Outlaw
Jason, un jeune croque-mort rêveur et naïf, décide un beau jour de changer de vie : il veut devenir le plus grand outlaw de l'Ouest ! Réunissant une équipe incroyable, un vieillard alcoolique, un bûcheron illettré, un ancien esclave revendicatif et une jolie chanteuse sans talent, il décide se lancer dans une aventure insensée : attaquer la célèbre banque de Dodge City !...
Académie des Beaux-Arts de Tournai Croquemorts et fossoyeurs Le western (pour de rire)
Jason apprend par sa mère sur son lit de mort que son père est vivant, contrairement à ce qu'elle lui avait dit durant toute sa vie. Elle lui donne le nom d'un homme le connaissant. Jason décide donc de partir à la ville chercher son père. L'homme dont lui avait parlé sa mère s'avère être un ivrogne comme on en fait peu. Il lui fait croire que son père était le plus grand hors la loi que l'ouest ait connu. Jason décide donc de suivre les trace de son père : devenir à son tour un outlaw. Alors qu'il engage des complices, la mère de Jason fait des apparitions histoire de bien lui rappeler le but de son voyage.
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Date de parution | Janvier 2001 |
Statut histoire | Série terminée 4 tomes parus |
Les avis
C’est un petit western sympathique. Je l’aurais sans aucun doute mieux apprécié si l’ensemble était resté du même niveau que les deux premiers tomes, clairement les plus dynamiques, très rythmés, avec des bons mots qui fusent et quelques running gags réussis. Les deux suivants sont plus inégaux, se renouvèlent moins. Sans être ratés, ils m’ont moins intéressé, c’est dommage. Mais ça reste quand même une lecture agréable. Nous suivons Jason, jeune homme naïf à la recherche de son père, entouré d’une brochette improbable et hétéroclite (une jeune femme qui essaye de percer dans la danse de saloon, un asiatique syndicaliste, un vieil alcolo et un gros barraqué peu causant). Les running gags autour de Smithy l’alcoolique qui boit tout ce qui dépasse les 10 degrés, l’organisation de vieilles rombières assassines dynamisent l’intrigue (plus dans les deux premiers tomes donc). Contrairement à certains posteurs précédents, j’ai plutôt bien aimé le dessin. Le trait un peu crado, avec des tronches qui donnent un air de musaraigne à certains personnages, c’est original et c’est bien passé pour moi. Et j’ai aussi bien aimé la colorisation, les tons passés, marrons qui dominent. Même si le niveau baisse un peu à mi-chemin, cela n’en reste pas moins une lecture très sympathique. Note réelle 3,5/5
Mais ça tire vers le bof plus, plus; ben oui, il ne suffit pas d'avoir des gueules d'atmosphère pour faire un truc fabuleux. Le dessin ici n'est pas trop mal, encore que ce ne soit pas trop mon préféré, mais bon. En fait tout cela est très sombre et puis ça ressemble beaucoup à la famille Adams avec un petit côté lunaire notamment pour le personnage principal, Jason. En fait je ne sais pas trop comment dire ça sans choquer personne mais l'ensemble des personnages ont des têtes de débiles ou de psychopathes. Après , ben non c'est pas du western même si ça se passe dans l'ouest américain, car il manque les codes, ou s'ils sont là en filigranes c'est traité de manière légère et avec un humour que j'ai perçu mais qui ne m'a pas fait exploser de rire ni sourire. Disons donc que c'est un pastiche mais auquel il manque l'humour et la qualité graphique. C'est un genre mais auquel je n'adhère pas.
