Lone Wolf & Cub (Kozure Okami)
Will Eisner Award 2001 : Best U.S. Edition of Foreign Material Un samourai sans maître parcourt le Japon féodal en compagnie d'un petit garçon. Il a pour nom Ogami Itto, et il était autrefois l'un des hommes les plus importants du pays.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII BDs adaptées en film Futabasha Le Japon historique Le meilleur du Manga Samourai Seinen Will Eisner Awards
Un samourai sans maître parcourt le Japon féodal en compagnie d'un petit garçon. Il a pour nom Ogami Itto, et il était autrefois l'un des hommes les plus importants du pays. Mais un complot lui fait perdre son pouvoir et son prestige. Pour prendre sa revanche, il a choisi de devenir assassin et de louer ses services. Ainsi forme-t-il avec son fils Daigoro, le duo Lone Wolf & Cub (Le loup solitaire et son petit). Un grand classique du manga par les créateurs Kazuo Koike et Goseki Kojima.
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Date de parution | Septembre 2003 |
Statut histoire | Série terminée (Réédition en cours) 28 tomes parus |
20/09/2003
| ThePatrick
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Les avis
Posons les bases: 1972, ce manga date de 1972. Comment est-on passé de manga de sabre où on avait la vraie vie de samouraï avec des personnages bien écrits (on a quand même la prouesse ici de faire vivre un personnage de 3 ans quasiment muet dans un monde bien trop violent pour lui avec justesse), une violence bien dosée, et un dessin inventif, à des récits creux uniquement basés sur la surenchère de bagarre et aucun enjeux? Bref vous l'aurez compris j'ai adoré.
Mon libraire m’a conseillé: “un manga fait pour vos goûts, vous aimerez, je suis certain!” J’ai acheté 10 tomes et bien, non, je n’ai pas aimé du tout! Le dessin est plutôt moche: les personnages sont trop indistincts, les scénes d’action ou les moments de réflexion, contemplatifs, sont un ennui graphique! La lecture des épisodes est pour moi pénible, c’est trop répétitif, sans le moindre interêt, même s’il s’agit d’une série supposée retracer le Japon des samurais et des shoguns. Bref, je n’ai rien senti ou appris de nouveau. J’aime beaucoup la culture japonaise (la philosophie, le cinéma, les animations aussi, les gravures anciennes et même quelques artistes contemporains). Hokusai, D. T. Suzuki, R. Sakamoto, A. Kurosawa, sont des références géniales et obligatoires pour moi… pas ce manga. Je suis né trop vieux peut-être... En plus, je trouve le petit garçon très agaçant et son exposition (ou collaboration) a la violence complètement absurde. Je ne donne pas une étoile par une seule raison: j’ai dèjá vu pire en manga et pas seulement...
Lone Wolf & Cub, c'est assurément l'association de deux talents et la production d'une série hors du commun. Le talent du dessinateur d'une part : la finesse du trait, le souci du détail et la capacité à dessiner aussi bien la luminosité de la neige, la fraicheur ou au contraire l'oppression d'un jour de pluie, la quiétude comme la violence de l'eau, la clarté du jour, l'obscurité de la nuit, l'anatomie humaine et animale (les chevaux au galop, la main qui tient le sabre) et tout ceci avec un très bon rendu du mouvement (même si certaines scènes sont parfois difficiles à décrypter). Que dire sur la technique du sumi-e utilisée pour les quelques premières pages de chaque histoire sinon que c'est tout simplement magnifique ! Le talent du scénariste d'autre part : une relation père-fils incroyable et une imagination sans borne pour trouver, encore après une vingtaine de volumes et plus d'une centaine d'histoires, des idées pour raconter des tranches de vie ou des assassinats sanglants et bien ficelés ou simplement l'honneur, l'orgueil, l'esprit de vengeance ou la fierté dans la société japonaise de l'époque. Autour du tome 17, on entrevoit dans certains chapitres une facette profondément humaine d'Ogami Itto, quand il croit son fils en danger de mort ou qu'il doit affronter un de ses anciens élèves. Après avoir assisté à tant de violence et maîtrise de soi de sa part, c'est d'autant plus fort et émouvant. La mentalité de Daigoro est parfois dérangeante mais les histoires qui tournent autour de son personnage sont toujours surprenantes. Comme le laisse présager le thème de cette série, il y a beaucoup de sang versé, mais sans pour autant tomber dans la boucherie-charcuterie comme c'est le cas dans l'Habitant de l'infini. L'assassinat