Batman - Un long Halloween (Batman: The Long Halloween)
Will Eisner Award 1998 : Best Finite Series/Limited Series Will Eisner Award 1999 : Best Graphic Album: Reprint Avant "Dark Victory", Loeb et Sale avaient signé cette saga en 13 volumes en VO.
Batman BD à offrir Best of 1990-1999 DC Comics Les meilleurs comics Loeb - Sale One-shots, le best-of Serial killers Super-héros Univers des super-héros DC Comics Will Eisner Awards
Gotham City est en proie aux agissements obscurs de la famille mafieuse des Falcone : entre luttes d'influence et contrôles juteux, les caïds de la pègre mènent la ville comme ils l'entendent... Seuls le procureur Harvey Dent et l'inspecteur Gordon osent se frotter à eux, ainsi bien sûr que Batman en personne. Dans ce polar musclé, une troisième partie apparaît avec l'arrivée des ennemis habituels de Batman qui ne vont pas se gêner pour se servir des Falcone et profiter du chaos ambiant dans Gotham City : le joker bien sûr, le pingouin, le chapelier, l'homme calendrier, Catwoman, ... etc... La lutte s'annonce difficile pour Batman et ceux qui croient encore en une loi à Gotham City...
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Date de parution | Octobre 1997 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Glissement du pouvoir - Pour pouvoir pleinement apprécier cette histoire, il faut mieux avoir déjà lu Batman année un. Jeph Loeb part de cette version des débuts de Batman pour élaborer l'impact de Batman sur l'équilibre des pouvoirs dans Gotham. Il utilise donc les personnages introduits dans Year One. L'apparition de Batman dans Gotham remet en cause la mainmise de la famille Falcone sur la pègre, la police et les politiques. Dans le sillage de Batman surgissent des individus fortement dérangés tels que Catwoman qui a défiguré Carmine Falcone, Joker qui semble mû par une folie meurtrière sans raison, Solomon Grundy (une force de la nature), Scarecrow (un homme qui joue sur la peur) et Riddler (???). Au milieu de ces alliances changeantes et des règlements de compte qui en découlent, un tueur sévit dans Gotham abattant une victime à chaque vacance ou jour férié. de son coté, Bruce Wayne tâtonne encore pour parfaire ses méthodes de travail, ce qui le pousse à s'allier avec Harvey Dent et avec James Gordon. Par contre, il n'arrive pas à choisir quelle attitude adopter vis à vis de Selina Kyle. Jeph Loeb et Tim Sale avaient déjà collaboré ensemble sur le personnage de Batman pour trois histoires courtes se déroulant à Halloween (Des ombres dans la nuit) avec un résultat très convaincant. À la demande d'Archie Goodwin, ils reviennent pour cette histoire qui sera suivi par Amère victoire, puis par l'épilogue consacré à Catwoman dans Catwoman à Rome (et bien d'autres pour Marvel). Jeph Loeb entremêle habilement l'héritage de Frank Miller, avec une histoire de gangsters, avec le tissage des premières relations entre les personnages principaux de l'univers de Batman, avec une vraie enquête pour savoir qui est le meurtrier, avec des réflexions sur l'apparition de personnages costumés à moitié (ou complètement) fous dans une ville corrompue. Et il a conçu son histoire en ayant en tête les points forts de Tim Sale. Ce dernier utilise un style qui repose sur de grandes cases (donc peu de cases par page), de gros aplats de noir, des visages qu'il caricature pour les tirer vers le symbolisme, des exagérations physiques qui font ressortir l'aspect d'icones des héros et des criminels. Pour autant son sens de la composition lui permet de capter le mouvement et de s'inscrire dans un art vraiment séquentiel, même à 3 cases par pages. Et Jeph Loeb lui laisse de nombreuses pages pour mettre en valeur ses illustrations. C'est tout à l'honneur de Loeb et de Sale qu'ils arrivent à amalgamer les différentes composantes de leur histoire pour aboutir à un tout cohérent (un petit peu long à mon goût, je préfère Amère victoire dont le rythme est mieux maîtrisé) qui renouvelle intelligemment les histoires de flics et voyous en intégrant harmonieusement des personnages costumés pas si facile que ça à rendre crédibles. Cerise sur le gâteau : Bruce Wayne brille de mille feux dans des scènes le mettant en lumière en tant que Batman, en tant que membre de la haute société, en tant que détective…, sans pour autant en faire un violent psychopathe.