Encore une histoire qui met à mal le western ; si encore c'était bien fait, ça pourrait passer, mais là c'est limite, car on peut pas dire que le dessin soit joli ; tout est un peu crade, avec des gueules horribles et des couleurs ternes qui donnent un aspect morose et parfois un peu déprimant. Sinon, c'est assez délirant dans le sens virevoltant, il s'y passe plein de trucs, chaque album étant une étape au sein de milieux différents de l'univers westernien dans le parcours de Jason pour retrouver son père, accompagné de sa clique de bras cassés. C'est donc plein de folie tout en récupérant des standards du western. Je n'ai pas trouvé l'ensemble vraiment drôle, à part 1 ou 2 trouvailles, sinon c'est calme plat de ce côté. Je ne me suis pas vraiment ennuyé à la lecture, et j'ai pu lire les 4 albums à la suite. Mais le plus embêtant, c'est que je n'accroche pas vraiment, en grande partie à cause du dessin qui me bloque ; pas assez amusant pour m'attirer, pas assez joli pour me retenir, j'étais à 2 doigts de refermer l'album quand j'ai découvert le graphisme... Pour un fan total de western comme moi, c'est très bizarre, mais ça encore je pourrais le surmonter ; le hic, c'est que ça ne peut pas m'intéresser si le dessin n'est pas à la hauteur. Les bonnes notes données à cette série achèvent de m'interloquer, je ne les trouve pas méritées.
Je suis de ceux qui ont aimé le dessin de cette série. J'aime particulièrement la gueule que le dessinateur fait à ses personnages. C'est un vrai délice visuel ! Le scénario reprend la plupart des situations éculées du western (les voleurs de banques, la guerre de sécession, la ruée vers l'or) et y ajoute un humour totalement délirant. J'aime surtout la mère morte qui revient hanter le héros. Plusieurs passages sont très drôles et la seule chose que je regrette est que la série devient un peu moins passionnante dès que le héros retrouve son père. Et puis il manque un peu de charisme. Il est plus un spectateur qu'un vrai protagoniste de l'histoire. Malgré ça, cela reste un des meilleurs western que j'ai lu même si ce n'est pas tout à fait un vrai western. C'est plus une comédie qui flirte entre l'hommage et la parodie.
Plaisant, indéniablement plaisant ce petit western décalé, qui bénéficie du savoir-faire de deux valeurs sures de la bande dessinée actuelle. Au scénario : Dieter, un artiste que je connaissais mieux pour ses récits sombres (dont ses nombreuses associations avec Moynot), mais qui m’avait déjà convaincu par le passé de ses qualités « humaines » et « émotionnelles » grâce au merveilleux « Julien Boisvert ». Avec Outlaw, on peut dire que l’artiste se lâche ! Ce western déjanté n’hésite pas à flirter avec l’absurde, et les personnages dont l’artiste peuple son récit ne sont pas piqués des vers. On est souvent proche de la grosse farce, mais à aucun moment le récit ne tombe dans le grotesque. Dieter est toujours attentif à l’humanité de ses personnages, qui, par conséquent, sont non seulement amusants mais aussi, selon moi, attachants. L’intrigue est intelligemment développée, et permet de revisiter tous les standards du western (et des hors-la-loi) en quatre petits tomes. Cette œuvre tient donc autant de l’hommage que de la parodie, … et n’hésite pas à intégrer des éléments pour le moins saugrenus. Aux crayons : Fourquemin, un artiste au style incomparable qui a très rapidement fait école. Le trait de l’artiste est on ne peut plus expressif. Ses visages sont très caricaturaux, mais ils gardent une certaine candeur qui ne cesse de me charmer. Ses décors ne sont pas avares de détails et bénéficient de cette même souplesse du trait. L’ensemble est aussi riche que lisible, et c’est souvent un régal d’un peu s’attarder sur une planche (un peu, seulement, car le scénario de Dieter ne tarde pas à nous rappeler à l’ordre). La colorisation est particulière, et favorise les teintes monochromes, ce qui donne à la série un style vieillot très agréable. Un peu comme si cette histoire nous était contée à partir de vieilles photos jaunies aux teintes sépia, choix judicieux qui ne peut qu’engendrer une grosse bouffée de nostalgie (alors que l’histoire est plutôt déjantée, je vous le rappelle). Une réussite, incontestablement !
