HK
L'histoire se passe dans le futur, sur une planète nommé Avalon. Un empire trés puissant, l'axe, envoie des ambassadeurs pour nouer une alliance avec les dirigeants de la planète Avalon. Toutefois, certains jeunes délinquants n'ont pas oublié les tueries qu'avaient fait l'axe 50 ans plus tôt. Ils décident donc une lutte acharnée contre leurs futur dirigeants....
Cyberpunk Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles Jean-David Morvan Manfra ou Franga Séries hélas abandonnées
Petit à petit, l'Axe reprend le contrôle de ses planètes perdues lors des conflits indépendantistes d'il y a cinquante ans. Avalon est de celles-ci... Sur le port spatial minier, chacun accueille le retour des troupes fédératrices à sa manière. Le peuple reste muet. Karl et son cousin Cédrick, petits voleurs des docks essayent de continuer à vivre de rapines malgré le rétablissement de la loi martiale. Lola Sterling (la fille du conciliateur chargé de négocier les modalités de la collaboration avec l'Axe) refuse tout compromis. Elle décide avec des amis fils de ministres ou de hauts-fonctionnaires de monter un groupe de résistance active. Mais ils n'ont jamais connu la violence que dans les livres et se trouvent bien vite dépassés par les événements. Leur rencontre avec les Initials de Karl va leur ouvrir les yeux sur une société injuste à bien des égards. Inévitablement, l'amour naîtra de ce choc social et nourrira les passions de ce drame inter-galactique.
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Date de parution | Mai 1996 |
Statut histoire | Série abandonnée (premier cycle de 5 tomes terminé) 6 tomes parus |
Les avis
Un bordel sans nom niveau édition cette série !! Mon ressenti est identique à celui de Nomad, une œuvre lorgnant vers le pays du soleil levant mais qui me laisse de marbre. Le dessin y est dynamique et plus soigné que dans l’œuvre précitée mais n’est vraiment pas ma tasse de thé. Un récit sf lambda qui me fait l’effet d’un pétard mouillé, alors que je suis bon client des scenarii de Duval dans le même genre. En vrai je n’ai même pas lu la fin, j’en reviens à l’édition, 1er tome lu dans sa version d’origine puis le 1.2 et 1.3 dans la version remaniée. Ça m’a complètement perturbé en plus de ne pas m’accrocher plus que de raison. Pas pour moi.
Voila ce que j'appelle de la BD m'as tu vu qui vous en met plein la tronche avec un emballage hyper moderne mettant en valeur quelques courbes féminines. Et l'intérieur me direz vous, ben j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, en fait j'étais même complètement largué ne sachant qui était qui et de quoi il retournait. Il s'agit donc d'affreux totalitaristes, l'Axe, un nom qui rappelle quelque chose, qui décide de renouer des relations avec une planète genre bucolique; mais les jeunots de ladite planète, Avalon, ne sont pas d'accord et en souvenir des exactions du passé décident de passer à l'action. Soit, mais encore une fois que c'est complexe et autre point le dessin n'aide pas, des cases éclatées mais genre bizarre. Une sorte de manga sous acide l'ensemble peuplé de créature féminines sortie du rêve enfiévré d'un ado regorgeant de testostérone. Une fois c'est sympa à l’œil mais quand il n'y a plus que ça ça devient limite chiant. Messieurs les auteurs vous m'avez perdu en route et votre histoire qui aurait pu me plaire tire trop vers un succédanée de "Carmen Mccallum" et autre sauveur de galaxie. Fin du tome 3, je n'irais pas plus loin.