en lui même est souvent court et efficace, tout est dans la préparation, la mise en scène, la traque, la ruse et les regards échangés. J'admire vraiment la capacité qu'ont certains auteurs et dessinateurs à pouvoir tout exprimer ou presque par le dessin, les attitudes et les expressions. Décembre 2008 - Petit complément après la lecture des tomes 20, 21, 22 et 23 : l'histoire du loup solitaire et de son fils se divise en fin de compte pour l'instant en deux parties : une première partie avec les assassinats rémunérés pour accumuler de l'or puis une deuxième partie avec le retour à Edo et la (tentative de) vengeance proprement dite du clan Ogami contre le clan Yagyu. Et cette deuxième partie, et notamment les 4 derniers tomes que j'ai lus, sont d'une intensité croissante voire même exceptionnelle pour les derniers, qui font intervenir notamment dans un rôle de premier plan un empoisonneur fourbe et ignoble. Un vrai régal et un suspens toujours aussi prenant. Vivement la suite ! Août 2009 - Les tomes 24 et 25 sont sortis et je n'en reviens toujours pas que la tension et la qualité de cette oeuvre puissent continuer à grimper de la sorte. Plus que 3 tomes avant la fin et s'il ne se passait pas 5 ou 6 mois maintenant entre la sortie de chaque volume, je retiendrais presque ma respiration jusqu'au prochain... Graphiquement, c'est parfois tellement beau que c'en est émouvant. Juillet 2010 - Plus qu'un tome à se mettre sous la dent et on aura le fin mot de cette épopée grandiose. Les derniers chapitre mettent en scène les "herbes", ces espions à la solde des Yagyu qui depuis des générations se sont installés dans des villages et y ont vécu comme si de rien n'était. Je trouve le chapitre de leur "éveil" absolument magnifique. La force qui se dégage de ce récit et de ses deux personnages principaux est tout simplement incroyable... Dire que tout ça va bientôt s'arrêter :(( Septembre 2010 - après lecture du 28ème et dernier tome : définitivement culte... cette fin n'aurait pas pu être plus belle... :::((::
Au début, je n'aimais pas beaucoup Lone Wolf & Cub. Je trouvais que les histoires n'avaient pas grand intérêt et que le dessin était très moche, en particulier les couvertures. Puis, vers les tomes 7-8 j'ai commencé à accrocher à cette série. Il faut dire que c'est vers ces deux tomes qu'on a droit à l'intrigue principale qui est très passionnante. D'ailleurs, les histoires qui ont un rapport avec cette intrigue sont celles que j'aime le plus. Les autres sont pas mal, mais je préfère celles qui font avancer le récit principal. C'est souvent répétitif (on sait tout de suite qui va gagner), mais j'ai bien aimé malgré un début très nul.
Culte, oui. Les premiers tomes sont une suite de missions à la Golgo 13, transposée dans l'ère d'Edo : un personnage taciturne qui analyse la situation et qui, d'un coup de donatuki, règle une situation quasi-impossible en 2 coups de cuillère à pot, toujours illustré d'un trait graphique magnifique. Une fois le lectorat conquis par cette suite de chapitres (chaque volume contient environ 5 chapitres, qui sont autant d'histoires à part entières), ceux-ci commencent à former un tout, en s'inscrivant dans la trame globale d'une histoire d'honneur. Les personnages, aussi bien bons que mauvais, ont tous une raison d'être. Chose curieuse, l'enfant est encore plus attachant et intéressant que son père. Mais ce qui me fascine le plus dans cette série, c'est cette précision d'immersion dans le Japon féodal, régi par des codes (au-delà de celui du bushido) hermétiques à beaucoup de lecteurs au début. Chaque chapitre met en scène un autre pan de la société de cette époque et l'emploi des termes japonais (heureusement explicités par un dictionnaire à la fin du livre) renforce encore cette immersion.
Cette série mérite le détour. C'est sûr, elle n'est pas exempte de défauts (voir les avis ci-dessous). Le plus lassant étant l'invincibilité du héros. Du coup, les combats ont un intérêt très limité. Mais il faut admettre que certains scénarios sont de vraies perles. Des situations désespérées, des rebondissements inattendus, des personnages complexes, un rythme de narration soutenu... et tout ça avec pour fond la réalité historique du Japon médiéval. On n'a pas le temps de s'ennuyer ! Personnellement, je trouve le dessin plutôt sobre, efficace et souvent beau. Mais bon, l'esthétique reste un domaine subjectif et je comprends que certains lecteurs n'apprécient pas.
