Le Jour des Magiciens
Une histoire de magie habilement glissée dans notre vie de tous les jours
Auteurs italiens Berlin
Anja a 5 ans lorsque son copain, Drazen, est enlevé par un aigle dans les cieux... 12 ans plus tard, Anja est une jolie jeune fille, heureuse, amoureuse. Elle se décide à oublier Drazen et les rêves étranges où elle le rencontre encore parfois, afin de mieux croquer son présent à pleines dents. Mais Drazen, lui, ne veux pas l'oublier. Dans la tour solitaire où il poursuit ses études de magie, ses rêves avec elle sont la seule trace de sentiments interdits à un futur sorcier.
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Date de parution | Septembre 2003 |
Statut histoire | Série terminée 5 tomes parus |
Les avis
A propos de cette série que j'ai lue suite aux avis précédents, certains faisaient allusion à de l'heroic fantasy ainsi qu'à Jodorowsky. Je me réjouissais d'avance mais après ma lecture j'étais plus que surpris. Je suis revenu sur le site pour vérifier que je ne m'étais pas gouré, mais non. J'ai l'impression que nous n'avons pas lu la même chose: d'heroic fantasy, point ! Quant à la référence à Jodorowsky, je cherche encore. Quoi qu'il en soit voilà une série qui ne m'a pas spécialement emballé. Le scénario nous balade d'un monde à l'autre avec le même refrain des gentils magiciens contre les méchants. Au milieu de tout cela, un jeune gars formé à la magie en trois coups de cuillère à pot et une jeune fille ballottée par les événements. Ça se lit gentiment mais a l'issue des cinq tomes il ne reste pas un souvenir impérissable. Le dessin est correct, sans plus. Série sans grande audace, ce n'était sans doute pas le but, mais dans le genre fantasy, il y a mieux, beaucoup mieux.
J’ai dévoré les deux premiers tomes de la série. Ce n’est pas de la très grande bd mais un très bon divertissement. Le scénario est au poil, féerique sans être guimauve ni trop manichéen (un peu quand même…), le dessin est plutôt bien foutu malgré une mise en scène un peu plate par moment. Mais cela se lit avec un réel bonheur. J’aime beaucoup le contraste entre le caractère contemporain du récit et sa part "fantasy". L’articulation entre les deux (passant par le monde du rêve) est plutôt subtile et originale. J'espère que la suite sera du même tonneau. Ajout après la lecture de l'intégralité de la série : L'aventure, malgré quelques errements scénaristiques dans les deux derniers tomes, tient ses promesses et reste intéressante jusqu'au bout. Un bon 7/10 pour une série qui, sans être un chef d'oeuvre indispensable possède son indéniable part d'originalité.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Cet avis est donné après la lecture de l’intégralité des cinq tomes. J’ai adoré cette histoire et l’univers imaginé par La Neve. Dans un monde contemporain (ou assimilé, 2003, date d’édition du premier tome) le scénariste nous a concocté une trame fantastique à base de magiciens ignorés du grand public. Nous allons suivre les péripéties – ça n’est pas un vain mot – de l’un deux, le jeune Drazen. Une partie de la fin aurait pu éviter certains classiques du genre mais il y a suffisamment d’originalité dans l’autre partie et surtout dans l’ensemble de la série pour obtenir la très bonne note de 16,37 / 20. Le dessin est très bon lui aussi, Jodorowski rendant d’ailleurs un bel hommage à Nizzoli pour son œuvre. Le look des magiciens masqués est très bien imaginé et réalisé. Au final un beau trait bien mis au service de l’histoire. De plus, chaque album fait 56 pages, quand la qualité est là, je dis merci. A coup sûr, une série à lire et à conserver.
Nous avons droit à une ouverture très académique quant au récit mais qui a au moins le don de susciter de l'intérêt. Point d'audace technique mais on insiste sur le cheminement des deux personnages principaux qui ont été séparé brutalement. On oscille entre une vie urbaine dans le Berlin des années 90 et un monde fantastique au milieu d'une île déserte gardé par des Mages. Le dessin est un peu grisâtre, presque quelconque. Il manque un peu de souffle et du style à cette plongée fantastique dans le monde des magiciens. Faute de vraiment surprendre, cette bd assure tout de même son minimum d'efficacité pour nous tenir en haleine. Je dirai que le charme n'opère pas autant que le suspense nous tient. Un divertissement tout de même recommandé.
J’ai passé un bon moment après la lecture des 2 premiers tomes cette série. Les dessins (et les couleurs), sans être exceptionnels, sont agréables et l’univers imaginé mêlant le réel et le magique est assez cohérent. J’ai un bon a priori sur le scénario même si il est difficile à juger à ce stade puisque beaucoup d’incertitudes persistent. Pour l’instant, sans être génial, c’est très agréable et je donne un 4/5 généreux en espérant être à la fois conforté et surpris par la suite de cette histoire sur laquelle je garderais un œil attentif.