Assurément ma BD préférée. Je connais HK depuis des années et cette première édition déjà culte au format US. Le dessin de Trantkat (Kevin Herault) est superbe (coup de crayon précis, dessins plein de perspective, formes des personnages amplifiées... Sans parler de la colorisation parmi ce qui se fait de mieux). Je retrouve dans son style du manga c'est certain mais aussi une ressemblance avec le travail de Stan & Vince (que j'adore aussi) notamment en ce qui concerne les effets de perspective, la violence, les "coupes anatomiques" ou les corps généreux des personnages féminins... L'univers futuriste de cette BD est cohérent et bien retranscrit. Son scénario prenant (merci également au talentueux Morvan pour sa participation). La réédition chez Glénat au format franco-belge est encore supérieure en terme de qualité et les nombreux rajouts (d'une qualité technique exemplaire) clarifient encore un peu cette histoire. Dommage que le rythme de sortie soit si lent (fournir de la qualité se paye en temps)... Un timming de publication qui renforce le côté évènementiel de chaque parution. Merci à Kévin pour cette fabuleuse BD et bon courage à lui pour parvenir au bout de ce fabuleux challenge qu'est HK.
Décidément, j'ai du mal avec les séries de science-fiction de Morvan. Tout au long de ma lecture, je n'ai vu qu'un scénario sans intérêt mettant en vedettes des jeunes sans personnalité qui affrontent un système qu'ils n'aiment pas. Et puis j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas de vraie fin, mais c'est peut-être parce que j'ai tellement décroché à ce moment que je n'ai sûrement pas remarqué que c'était vraiment fini. Sinon, les scènes de sexe ne me choquent pas trop (j'imagine qu'à force de regarder des animes remplis de filles à poil, cela me parait normal), mais je n'ai pas trouvé cela excitant. Je n'ai pas aimé le dessin. Je trouve que les personnages sont moches et les décors auraient pu être mieux faits.
Graphiquement, c'est tout à fait mon style. Nous avons droit à un dessin parfaitement dynamique avec une colorisation très évocatrice à son avantage. Je suis agréablement surpris par ce manga à la française. Le récit est centré sur la résistance d'adolescents face aux troupes terriennes de l'Axe qui tente de reprendre le contrôle de planètes perdues lors de conflits indépendantistes. Faut-il y voir une résonnance actuelle à une résistance active contre les excès de la mondialisation? Bref, cette série cyberpunk pousse cette réflexion politique au milieu des combats et scènes d'action spectaculaires. En ce qui concerne les scènes osées, celles-ci n'ont pas lieu tout de suite. Les personnages totalement dénudés dans des poses plus que suggestives vont faire leur apparition soudaine un peu plus tard ce qui nous pousse à cette interrogation: était-ce réellement opportun ? N'y a t-il pas tromperie sur la marchandise qu'on proposait à un public plutôt jeune ? On pourrait légitimement se poser ce genre de questions en notre qualité de parents responsables. C'est la raison qui me pousse à ne pas conseiller l'achat. Il fallait le dire plus tôt si on voulait refaire un genre de Druuna ! Le public ne se serait pas mépris.
Déjà et ce n’est pas rien de le souligner, HK dispose d’une ligne éditoriale fort séduisante. Ne connaissant pas les ouvrages d’origine, il s’agit donc des versions dites « remastérisées » dont je vais parler ici. De belles couvertures légèrement vernis, du beau papier, des textes de Bernard Lavilliers en guise de préambule dont la fameuse chanson sur la vallée de la Fensch où je réside J Bref HK a tous les atouts pour attirer le chaland. Le doué Trantkat qui donne par son vrai nom Kévin Hérault la signification du titre de son œuvre (à moins qu’il ne s’agisse de Karl Hollister le principal protagoniste ?) a profité également de cette nouvelle édition pour ajouter de nouvelles pages, dissocier ses tomes en plusieurs parties et recoloriser le tout. La suite de ma critique expliquera si c’était justifié ou non. HK propose une aventure post futuriste qui n’est pas sans me rappeler Akira ou même Gungrave, l’un de mes animés préférés soit une révolte d’adolescents délinquants dans un monde futuriste à tendance totalitaire avec amourettes et grosses motos. D’ailleurs