Je dois avouer avoir eu beaucoup de mal avec le style graphique de cette série particulière qui mêle l'humour et le western dans un ensemble à priori très prenant. Jason est un jeune homme (croque-mort de profession) qui vient de perdre sa mère. Elle lui apprend juste avant de mourir qu'il a encore un père vivant. Dès lors, il lui promet de se venger. Le fantôme de la mère acariâtre n'arrêtera pas de le poursuivre dans sa quête. On s'attache vite à ce héros un peu naïf dans un monde où règne la violence des armes. Il va former une équipe de tonnerre pour attaquer une banque et ainsi suivre les traces de son père... C'est très sympa car l'humour est réellement présent. Cependant, tous les lecteurs n'apprécieront peut-être pas ce récit un peu déjanté. J'aime bien ce western un peu décalé. Pour autant, je m'abstiendrais pour l'achat car dans le genre, il y a quand même mieux avec Lincoln.
"Outlaw" ou une autre manière de traiter le western ; en se fendant la poire. Du moins, en essayant de fissurer celle du lecteur… Parce que, franchement, à aucun moment, je ne me suis poilé. Le dessin délirant de Fourquemin et les personnages barrés étaient pourtant là, mais à part quelques sourires par-ci par là, rien de bien hilarant. Je sais pas, j’ai peut-être pas été réceptif, je me souviens pourtant de certains passages absurdes qui en règle général m’éclate mais on voit venir les gags de beaucoup trop loin… Au niveau de l’histoire, j’ai bien aimé le fait que l’on retrouve plein d’univers différent de l’époque ( braquages, ruée vers l’or, guerre de sécession et guerre des gangs ). On retrouve tous les p’tits trucs que l’on aimait voir dans Lucky Luke, le terrain est familier et le fait qu’on ne s’y soit pas balader depuis longtemps est sympathique. Concernant la quête de Jason, celle du père comme dans Julien Boisvert du même auteur, bah bof pareil. Je m’en foutais complètement. Au final, je crois que je me suis un peu fais chier…
Franchement très drôle, absurde, bêtement méchante, décalée... Outlaw est pour moi une excellente BD, où l'incongruité le dispute au ridicule... tordant! Fourquemin n'arrête pas de s'améliorer (que de changements depuis le premier Alban!), les couleurs collent pile poil à l'ambiance. Les personnages sont très attachants (pas mal pour des brigands), Dieter reprenant en quelque sorte le thème du candide dans un univers de brutes qui a fait le succès d'Alban. Bref, cette série a tout pour plaire. :) Et surtout, c'est d'une fluidité... impressionnant. On ne perd absolument rien de l'action, on comprend tout, ça s'enchaîne impeccablement! Moi je dis, y en a qui devraient prendre exemple! Juste que la confrontation avec les patrons de la mine, dans le second tome, aurait pu être encore plus savoureuse si elle n'avait pas tourné si court... mais ce n'est là que détail, une goutte d'eau dans cet océan de talent (fouya, je m'emporte, là :D). A lire, d'urgence!
Je suis perplexe sur cette série. Elle fait sourire mais rarement rire, l'histoire est agréable à lire mais sans vraiment être prenante, les dessins on un style sympa mais sans être sublimes, les personnages sont burlesques et en même temps très clichés. Chaque BD est une nouvelle histoire et peut donc être lue séparément mais je ne comprends pas le fil et surtout le message qu'a voulu faire passer l'auteur, à la suite de la lecture des quatre tomes. Certes la quête du père inconnu, l'émancipation par rapport à la mère, mais.... bon. Bref petit divertissement agréable à lire mais je ne trouve pas que ce soit un grand chef-d’œuvre.
On m'avait conseillé cette série, mais n'étant pas un gros amateur (ni un connaisseur) de western, j'avais quelques réticences à la lire, notamment à cause du dessin, que je n'aimais pas de prime abord. Et puis finalement, une fois qu'on est dedans, ça se laisse lire plutôt pas mal. Une histoire qui sort des sentiers battus, une équipe hétéroclite au possible, un chouya de fantastique... C'est assez sympa. Cependant, on regrette l'absence du "fantôme" du père Jason dans le tome 3 ; de même que l'apparition "tardive" des coyotes roses qui accompagnent Smithy. Le scenario, comme le dessin de Fourquemin (au demeurant assez sympa), baissent un peu dans le tome 3... Mais cela reste assez plaisant. :)
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