtes… Ensemble, Hilde Sterne et Elke Klarer, anciennes étudiantes de l’Académie, sont bien décidées à se rendre utiles auprès des habitants de la ville en pratiquant l’alchimie à leur manière. Mais le passé de Hilde jette une ombre sur ce nouveau départ…
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Date de parution | 22 Août 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Le Merle à l’Alambic, c’est une histoire qui essaye d’être beaucoup de choses. C’est l’histoire d’Hilde, une héroïne de guerre ayant réussi à refermer le portail vers le monde des démons lors des dernières croisades, qui va accepter de monter une boutique avec Elke, une alchimiste ayant récemment abandonné ses études. Mais maintenir à flot une boutique lorsque sa collègue est une alcoolique notoire et que certaines personnes souhaiteraient voir votre entreprise couler, ce n’est pas chose facile. Voilà, ça c’est l’histoire telle qu’elle nous est présentée de base. Dans les faits, c’est aussi beaucoup d’autres choses. On nous parle pêle-mêle de xénophobie, de traumatisme, d’alcoolisme, d’héritage, de liberté de choisir sa voie, d’une romance saphique, … Le tout, récit de fantasy oblige, accompagné de son lore épais comme un far breton. Un récit tellement fourni, si bien développé et mis en scène, ça peut marcher. Ici, ça ne marche pas. Je pense que c’est surtout un problème de forme et d’exécution. Sur le papier l’histoire a du potentiel, mais le résultat sonne creux. Les évènements s’enchaînent trop vite, l’exposition se fait sans grande subtilité, les personnages passent leur temps à raconter ce qu’iels pensent mais on ne passe pas assez de temps à le ressentir avec elleux, le Happy End sonne vraiment faux, la romance ne convainc pas car la mise en scène préfère nous montrer les protagonistes rougir et se lancer des regards que de vraiment développer leurs sentiments, … Tout ça, encore une fois, à cause de l’exécution et la mise en scène. Je veux dire, c’est quand même un comble que dans un récit centré sur les émois et désirs de ses personnages, une romance qui plus est, je n’ai absolument pas eu l’impression de connaître qui que ce soit en refermant le livre. Si je les connais ce n’est que de manière détachée (un peu comme lorsqu’on lit un article Wikipédia sur une figure historique). Je n’ai pas vraiment aimé les dessins. Leur problème principal est que je les trouve peu lisibles, certaines cases sont vraiment trop fournies et les traits épais n’aident pas. C’est dommage, je les trouvais quelques fois jolis (la couverture et les images entre les chapitres m’ont plu par exemple). Bref, quelques bonnes idées sur le papier mais un mauvais résultat. Peut-être suis-je trop dure. A voir ce que quelqu’un d’autre en dirait.
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