le contexte politique entre colons et tyrans dans une métropole rappelant un Paris futuriste est loin d’être inintéressant. On sent que l’auteur a pris un certain plaisir à dessiner et ses décors et cadrages sont tout à fait réussis et dynamiques. Il s’agit d’un certain coup de trait rappelant l’école manga sous influence européenne. J’imagine sans mal que ce parti pris peut déstabiliser ou séduire mais ça ne peut laisser indifférent. C’est donc armé de toutes ces belles intentions que je m’immisce dans une lecture agréable car l’ensemble se laisse lire sans déplaisir… D’autant plus que les scènes érotiques deviennent légion et que ça n’est pas désagréable à regarder… MAIS Stop là ! Jetjet réveille-toi !!! En fait je pense tout ce que j’écris plus haut mais je viens d’oublier une chose : HK devient vite lassant et pénible car malheureusement tout ce qui est attractif dans cette bd devient complètement ridicule au fur et à mesure de la progression. Je ne remets pas ces dessins en cause mais la façon systématique de représenter tous les personnages comme s’ils s’étaient échappés de la série Winx Club pour enfants devient insupportable ! Ici tout le monde est beau, bien foutu et bien membré. ;) Les pétasses (désolé de choquer mais je les nomme comme elles m’inspirent dans HK) ont toutes des formes si appétissantes que l’on pourrait se demander où est passée la médiocrité ? Ben il y en a néanmoins dans un scénario qui n’avance pas mais n’apporte rien non plus en termes de sensations sur le long terme. Je me répète mais la lecture est très agréable mais manque complètement de substance comme si entre temps le scénario qu’on nous promet était passé aux oubliettes pour tomber dans des banalités redondantes. Et que dire de cette tête à claques de Karl Hollister ? Ni charismatique ni actif ni très malin, il subit les évènements au gré des pages qui avancent et semble aussi impliqué que moi au fur et à mesure de l’histoire. Le tout est bien souvent vulgaire et les répliques ne sont même pas dignes d’être publiées dans l’almanach Vermot ! :) C’est fort dommage car au final on a la désagréable sensation d’avoir lu une ébauche d’une série qui aurait pu être épatante si l’ambition s'était portée davantage sur le respect des personnages que sur son édition… Du coup le tome « Massilia » du second cycle m’est complètement tombé des mains par une intrigue aussi mince que les strings des demoiselles… Je me fiche éperdument de la suite des évènements mais ne suis pas convaincu par le travail de Morvan & de K.H. qui ferait bien mieux de lâcher son bébé pour un autre projet « scénarisé » car c’est pénible de gâcher un tel talent pour nourrir les pulsions adolescentes. Et pourtant je pensais encore en être un… Allez hop ça me donne envie de relire Dragon Ball ou Akira tiens ! :) Mais sûrement plus du Morvan !
Encore une déception de Morvan, mais il n'est pas seul au scénario, ce qui explique certainement ma désillusion. Pourtant j'ai essayé de m'accrocher à cette histoire, non seulement parce que c'est du Morvan mais aussi parce que j'ai vraiment aimé le graphisme, qui bien que très informatisé est très réussi. Pour ce qui est des visages de style manga, ils ne m'ont pas dérangée et collent à la perfection au style de Trantkat. Les couleurs sont pétantes et super agréables à regarder. Malheureusement je n'ai pas pu accrocher au scénario, je m'y suis reprise à deux fois. Je trouve que cette série s'adresse à un public plutôt jeune et fougueux, disons… encore plein d'hormones, les couilles bien pleines et les petits culs bien fumants. La vie sentimentale ou sexuelle - surtout sexuelle - des personnages prend beaucoup trop de place dans l'histoire et la fait passer presque entièrement à la trappe. De plus, au début du troisième tome on y trouve une pirouette scénaristique assez grosse qui a eu raison de ma lecture. Sans parler du langage souvent assez grossier. En ce qui concerne les scènes de cul, j'ai quand même eu droit à celle du tome 2 et ayant acheté toute la série sur le seul nom de Morvan, j'ai pu voir la fameuse scène de cul de 6 planches du tome 5. Alors oui, ce sont d'intéressantes scènes de sexe bien détaillées qui malgré une approche un peu vulgaire, ne le sont pas au final et mettent