Je ne suis pas un grand habitué des Comics. Jeune, j'ai aimé les films Batman de Tim Burton et ai depuis plutôt apprécié les deux derniers de Nolan (qui demeurent surestimés selon moi). "Un Long Halloween" mêle différents genres : le policier avec l'enquête sur les assassinats en série du dénommé Holiday, le film de mafia et la mythologie des super-héros notamment la naissance de Double-face. L'ensemble est très prenant, mais l'enquête est à bien des égards légère (les rebondissements moins habiles que voués à satisfaire un fan service et s'inscrire dans une histoire de Batman immuable et archétypale), la relation entre les personnages est fort parcellaire (Poison Ivy apparaît, séduit Wayne et disparaît bien vite une fois contrée, sans que l'on soit informé des conséquences de l'investissement de la banque Wayne ; la relation emplie de fascination avec Catwoman est intéressante, mais laissée en suspens, etc.), l'intrigue concernant Dent/Double Face nous mène en territoire connu (certes habilement), les illustrations cèdent souvent à la facilité de ces cases-affiches/couvertures promotionnelles, etc. Bref, une lecture agréable et assez prenante, que j'eus aimé découvrir ado, apparaissant ridicule ici ou là pour l'adulte que je suis devenu.
Un des meilleurs comics sur Batman que j'ai lus jusqu'à présent. Si en plus, on le resitue dans la période de sa sortie (1996), il est impossible de ne pas qualifier cette œuvre de culte. Elle amène ainsi tous les codes de la série avec une enquête sombre et très bien écrite sur fond de guerre intestine entre deux grandes familles de la pègre de Gotham : les Falcone et les Maroni. Harvey Dent constitue également l'un des personnages centraux de cette histoire avec Batman et le capitaine de police Gordon et on suit avec un plaisir non dissimulé sa lente descente vers la folie qui l'amènera à devenir "Double face". La plupart des autres "méchants" de l'univers de Batman sont également présents : Catwoman, le joker, l'homme mystère, Julian Day, Poison Ivy, etc... mais leur introduction reste bien amenée et cohérente avec l'histoire d'ensemble. La chute finale, assez ouverte, conclut plutôt bien l'intrigue et laisse place à l'imagination du lecteur quant à l'identité réelle du tueur en série Holiday. Côté dessin, Tim Sale croque les personnages de la série de l'homme "Chauve-souris" de très belle manière (mention spéciale à la dentition du Joker!) et avec un jeu d'ombres et de couleurs très franches mettant en valeur les décors grandioses de bon nombres de scènes. Certaines pages pleines (au moins deux par chapitre) méritent ainsi que le lecteur s'y attarde pour contempler tout le savoir faire du dessinateur dans le découpage des différentes scènes d'action. Si on ajoute à cela, que j'ai eu entre les mains la très belle intégrale éditée par Black label en 2022 et comportant de nombreux bonus tels que des entretiens avec Christopher Nolan (qui s'est fortement inspiré de l'univers de cette œuvre pour sa série the dark knight, rien que ça...) ou des croquis et dessins de Tim Sale, vous comprendrez pourquoi j'ai été totalement conquis. Un ouvrage que tout fan de Batman doit posséder. Originalité - Histoire : 9/10 Dessin - Mise en couleurs : 9/10 NOTE GLOBALE : 18/20
J’ai lu d’une traite ce gros pavé. Album passionnant, polar bien écrit, fluide et aux rebonds qui captent l’attention du lecteur jusqu’à la résolution de l’intrigue. Le trio Batman, Jim Gordon et Harvey Dent, le procureur, se sont lancés à la poursuite d’un tueur en série qui attend chaque fête du calendrier pour commettre ses crimes. Pistes et fausses pistes se croisent, et le trio patine face à l’impossibilité d’arrêter l’assassin. Le personnage de Batman traverse lui aussi des moments de doute et d’impuissance. Confronté à une mafia « à l’italienne », Batman doit affronter le système tentaculaire du grand banditisme, mais il est rattrapé par les doutes au sein de sa propre équipe d’enquêteurs. Chaque personnage a sa part d’ombre et le camp des bons et celui des méchants ne sont pas aussi étanches qu’il y paraît au premier abord. Même la solution de l’intrigue a sa part d’ombre qui nous laisse un goût d’inachevé. Est-ce le bon coupable ? Le tout est d’une grande maîtrise ! Le dessin tout en ombre et en lumière, au découpage impeccable, est splendide. Rien à dire, c’est vraiment un album majeur.
