Tadokoro-San

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Une demoiselle de bonne famille s’amourache d’une fille ordinaire ?!


Gays et lesbiennes Les petits éditeurs indépendants Yuri

Tadokoro, une fille ordinaire, dessine toujours dans un coin de la classe. Nikaïdô, quant à elle, est belle, intelligente et la coqueluche de ses camarades. Tout les oppose, et pourtant... ensemble, elles se promènent après les cours, lisent des mangas et basculent doucement vers une idylle secrète...

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Janvier 2024
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Tadokoro-San © Meian 2024
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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31/01/2025 | Deretaline
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L'avatar du posteur Deretaline

Bon, là, c'était clairement une mauvaise pioche. J'ai à l'origine acheté cette série sur le simple postulat, qui m'avait l'air comique ou tout du moins fantasque, que cette série parlait d'une lycéenne très timide mais extrêmement fan de dessins d'actions badass et d'une riche jeune fille populaire éperdument amoureuse de cette dernière. On m'avait dit que le personnage de la riche fille populaire était, ironiquement, une véritable badass dissimulée et que le dessinateur se permettait parfois quelques coups de folies et que son trait était bon. Bon, bah déjà, première déconvenue : je n'ai pas aimé son trait. Oh, pour sûr, quand il dessine des personnages badass il y a effectivement un petit style qui n'est pas déplaisant, mais ces moments sont en fait assez rares et son dessin plus classique ne m'a vraiment, mais alors vraiment, pas plu. Ensuite, deuxième déconvenue : l'histoire. Alors, j'ai effectivement ri, mais je ne pense pas que c'était la réaction voulue. En fait j'ai plus ri de gène face au caractère manifestement "érotique" de la mise en scène (nos deux personnages sont quasiment en permanence aux portes de l'orgasme à chaque regard ou à chaque frôlement de main) et la traduction française, ridiculement surarticulée et mécanique, m'a sincèrement faite rire pour son incongruité. Au début je pensais que c'était un choix pris pour le personnage de Nikaïdo (la riche fille populaire), qui lâchait des envolées lyriques et absurdement ampoulées, mais en fait non, tous les personnages se révèlent en fait avoir été écrits par quelqu'un qui n'a visiblement pas entendu de jeunes lycéennes parler depuis un long moment. Je pensais avoir acheté une comédie, je tombe sur un ecchi ciblant très clairement un public masculin et hétérosexuel que je ne suis pas. Oui, je sais, le yuri ça reste un genre principalement écrit par des mecs hétéros pour des mecs hétéros, donc quelque part je cherchais forcément de l'or dans du fumier, mais que voulez vous, je suis tombée par hasard sur deux trois perles rares il y a de ça quelques années et depuis je cherche inlassablement à revivre cette surprise. Mais cette série fut la goutte de trop qui m'a rappelée que cette quête folle ne vaut pas la chandelle. Je terminerais d'aviser les yuris que j'ai en ma possession actuellement, et après ça je ne lirais (et surtout n'achèterait) dans ce genre que lorsque je serais sûre et absolument sûre de la qualité du produit. Et puis, mine de rien, on voit parfois apparaître des yuris écrits par des femmes saphiques, dont certains m'ont même révélé les us et coutumes des milieux saphiques japonais que j'ignorais. Un jour peut-être viendront-ils dans nos vertes contrées (parce qu'aujourd'hui, à par quelques autrices très précises qui malheureusement ne me parlent que trop rarement, queue de pie). En attendant je relirais mes Bloom into you et mes She Wasn't a Guy, c'est déjà pas si mal. Je mets une deuxième étoile (note réelle 1,5) car je reconnais n'avoir tout simplement pas été le public ciblé, mais que l'on sache que dans mon cœur ça n'est pas passé loin de l'étoile unique.

31/01/2025 (modifier)