Maison du Peuple 65

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Venise, 1964. Désormais journaliste à la RTB, Kathleen couvre le Congrès International des Architectes et des Techniciens des Monuments Historiques.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Bâtiments et architectures Bruxelles - Brussels Journalistes Les petits éditeurs indépendants Les Roux !

Elle doit y rencontrer un certain Serge Durand, farouche opposant à la démolition de la Maison du Peuple, chef d’oeuvre du génial architecte Victor Horta. Son emplacement suscite, en effet, bien des convoitises auprès des promoteurs immobiliers qui saccagent alors la capitale belge. Durand lui a promis des révélations fracassantes, mais sa mort aussi soudaine que suspecte le fait taire Maison du Peuple 65 à tout jamais. De retour à Bruxelles, Kathleen est contactée par sa veuve qui lui explique alors que son mari avait mis la main sur le testament de… Victor Horta. Cependant, le facétieux génie y a adjoint un rébus basé sur quelques-unes de ses réalisations les plus admirables. Aidée par Antoinette Legein, une professeure d’université, spécialiste de l’Art nouveau, Kathleen se lance dans un jeu de pistes haletant à travers Bruxelles. Arriveront-elles à sauver la Maison du Peuple et à faire cesser le massacre architectural de Bruxelles ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 08 Novembre 2024
Statut histoire One shot (suite des aventures de Kathleen) 1 tome paru

Couverture de la série Maison du Peuple 65 © Anspach 2024
Les notes
Note: 2/5
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02/01/2025 | Noirdésir
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Je découvre le personnage de Kathleen avec cet album. Si l’éditeur présente l’ensemble comme une série de one-shots se lisant indépendamment, ça peut aussi ressembler à une série (cet album est le sixième mettant en scène Kathleen). Le dessin joue sur un certain classicisme presque rétro, avec une ligne claire un peu revisitée, mais qui fait assez années 1980. Le trait fin et précis est agréable, et les détails sont globalement soignés. Malgré tout le rendu est un peu décevant. En effet, la colorisation lisse un peu trop l’ensemble, et les arrière-plans sont un peu négligés. Mais c’est quand même très lisible. Deville s’est amusé à donner des têtes d’acteurs célèbres (un duo Jean Bouise et Lino Ventura par exemple. Kathleen est journaliste, une sorte de Tintin au féminin, qui se retrouve embarquée dans des affaires louches à son corps défendant, et qui flaire rapidement les coups fourrés. Ici c’est de l’aventure mâtinée de polar, avec des promoteurs véreux qui cherchent à faire disparaitre une construction d’un architecte de l’Art nouveau bruxellois pour réaliser une opération juteuse, en éliminant tous ceux qui pourraient les gêner. La narration, comme le dessin, est un peu old school, dans la tradition du Journal de Tintin période (tendance Jacobs). C’est un peu lent, mollasson, avec un texte parfois abondant. Disons que ça se laisse lire, mais en sus du manque de rythme, les rebondissements sont un peu trop téléphonés. Cette découverte de l’univers créé par les auteurs autour de leur héroïne Kathleen m’a un peu laissé sur ma faim. Ça plaira essentiellement aux amateurs de récits aventure/polar à l’ancienne, et/ou ceux qui prennent plaisir à visiter la ville de Bruxelles. Note réelle 2,5/5.

02/01/2025 (modifier)