Et bien ! Voilà un album de Batman qu'il est bien !! (Comme quoi ça existe, ce n'était donc pas un mythe!) L'accroche s'est faite très rapidement, et une fois rentré dedans, impossible de décrocher de ce pavé bien fourni, quasiment lu d'une traite. L'intrigue, savamment distillée, est racontée de façon magistrale. Le gros défaut des albums de notre célèbre héros masqué que j'avais lus précédemment n'est pas présent ici: à savoir que, principalement, les dialogues et la narration sont bien menés et fluides, et sont bien équilibrés avec l'action qui est très présente. Graphiquement, le découpage est aussi une réussite, et le trait allie à merveille sobriété et explosions ponctuelles de fantaisies, comme pour les scènes mettant en jeu le Joker ou Poison Ivy par exemple. J'ai grâce à cette oeuvre pu faire connaissance avec d'autres méchants de Gotham, que je ne connaissais pas: Solomon Grundy, Poison Ivy, le chapelier fou, et l'épouvantail dont le nom m'échappe. La mise en couleur est de bonne facture également, avec quelques bonnes trouvailles comme des nuances différentes lorsque les cases évoquent des scènes hypothétiques par exemple. S'il fallait donner quelques critiques, je dirais que quelques visages se ressemblent un peu trop, entre Bruce Wayne, Harvey Dent, et "Le Boss'', j'ai parfois eu un peu de mal. Autre petit défaut de cette intégrale, plus on avance, et plus il y a de rappels sur l'identité des personnages. Cette astuce a aidé ma lecture à un moment tant il y a de personnages, mais devient lourde et trop redondante sur la fin. Un album très agréable à lire, qui me réconcilie avec Batman ! (290)
Enfin je me suis laissé tenté par ce volume très spécial, un Batman qui pose les bases du personnage, ses premiers pas dans Gotham, ses premiers ennemis, et surtout la création d'un des méchants les plus emblématiques de cette série. J'avoue qu'avant de lire l'ouvrage je mettais des réserves sur le dessin qui ne me convainquait pas plus que ça, mais la lecture fut extrèmement fluide, bien que dans certains pages j'ai trouvé les personnages bizarres (comme par exemple la représentation du Joker ou la cape de Batman qui est tout le temps immense). Mais dans la généralité l'atmosphère est très bien retranscrite, ce qui nous plonge très vite dans le récit et dans cette traque au tueur prenante. De plus les mises en pages sont sublimes et plus d'une case mérite une vision détaillée, bourrée de petits détails -comme la représentation de la dualité d'Harvey Dent- qui rendent la relecture plus intéressante. Le scénario est clairement celui d'une enquête policière, avec ses coupables et ses suspects, son lot de surprises et la joie de chercher par soi-même à trouver le coupable, jusqu'à remarquer que l'on a été bien eu. Cependant, le récit ne s'arrête pas là, ce qui serait compromettant pour une relecture, et intègre d'autres idées, comme les débats entre les protagonistes, les pensées de Batman sur les autres personnages, sans compter des petits moments de tendresse au sein de familles. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est que le récit ne se centre pas uniquement sur Batman et explore largement la vie des protagonistes à côté, comme Harvey Dent et Gordon, ce qui ajoute une touche de crédibilité à des seconds rôles habituellement figurants. Il faut ajouter aussi le développement de la famille du parrain, avec ses bons et ses mauvais côtés. Même chez les "méchants" il y a du bon. C'est très sympathique à lire. Après, il y a deux trois choses que je reproche un peu, mais c'est général aux Batmans (Catwoman qui fait des choses impossibles avec son corps, le fait que personne ne se rende compte de son identité ...), et dans l'ensemble ils passent très très bien dans le reste de la BD. Je reprocherais aussi aux auteurs d'avoir mis en images un beau panel de méchants, ennemis de Batman, ce qui n'était pas forcément nécessaire, comme si chacun devait avoir sa petite apparition. Elles sont cependant très bien gérées, donc ce n'est pas trop dramatique non plus. En bref, c'est une excellente BD, autant à la première lecture qu'au suivante, servie par un dessin très bon et une histoire prenante, qui pose quelques bases d'un univers Batman, et qui se relit tout aussi bien. Je dois dire que je l'ai lue avec assez de plaisir pour commander illico le tome suivant que je m'empresserai de lire.
Enfin j'ai lu cette histoire qui est souvent considérée comme un des meilleurs Batman ! Bon, je suis un peu triste d'avoir lu la suite (Dark Victory) avant celle-ci, mais malgré le fait que je savais le dénouement (quoiqu'il y a quelques surprises !), j'ai été tout de même captivé par l'histoire parce que c'est le genre de thriller qui est captivant même après qu'on sait le coupable ! L'histoire fait pratiquement 400 pages, mais c'est tellement captivant qu'au final le tout peut se lire sans problème du début à la fin avec aucune pause. Le scénario est un bon récit policier intelligent avec des personnages passionnants. On retrouve plusieurs des meilleurs ennemis de Batman dont le Joker qui a les meilleures répliques de tout l'album. Le dessin est un peu spécial. J'aime bien comment tout est noir car cela va à merveille à l'univers sombre de Batman, mais les personnages ont parfois des têtes un peu étranges. Sinon, j'aime aussi les bonus présents dans l'album d'Urban Comics et particulièrement l'interview des deux auteurs.
