Les Chants du chaos

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)


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Depuis dix ans, les Drévossènes vivent coupés du monde derrière les portes scellées du Haut-Mur. Le prince Ivan traque les errants qui déciment son peuple. Un jour, ses patrouilleurs découvrent, en pleine zone infestée, un étranger venu de l'Extérieur.

Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 15 Janvier 2025
Statut histoire Série en cours 1 tome paru
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Les Chants du chaos © Rue de Sèvres 2025
Les notes
Note: 2/5
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29/01/2025 | grogro
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Par grogro
Note: 2/5
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Dans le cadre de mon travail (qui consiste à acheter des BD pour les proposer à des lecteurs et trices), j’avais mis ce titre sur mes tablettes… pour la retirer aussi sec une fois la chose lue, à moitié certes. Mais c’est ainsi : certains bouquins vous tombent des mains. Pour des raisons diverses, pas toujours très nettes, mais toujours subjectives. Ce qui saute aux yeux, et qui constitue pour l’essentiel les raisons de mon intérêt de départ pour Les chants du chaos vol 1, c’est bien entendu le dessin, et plus généralement l’ambiance graphique forte qui en émane. Tout est fait pour nous mettre dedans : le trait est bien mis en valeur par un choix de couleurs attrayant, appliqué certes à grand renfort de palette numérique, et les pages de chapitre évoquent les vieux livres d’aventures médiévales. L’univers graphique se situe à mi-chemin entre l’Art Nouveau (Mucha notamment) et le folklore d’Europe de l’Est, voire nordique. Pour le reste, je suis désolé mais ce n’est pas très convaincant. Tellement peu convaincant que j’ai jeté l’éponge alors que je m’apprêtais à entamer le troisième chapitre, soit la page 60. Alors qu’est-ce qui coince ? Les dialogues d’abord. Ils sont modernes, trop modernes, quand ils ne tombent pas carrément à côté. En effets, les expressions employées, et cela dès les premières pages, sont des expressions d’aujourd’hui qui tranchent net avec le ton. Des exemples ? « t’es vraiment trop chiante », « maman a déjà assez de boulot », « t’as même pas les couilles de l’abattre de tes propres mains »… Bref ! Ces dialogues, qui plus est souvent trop longs, ne m’ont pas du tout aidé à entrer dans l’histoire. Je n’aime pas ce mélange ancien/moderne. Ou alors il faut qu’il soit utilisé avec parcimonie, comme le coup du plan furtif sur une paire de Converse dans le Marie-Antoinette de Sofia Coppola (bon, dans le cas présent, il ne s’agit pas de dialogue, mais on saisit l’idée). Et qu’est-ce que c’est que ces deux pages (32-33) de dialogues épistolaires façon échange de sms ???? Ca me sidère d’autant plus qu’est créditée en page de titre un ou une certain-e An Keo, « lectrice et aide-dialoguiste, quand même ! C’était bien la peine… Le scénario est mal fagoté. Ça donne l’impression de partir dans tous les sens. On s’attend à ce que cette affaire de contamination et de hauts murs prenne un peu toute la place, avec tout ce qui en découle (enquête, aventures…), mais ça s’enlise dans des considérations familiales longuettes et par trop insistantes. Enfin, les personnages, vaguement immatures quand ils ne sont pas carrément inconsistants… Bref ! Je suis bien curieux de recueillir l’avis d’autres lecteurs (et trices). Mais pour moi, c’est un bel objet, un très bel objet même, mais le tome 2 se fera sans moi.

29/01/2025 (modifier)