Quand je l'ai vu, j'ai tout de suite pris cette BD ! Le titre m'a attiré car j'adore l'héroïc fantasy... Les magiciens et le reste ça me passionne... La couverture était aussi très alléchante : le dessin est magnifique. Mais je dois avouer que les dessins à l'intérieur sont beaucoup moins réussis... Néanmoins, l'histoire est originale et prenante... J'ai hésité à conseiller l'achat car je pense qu'il vaut mieux le louer.
Un achat impulsif, l'envie de dépenser des sous, désir de découvrir un album sans en avoir lu une seule critique... et puis la couverture aussi, magnifique. Claire, presque transparente, comme un dessin sur papier calque aux couleurs douces et légèrement effacées. C'est un premier album, avec toutes les maladresses que cela implique, comme un découpage académique un peu rigide qui énerve dans les premières pages mais auquel on finit toujours par s'habituer, ou encore une mise en couleurs hélas différente de la couverture. Mais le charme de l'histoire, ce sentiment de magie indéfinissable qui traverse les pages, la candeur des personnages et la tristesse qui les enserre, tous ces détails si justes sur l'amour et la perte des êtres que l'on a adorés, font que l'on adhère, sans condition, à la poésie d'un récit généralement exploité par la littérature de fantasy et qu'il est bon de découvrir dans une bande dessinée de grande qualité. Si vous avez lu (et donc aimé) le formidable triptyque de Philip Pullman, "A la croisée des mondes", ainsi que, dans une autre mesure, le cycle de La Tour Sombre de Stephen King, cette ouverture du Jour des magiciens assure la continuité des récits subtils et mélancoliques, emprunts de mystères et de poésie. C'est évanescent, presque impalpable, et très étonnant car il n'y a là en somme rien de très original. Le dessin, annonciateur de futures mises en pages somptueuses, se cherche encore et offre tout de mêmes de jolies compositions, et le scénario quant à lui n'est ni réchauffé ni follement audacieux. Les auteurs ont trouvé un juste milieu, un équilibre délicat et maîtrisé entre le classique et la petite pointe personnelle, qui fait de ce premier album l'introduction idéale à une grande histoire.
C’est rafraîchissant de découvrir une version contemporaine du genre Héroic/Fantasy. Le dessin de Nizzoli est simple, épuré mais beau et efficace. On sent toute la puissance du traître Lancaster, tout le potentiel du jeune Drazen retenu prisonnier dans une forteresse hors du temps, et toute la fragilité d’Anja. Cette dernière, après avoir espéré le retour de Drazen pendant 12 ans, décide de ne plus l’attendre, et de vivre pleinement sa vie de jeune femme. Malgré toute sa détermination, elle ne parviendra pas à mettre fin à tous les phénomènes étranges qui ont entourés son enfance et son adolescence, car le machiavélique Lancaster a besoin d’elle. Ce premier tome contient plusieurs scènes très originales et très intenses. Le prochain tome est, pour moi, vendu d’avance
Oui, bon, le dessin est très particulier, d'une rondeur très enfantine qui m'a fait hésiter au début, mais à laquelle on se fait bien ; les couleurs sont elles aussi un peu spéciales, en particulier la couverture qui est un "chef d'oeuvre" dans le genre : elle attire immédiatement l'oeil de par ses tons roses très Barbie, et le repousse ensuite lorsque l'horreur de la chose atteint le cerveau... Lovecraft n'aurait pu inventer mieux, genre L'indicible rose ou le mythe des grands anciens roses... Hum, je m'égare (du nord, ah ah). PAF ! La régie vous prie de nous excuser de cette interruption momentanée des programmes. Donc... Oui, donc à part ça l'histoire a quelque chose d'original, mais à vrai dire, les magiciens et la fantasy ça me gave un peu. Alors oui, il s'agit de ce courant de la fantasy qui mélange le monde réel et l'univers magique. Oui, il y a l'idée intéressante (quoique pas très développée ici) que les inventions ne marchent que grâce aux mages. Oui on trouve une (petite) réinterprétation de faits historiques. Oui encore, l'histoire se lit plutôt bien... Mais bon, ça me laisse finalement un peu froid : ça se lit et ça s'oublie. Et puis pour l'instant je trouve ça rapide par moment... On ne perçoit pas beaucoup d'émotions là où on devrait, les sorcières sont là un peu comme ça, sans grand intérêt ni sans qu'on comprenne trop pourquoi, etc. Il y a plein de petites choses dans cet album qui font qu'il ne m'a pas passionné. Mais sinon dans l'ensemble ça se lit bien, et ça peut facilement plaire...
Ca commence bien, même si j'attendrai la suite de la série pour en être vraiment sûre. Des dessins un peu maladroits mais clairs et sympathiques, et une histoire très convaincante. Même si l'idée que les magiciens sont parmi nous commence à être plus que trop utilisée, elle est ici fort bien traitée, avec une touche d'originalité et de sentiments très agréable : Anja, le personnage principal, n'a aucun pouvoir ni ambitions déplacés. Pourtant, elle va se retrouver aux prises avec une histoire dont les enjeux la dépassent de beaucoup, et c'est cela, plus que les "effets spéciaux" ou les débauches d'étrangetés qui donnent envie de voir bientôt sortir le second tome.
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