Je ne suis pas fan de Batman à l'origine, mais les derniers films de C. Nolan m'ont donné envie de me plonger un peu plus dans cet univers. Et pour cause ils sont plus ou moins inspirés par ce Long Halloween. La nouvelle édition me plaît beaucoup. D'aucuns lui trouveront en effet un air de dico, mais moi j'apprécie la belle réalisation qualitative de l'ensemble. Un énorme volume bien présenté avec plus de 300 pages à lire, et de très bonnes critiques sur bdthèque, ça donne envie, alors j'ai craqué ! Eh ben, je n'ai pas été déçu du tout. Le style du dessin m'a d'abord dérouté : je suis très sensible à la qualité graphique et on va dire que le dessin utilisé fait de noir profond et de couleurs ternes, jouant beaucoup sur les ombres, et sur une certaine simplicité du trait mais aussi sur un côté un peu "mal fini" ou inachevé ne fait pas partie de ce qui m'attire au premier regard. Pourtant la magie opère et au bout de quelques pages, on en apprécie que davantage les effets de mise en page particulièrement soignés, les cadrages, les pleines pages etc... Et la palette de teintes utilisée vous plonge dans un Gotham étouffant et glauque à souhait. On retrouve aussi avec un certain plaisir les principaux adversaires de Batman. Avec notamment Catwoman dont le relationnel avec Batman est assez intriguant. Certes on peut considérer qu'ils arrivent un peu à la queue leu leu, à la manière d'un inventaire à la Prévert (notamment sur une planche où ils sont tous rassemblés !!!) ! Cela dit, cette succession d'adversaires reste cohérente avec l'histoire, et n'est pas bâclée pour autant. Et puis pourquoi pas après tout puisque cela entre dans un récit qui évoque une histoire globale de Batman autour d'un fil conducteur qui est une intrigue policière. Intrigue parfaitement maîtrisée d'ailleurs jusqu'au coup de théâtre final ! Bien sûr, les ficelles ont déjà été utilisées mais ça marche à tous les coups, et je me suis vraiment pris au jeu de chercher qui était Holiday !!! Bref... J'ai adoré. Ce livre, c'est un peu "découvrez Gotham, Batman et tout son univers en un tome" ! Et du coup, je signe bientôt pour 'Amère victoire', le second volet de ce diptyque. On peut s'arrêter à un Long Halloween, l'histoire fait un tout. Mais personnellement, j'ai pris un vrai plaisir à lire cet ouvrage, alors j'ai envie de me promener à nouveau dans Gotham en compagnie de l'homme chauve souris !
Un tueur abat ses victimes, appartenant à la pègre, le jour des fêtes de l'année. Batman, Gordon et le procureur Harvey dent ne parviennent pas à trouver qui est le tueur, tandis que c'est l'hécatombe dans la grande famille mafieuse. Je n'ai pas accroché sur toute la ligne, ce qui me laisse mitigé. Déjà le style est plus "comics" que Year One qui lui est assez réaliste (comme sa suite Proie que j'ai beaucoup apprécié). Le Joker avec ses 75 dents et son avion (?!!!), Ivy et ses cheveux en branches, les scènes d'action loufoques, je ne trouve pas que ça colle avec l'univers à la Taxi Driver posé par Year One. De plus Batman est devenu un gros musclé géant, là où dans Year One il est plus réaliste, plus humain aussi car faillible (dans Proie aussi d'ailleurs). L'apparition des bad guys ne sert généralement à rien sinon à étirer le récit, je les trouve souvent mal introduits, juste pour montrer que c'est eux qui vont prendre le relais à la fin, et ça n'annonce pas forcément du meilleur. Après j'ai bien aimé la trame concernant l'enquête sur l'introuvable Holiday. Je devinais la fin à cause du film de Nolan, mais c'est mieux raconté je trouve, et surtout le côté borderline de Dent est mieux souligné que dans le film. On sent le gars perdre peu à peu les pédales. Le dessin a un style particulier très beau pour les personnages réalistes, mais trop loufoque pour certains super-méchants, notamment le Joker qui ne ressemble à rien.
Attention chef d'oeuvre. Voici sans doute le meilleur album de Jeff Loeb et de Tim Sale. Tout est bon ici du scénario au dessin en passant par les couleurs. Souvent considéré comme un Batman année 2 on y découvre un triumvirat exceptionnel. La relation développée entre Gordon, Dent et Batman est excellente et l'on remarque petit à petit le changement de personnalité en fonction des évènements. Le fait que les super vilains soient appelés et considérés par la mafia à cause des actes du Holiday Killer montre le basculement progressif du pouvoir qui passe des mains des familles mafieuses à celles des super vilains. Ce passage est très bien orchestré et ces derniers sont bien mis en valeur à chaque apparition. Le dessin est magnifique, il n'y a rien à dire de plus. Un album a posséder pour tous les fans de Batman et aussi pour ceux qui voudraient s'y mettre.
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