Mitsuo

Sacha est un petit garçon neuroatypique. Il vit dans son monde imaginaire, il projette des histoires inventives qui se déroulent dans l'espace et dont il est le héros, nommé Mitsuo.
À bientôt huit ans, Sacha refuse de vivre parmi les siens. Lui, son monde, c'est celui de Mitsuo, un explorateur intergalactique à la recherche de la planète Neolia, et en lutte contre l'Empire. Neuro-atypique, il est réorienté pour la quatrième fois vers le terrible centre des Augustins. Mais sa mère Emma refuse de le voir normalisé à coups de médicaments. Alors pour fuir l'Empire, elle emmène Sacha à la campagne. Là-bas, peut-être trouveront-ils Neolia ensemble…
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
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Genre
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Public
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Type
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Date de parution | 27 Septembre 2024 |
Statut histoire |
Série en cours
(prévu en 2 tomes)
1 tome paru
Dernière parution :
Moins d'un an
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Les avis


Moi, quand il y a beaucoup de pathos comme c’est le cas ici, j’ai deux réactions : la première c’est de tomber dans le piège. Oui cette histoire est très émouvante, à tire-l’œil, on a envie d’être du côté des parents, qu’ils comprennent les mécanismes de « la folie » (j’ai lu une critique qui parlait de TDAH mais ce n’est mentionné nul part dans la BD donc on peut imaginer ce qu’on veut au final) de leur enfant et finissent par trouver la solution. Tous ces gens, y comprend Grand-mère et son frère, sont sympathiques, des gens gentils pleins de bonne volonté. Mais dans un second temps une fois les émotions mises de côté, j’aime bien faire appelle à ma raison, et là y a quand même un truc qui me gêne : je ne soutiens pas la vision un brin caricaturale et manichéenne du scénariste (cette histoire sent le vécu et je ne remets pas en doute la sincérité de l’écriture, mais voilà, je trouve que ça manque de nuance pour préciser ma pensée). Alors je comprends bien que pour les besoins du récit il est plus facile de créer un antagoniste aux personnages, la vision enfantine de Sasha, les gentils vs les méchants. Mais quand c’est présent tout du long et pas seulement à travers ses yeux, c’est gênant. En l’occurrence, que ce soit l’administration scolaire, les services sociaux ou la police, tous sont présentés comme d’affreux méchants vilains pas beaux (et ce n’est pas seulement dans le dessin), et bien entendu les parents eux, savent ce qui est bon et juste pour leur enfant, alors qu’ils sont tout autant complètement dépassés. Et malgré le clivage entre les parents sur ce qui doit être fait pour le mieux de Sasha, il y a toujours de manière latente cette vision gauchiste de l’inclusion, de l’égalité en toute circonstance qui fait fi de la réalité du handicap psychique, ou des déficiences intellectuelles par exemple. Tout pourra se régler avec le temps, chaque arbre pousse à son propre rythme… oui, mais non, c’est pas toujours comme ça que ça marche. Cependant, preuve que le récit est un poil nuancé par moment, certains personnages se posent la question de la pertinence de rentrer dans le délire du gamin, si c’était vraiment la bonne chose à faire. Donc voilà, un récit à charge, mais avec de la nuance. Ayant trouvé les dessins fort jolis et envoûtant, je n’ai eu aucun mal à aller au bout de ce premier tome qui se termine sur des révélations que j’avais un peu vu venir, en espérant être davantage surpris pour la suite et fin.
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