Mariko Parade
Bref, ce que je voulais vous dire, Casanova occidentaux… Faites donc un peu gaffe avec les japonaises. La gentille fille que vous avez séduite et qui prend soin de votre solitude… Un jour, c’est sûr, elle disparaîtra… Peut-être en souriant comme ça. Ce sera soudain. Et ça fera mal.
Autobiographie Ecritures Frédéric Boilet La BD au féminin : le manga Love Stories Ohta Publishing Profession : bédéiste
Fin mai 2002, le mangaka français, 42 ans, et Mariko, jeune japonaise de 24 ans et son modèle, partent trois jours sur l'île d'Enoshima afin d'y réaliser des repérages photographiques. Depuis leur rencontre quatre ans plus tôt, Mariko est devenue indispensable au dessinateur, dans son travail comme dans sa vie. La saison des pluies a commencé, les hortensias sont en fleur. Mariko et le mangaka profitent de quelques éclaircies pour parcourir l'île à la recherche du meilleur endroit pour les prises de vue. Les heures de pluie, ils restent dans leur chambre d'auberge, feuilletent les pages des illustrations et histoires réalisées ensemble et se redécouvrent l'un l'autre. (source : www.boilet.net)
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Date de parution | Septembre 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
13/09/2003
| ThePatrick
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Les avis
Mouais ... J'ai comme l'impression d'avoir raté un truc ou qu'il manque quelque chose au récit. Un je-ne-sais quoi qui suffirait pour que le scénario décolle complètement. Là ... j'ai eu l'impression de passer à côté de ce qui a tant plu aux critiques. Le dessin est pas mal du tout, retranscrivant bien les émotions, même si je trouve que c'est pas mal serré comme cadrage. Pour une histoire qui veut prendre son temps, parler de vacances au bord de mer et de relations humaines, je trouve que le dessin ne respire pas assez. Après c'est là une opinion toute personnelle. Pour le scénario, je ne sais trop quoi en penser. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose et en même temps je crois comprendre ce que l'auteur voulait nous faire retranscrire. Mais je suis un peu passé à côté, et finalement je n'ai pas retenu grand chose de la BD. Peut-être faudra-t-il que je la relise pour comprendre ce qu'il y a de si prenant. Mais pour être honnête, je n'en ai pas l'envie pour l'instant.
Je constate avec regret que les oeuvres de Frédéric Boilet ne sont pas très estimées sur ce site, de même que celles de son actuelle compagne Aurita Aurélia (Fraise et Chocolat). C'est dommage car ses oeuvres sont pourtant purement mâtures et franchement adultes. Ce n'est pas de la bd d'action mais d'impression. Sont-ils alors des auteurs incompris ? Je me pose sérieusement la question de ce qui peut déranger alors que le talent explose ... En l'occurence, Mariko Parade raconte la fin d'une romance entre un mangaka français et sa petite amie japonaise qui est également sa muse. Une fleur n'est jamais aussi belle lorsqu'elle est sur le point de fâner. Chez les japonais, il y a plus fort que l'amour : le déclin de l'amour. C'est ce sentiment que nous livre l'auteur à travers son expérience personnelle. Encore une fois, j'ai retrouvé une relation vraie, parfois osée mais toujours charnelle. C'est un traitement tout en délicatesse qui en fait son charme. Il y a une vraie profondeur d'esprit avec un style touchant.