C'est un manga assez traditionnel qui nous est proposé ici, avec des héros, ou devrais je dire anti héros, vraiment très très forts, une trame qui s'étend sur 28 volumes là ou la moitié aurait suffit (je n'en suis d'ailleurs qu'au 14ième volume) et un scénario qui donne la part belle à l'action. A eux seuls, les héros sont un fléau pire que la peste ou le choléra...et stoïques en toutes circonstances. Mais bon, c'est plutôt plaisant à lire, et je trouve que les auteurs savent nous distiller des tas de petites anecdotes historiques qui nous permettent de mieux appréhender le Japon médiéval et l'esprit du bushido, le code d'honneur des samouraïs. Coté dessin, le fond est sympa mais les personnages sont un peu stéréotypés à mon sens. Au final, on s'y laisse prendre avec plaisir, pour peu qu'on passe rapidement sur les fréquentes scènes de massacres quelque peu improbables.
Ce manga n'est pas trop mon genre mais je l'ai lu sans déplaisir. Le dessin a un aspect vraiment vieillot. Certaines planches sont plutôt jolies mais il y en a quand même beaucoup qui ne sont vraiment pas terribles. Le pire étant le gamin du héros qui est vraiment toujours affreusement dessiné. Bref, ce n'est vraiment pas pour son aspect graphique que je pourrais apprécier ce manga. L'histoire est assez prenante grâce à la division de chaque album en histoires courtes qu'on lit sans s'ennuyer. Le décor du Japon du 16e siècle est intéressant et représenté avec moults détails exotiques et assez fascinants pour un lecteur occidental. L'histoire de la vengeance du héros et de son long exil avec son jeune fils est assez bonne et plutôt prenante. Par contre, cela manque totalement d'humour. Et pourtant l'auteur semble prendre son récit tellement au sérieux que c'en est presque risible parfois : de voir le héros, la gueule constamment fermé, fixer avec des yeux de tueur ceux qu'il veut intimider, et le voir en permanence se confronter à des combats dont il sortira formidablement vainqueur, ça fait vraiment super-héros mâle, viril et fort, qui subit la souffrance stoïquement et fascine les femelles soumises. Je ne peux m'empêcher de sourire au second degré dans des scènes que l'auteur voudrait super-tragédiques et impressionnantes. Bref, pour ceux qui aiment les histoires de samourais invincibles et très très sérieux, ce sont de bonnes histoires et une bonne intrigue globale bénéficiant en outre d'un bon décor historique.
J'avais 3 tomes sous la main, mais je n'ai pas réussi à terminer le 2e. Je crois que c'est dans ces cas là qu'on se doit de dire qu'on a vraiment pas aimé ? J'avoue que je ne comprends pas bien les éloges faites à ce Manga : Le trait est très brouillon, les personnages sont souvent méconnaissables, et l'hisoire en elle-même m'a profondément ennuyé. Il ne se passe pas grand chose, du moins rien qui m'a étonné, tout est convenu d'avance, et la lecture s'est avérée pénible très rapidement. Bon, je dois être un peu difficile... A moins que ce ne soit tout simplement les histoires de Samourai qui ne me plaisent pas dans leur ensemble (vu que je n'ai pas aimé Vagabond non plus)
Une BD arrêtée en cours de lecture, ce qui ne lui permet donc pas d'échapper au 1/5. Je comprends effectivement que le fait de traiter du féodalisme japonais, de façon documentée, soit intéressante. Mais je trouve que le dessin, qui comme le note Spooky, ne permet pas de distinguer tous les personnages, ce qui est grandement gênant. De plus le féodalisme japonais n'est quand même pas (pour ce que j'en ai lu) si bien présenté que ça et ce ne sont pas les quelques notes qui permettront de donner du poids à cette présentation, qui reste tout de même une bonne illustration. Enfin l'histoire est vraiment ennuyante à mourir : c'est une succession de répétitions de combats, desquels le héros ne résiste que par une étrange synergie avec son gamin... C'est répétitif et peu convaincant à mon sens.
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