La Première Couleur fut le Noir

Récit autobiographique relatant de façon poignante l'inceste dont l'auteure fut victime à l'âge de quatre ans. Cette histoire raconte avec pudeur et émotion ce traumatisme et sa reconstruction difficile comme adolescente puis comme femme.
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À l’heure où la dénonciation des violences sexuelle est plus que jamais d’actualité, cet ouvrage montre à quel point ces crimes sont répandus et ce dans tous les milieux. Enfin, qu’il convient de dénoncer l’hypocrisie d’une société qui a trop longtemps étouffé la voix des victimes. Texte : Editeur.
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Date de parution | 04 Avril 2025 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


La présence de cet album dans le catalogue de Mosquito surprend, cet éditeur publiant surtout des BDs d’aventure et d’action. Or, « La première couleur fut le noir » est une des autobiographies les plus noires que j’ai lues (et j’en ai lues beaucoup !). Anne-Sophie Servantie nous propose une (psych)analyse approfondie des évènements catastrophiques qui ont jonché sa vie, à commencer par deux formes de maltraitance infantile : l’endoctrinement religieux, sujet tabou dont on ne parle selon moi pas assez (on y viendra, j’en suis certain). Et surtout les abus sexuels perpétrés par un membre de sa famille pendant plusieurs années, la première fois alors qu’elle était âgée d’à peine 4 ans et demi (« oui enfin, presque 5 ans », comme lui rappelle sa maman). Elle aborde le manque de soutien de sa famille, sa colère, son désespoir, mais aussi sa survie, et son échappatoire principale, la peinture. Elle parle aussi de sa sclérose en plaque, se demande si « elle se serait déclenchée à cause de tout ça ». Puis l’album se termine sur un autre drame terrible, mais je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler l’effet de « surprise ». L’histoire est forcément larmoyante, l’autrice avoue même dans l’intro avoir « réalisé certaines planches en larmes ». La réalisation de l’album fut sans doute un processus cathartique et thérapeutique, mais la lecture reste assez ardue et minante pour le BDphile que je suis. Un album perturbant, qui m’a bouleversé, révolté, parfois mis mal à l’aise… en tout cas, j’admire l’honnêteté et le courage de l’autrice.
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