Whiskey & New-York
Julia Wertz quitte la côte ouest des États-Unis pour les rues inhospitalières de New York. Une autobiographie graphique qui raconte son quotidien avec un mélange d’humour et de sincérité. À travers ses expériences, elle aborde des thèmes comme l’alcoolisme, les relations humaines et ses questionnements personnels.
Autobiographie La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants New York
Whiskey & New York de Julia Wertz est une plongée dans son quotidien à New York, un mélange d’aventures urbaines, de réflexions personnelles et de moments de vie parfois drôles, parfois amers. À travers son installation dans la ville, Wertz partage ses hauts et ses bas, sa relation compliquée avec l’alcool, et ses tentatives de trouver un équilibre dans un environnement à la fois stimulant et impitoyable. Le récit alterne entre anecdotes légères, comme ses explorations de bâtiments abandonnés ou ses interactions cocasses avec des New-Yorkais, et des moments plus profonds où elle se confronte à ses propres failles. Son humour caustique et son autodérision rendent le ton unique, mais sous la légèreté, on devine une quête sincère de sens et de réinvention personnelle. Le dessin en noir et blanc est simple mais expressif, capturant à la fois l’énergie de New York et les détails du quotidien. On y trouve une vraie authenticité, à la fois dans le trait et dans les histoires racontées, qui donnent un aperçu nuancé de la vie dans cette ville. Plus qu’une simple autobiographie, c’est un portrait brut et attachant d’une jeune femme qui tente de naviguer entre ses contradictions et les défis que la vie lui impose.
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Editeur
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Genre
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Public
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| Date de parution | 17 Octobre 2016 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Ce que j'aime bien avec Julia Wertz, c’est cette honnêteté qui traverse l'ensemble de ses albums. Ici, une fois de plus, elle ne cherche pas à se donner le beau rôle, et c’est précisément ce qui rend son récit si attachant. Elle raconte son quotidien à New York avec une franchise désarmante, mêlant anecdotes drôles et moments plus sombres sans jamais tomber dans la complaisance. C’est une autobiographie qui ne triche pas, et c’est ce qui lui donne toute sa force. En tous cas c'est ce que j'apprécie souvent le plus dans une autobiographie. Son humour est un mélange subtil de naïveté et de causticité, toujours bien dosé. On rit de ses maladresses, de ses déboires, mais on est aussi touché par sa lucidité et cette façon qu’elle a de mettre le doigt sur des vérités simples mais percutantes. Derrière les blagues, on sent une vraie sensibilité, une intelligence qui s’exprime autant dans ses réflexions que dans son regard sur les petites choses du quotidien. Le dessin, en noir et blanc, accompagne bien le ton du récit. Sobre, presque minimaliste, je ne suis pas le plus grand fan de ses personnages tous un peu pareils mais j'aime beaucoup la manière avec laquelle elle saisit NYC. C'est ce qu'elle a continué à faire d'ailleurs dans Les Entrailles de New York en perdant ce côté personnel que j'avais aimé dans "Les imbuvables". Disons que c'est un peu comme avec Lewis Trondheim, on ne vient pas forcément chez Julia Wertz pour voir de beaux personnages dessinés. Au final, c’est une immersion dans une vie à la fois ordinaire et unique, racontée avec une sincérité rare. C’est drôle, touchant, parfois un peu piquant, mais toujours profondément humain. J'aime beaucoup.
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