Je suis allergique aux déclarations réductrices sur un peuple, aux préjugés basés sur une expérience personnelle limitée et partielle d’un autre pays… vous savez les « oh je suis allé en vacances à Rome, ben dis donc, les Italiens, ils sont romantiques mais un peu directs, pis alors les Italiennes, c’est des vraies dévergondées », ou encore « ah les Américains, ils sont gentils, mais un peu arrogants quand même » allez paf, tout le monde dans le même sac, sous prétexte qu’on est allé passer ses vacances là-bas, ou qu'on y a travaillé pendant quelques années… Ca fait 9 ans que je vis et travaille en Angleterre, et je me garderais bien de vous parler de l’ « anglais » ou de l’ « anglaise », n’en ayant rencontré qu’une poignée. Désolé, ce genre de détail ne vous dérange peut-être pas, mais moi, ça me hérisse le poil ! Alors forcément, quand Boilet parle de la « Japonaise » et du « Japonais » avec autant de certitude, sur un ton presque condescendant, ça m’irrite. Et comme je suis irrité, j’ai du mal à m’intéresser aux déboires érotico-émotionnels d’une banalité affligeante qui nous sont contés dans « Mariko Parade ». C’est dommage, parce qu’il se dégage une certaine poésie, une certaine mélancolie qui toucheront sans doute d’autres lecteurs… Mais que voulez-vous, « le français expatrié en Angleterre » est toujours comme ça, le cœur de pierre, hermétique à ce genre de choses. Tiens, je vois que Boilet est né à Epinal… rigolo, il était peut-être prédestiné aux images d’Epinal. :)
Hormis le fait qu'on apprend quelques trucs sympathiques sur le Japon, il n'a rien de vraiment intéressant. Les personnages ne m'ont pas touché une seule fois. Le graphique est moche et on a l'impression que la plupart des cases sont des photos. Si c'est le cas, les auteurs sont des exhibitionnistes vu le nombre de scènes de cul inutiles que contient l'album ! D'ailleurs, y a 10 pages ou c'est juste une femme à poil qui nous regarde ! Je trouve le scénario totalement guimauve. On ne fait que suivre le périple d'un couple qui se pose parfois certaines questions sur la vie ou leur relation. Il ne se passe pas grand chose d'intéressant. Je commence à être déçu de la collection « écriture » de Casterman qui ne semble pas contenir beaucoup de bonnes séries. Heureusement que j'ai tout emprunté à la bibliothèque et rien acheté du tout.
Je n'avais pas aimé L'Epinard de Yukiko, j'avais peu d'espoir d'aimer Mariko Parade. Mais devant l'afflux d'avis positifs sur cette BD là, j'ai quand même voulu lui donner sa chance... sans succès. Au niveau du dessin, je n'aime pas du tout la technique utilisée qui, sauf erreur de ma part, semble bien consister à dessiner les contours à partir de photos avant de ne laisser plus que les traits et ajouter quelques ombres et hachures, voire des morceaux floutés de la photo. Et les rares fois où le support d'une photo n'est pas utilisé, les dessins sont ratés. Seuls certains visages m'ont bien plu, parce que ce sont eux qui se rapprochent le plus d'un dessin typé manga, je pense. Quant au scénario... Une fois de plus, c'est la petite vie intime de Boilet, ses relations assez glauques basées sur le sexe et l'amour contrarié qui ne tend que vers la rupture. Scènes banales, scènes de cul offertes comme du pur exhibitionnisme pour appâter le voyeur, dialogues sans intérêt... Ennui pour moi... Car hormis lors du petit passage autour de la phrase "une fleur n'est jamais plus belle qu'à l'instant précis où elle commence à faner", je n'ai strictement pas été touché par ce récit.
« Pour les japonais, il y a un sentiment encore plus fort que l’amour… Le déclin de l’amour ». Cette citation sortie de l’album résume bien son thème et son ton. En lisant ce livre, les amis de Kan Takahama lui ont tous dit la même chose : « il n’y a pas d’action, pas de grands événements, juste le temps qui s’écoule, et pourtant, on quitte le livre avec un poids sur le cœur, presque une souffrance… ». Mariko parade est un très bel album dessiné à quatre mains sur une histoire d’amour que l’on suit au quotidien et qui s’interrompt à son apogée - le genre d’histoire qui laisse dans le cœur un vide impossible à combler.