surtout en avant le plaisir mutuel. Cela dit, je verrais tout ceci dans une bd pour adulte ou au minimum avec la mention "pour public averti". Petit ajout à mon avis juste pour le fun. Alors comme je suis partie pour parler sexe, je me suis amusée à analyser ce que les autres posteurs pensent des scènes de cul qu'on y trouve. Sur 26 posteurs, il n'y en a que 8 qui parlent de cul ou de sexe, un de "bitte", un "d'amour", analysons le point de vue de chacun : - Rody : "scènes de cul pour ados" - réaliste, et si tous les ados baisaient déjà comme ça, toutes les femmes seraient comblées… ; - Perle : "la splendide illustration des scènes de sexe…" - très féminin comme phrasé, tout en finesse, elle a d'ailleurs choisi un joli pseudo ; - Bab : "gros plan sur le périnée"- dans un style médical… ou plus fleur bleue : "La scène de sexe de plusieurs pages entre elle et Karl est très belle", ne veut choquer personne ; - Ro : "c'est 30% de discussions entre copains, 30% de sexe" - très mathématicien, cartésien, calculateur, à la Big Foot ; - Kosmokat : "les filles ont toutes un trop bon cul, …" - un expert en dégustation ou peut-être juste un affamé ; - Dayau : "les actions s'y enchaînent "bitte à cul" - direct l'animal, aïe ça fait mal ! ; - Olivedetroy parle "d'amour", mais ne précise par lequel, charnel ? C'est peut-être juste timide… ; - Pour finir, Spooky : "Un graphisme léché" et Dély : "Les longues planches assez cul, …" - qui nous offrent un humour freudien, totalement involontaire. - Posteur arrivés après, Jetjet : "les scènes érotiques deviennent légion et que ça n’est pas désagréable à regarder", méthodique, dans un style critique officielle qui peut être lue par tous, doit prendre les choses en main...
J'ai découvert la série au tout début de sa parution, à l'époque où le manga était en plein essor et où les jeunes scénaristes et dessinateurs étaient grandement influencé par la dynamique des BD japonaises. HK fut l'un des premiers essais de ce type : couleurs Photoshop fadasses, scénario pseudo futuriste avec son lot de scènes de cul pour ados, et au final un intérêt artistique douteux. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase fut le tome (je ne me souviens pas du numéro) où les scènes pornographiques furent légion et où la bêtise du tout m'a définitivement fait abandonner la lecture (pas l'achat, je n'aurais jamais acheté "ça"). C'est cette BD qui fait que j'ai de gros a priori maintenant sur tout ce qui porte le nom de Morvan, même si je suis conscient que certaines de ces autres créations valent le détour. Verdict : beuuuuuuuuuuurrrrrrrrrrkkkkkkkkkkkk
Je ne suis pas arrivé à la fin du premier tome. Le dessin est nul (une certaine qualité technique ne saurait masquer un manque total d'esthétique) et l'intrigue sans intérêt, une compilation de poncifs, du déjà vu, etc, etc. Complètement chiant. Ou alors il faut vraiment aimer les gros nichons et les motos, mais c'était pas la peine de faire une BD là-dessus.
J’ai lu HK dans sa version remasterisée, où les couleurs ont été retravaillées et de nouvelles planches ajoutées. Je ne sais pas à quoi les pages ressemblaient avant, mais je salue ce travail car j’ai particulièrement apprécié le graphisme de la série. On sent dans le dessin une inspiration manga, mais ce n’est pas rare dans les BD scénarisées par Morvan. Les couleurs sont plutôt chaudes voire assez flashes. Les bâtiments futuristes sont vraiment une réussite, on s’y croirait presque. Bref j’aime beaucoup et ça donne envie de rentrer dans la BD. Et justement le contenu est bon. C’est vrai que les hommes ont tendance à tous avoir des pectoraux façon bodybuilding et les femmes des poitrines encore plus imposantes que celle de Pamela Anderson, mais l’intrigue est assez captivante. Il y a pas mal d’action, et le scénario est suffisamment bien construit pour être intéressant, surtout pendant les 2 premiers tomes. Le 3 est peut-être un peu en dessous, j’ai l’impression que l’intrigue perd un peu en consistance, que Karl et Cedrick s’en sortent plus ou moins par une pirouette (par rapport à la situation à la fin du tome 2). M’enfin, il n’empêche que j’ai fini la lecture du cycle avec toujours autant d’intérêt.
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