Arf je sais pas trop comment noter ça. D'un côté j'ai envie d'être indulgent. C'est vrai que c'est une belle histoire d'amour qui est racontée là, et en plus elle est vraie, plein de petits détails, de la sensualité. Mais de l'autre, c'est vrai que c'est un peu "creux", et qu'au final on s'en foutait que c'était la véritable histoire de Boilet, romancée avec de l'eau de rose quand même j'en suis sûr, et on n'a qu'une seule version de l'histoire. Le dessin de Takahama est absolument superbe. Le récit est entrecoupé de petites histoires faites par Frédéric Boilet, dessin et scénar. Je les ai trouvé particulièrement mal intégrées et venant un peu comme un cheveu sur la soupe. Elles n'apportent rien si ce n'est une satisfaction pour leur auteur de les faire lire à un plus large public. Bref une histoire de la vie, sans événement exceptionnel, avec un dessin très réussi.
Le 3/5 s'adresse surtout au dessin. C'est le premier manga "bien dessiné" que je lis. Certains dessins sont tout simplement des oeuvres d'art, notamment les illustrations sur le thème des signes du zodiaque. Mais bon, la vie de Boilet, moi, je m'en fous un peu. S'il y a quelques passages plutôt réussis, le tout traîne un peu en longueur et tombe un peu dans le narcissisme, à mon avis. La morale même de l'histoire me laisse de glace.
"Mariko Parade", c’est une drôle d’expérience. Une histoire entre deux personnes, un homme et une femme, un occidental et une japonaise. On lit la quatrième de couverture et on en connaît déjà la fin. D’ailleurs même sans cela, on sait d’instinct comment cela va finir. Et malgré ça, j’ai été surpris par la dernière scène… vraiment déroutant. "Mariko Parade" c’est une œuvre intimiste, traitée de façon toute particulière. On sent que Boilet est totalement imprégné de la culture japonaise, aussi bien traditionnelle que moderne. Il y a de la poésie, de l’humour léger et de l’amour dans ce récit, désinhibé et pudique en même temps. "Mariko Parade" c’est une tranche de vie au cours de laquelle deux êtres se retrouvent à un tournant de leurs existences. Alors oui, c’est un récit tout en lenteur et en ambiances, empli de détails qui semblent faussement anodins et superflus. Mais ne croyez pas qu’il ne se passe rien parce que le rythme n’est pas haletant. Bien au contraire, c’est ce qui permet au lecteur de bien peser l’intensité de ce qui se passe. L’air de rien, "Mariko Parade" parle de sujets de la plus haute importance. C’est une sensation que j’ai retrouvée en regardant le sublime film de Sofia Coppola, « Lost in Translation ». Le même parfum de non-dits mais de compréhension totale entre deux personnes s’en dégage. "Mariko Parade", c’est une belle histoire. "Mariko Parade", c’est un beau livre, tout simplement.
Pour le coup, je suis plutôt d'accord avec Kael. Je n'ai rien contre les ouvrages un peu nombrilistes, exposant une tranche de vie de l'auteur souvent intimiste, parfois grave (je pense entre autres aux quatres tomes de Larcenet chez Les Rêveurs, Pilules bleues de Peeters...), ou encore (mais de manière plus légère) à Approximativement de Trondheim, lorsque ces ouvrages me parlent, m'apportent quelque chose, me font vibrer. Mais pour le coup, je n'ai pas vraiment réussi à adherer à l'ambiance de Mariko Parade... Tout me semble si loin.. Juste une plainte amoureuse d'un auteur transi, mais qui à mon sens ne parvient pas à passionner, ni même simplement à intéresser. Pourtant, cet album est bien écrit, bien présenté... Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, non ! (encore que...) Mais à la fermeture de cet album, rien ne reste... Je crois que c'est le pire qu'il puisse arriver à une BD à mes yeux. :) Le dessin est sympa, voire impressionnant parfois. Mais je ne suis pas certain de l'utilité, une fois de plus, de montrer l'intimité de la compagne de l'auteur (les pages colorées), sinon pour attiser le côté voyeuriste du lecteur, comme pour réveiller un peu le récit... De très belles pages, certes, dont l'ambiance est claire, par le silence qui l'englobe... Mais qui ne me convainc pas, hélas. Au final, je suis tout simplement déçu... Et un peu frustré, aussi.. Comme si j'étais passé à côté de quelque chose de grand.
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