421
De nos jours, les aventures d'un espion qui parcourt le monde.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Histoires d'espions Journal Spirou Les Roux !
Un agent très spécial. Une série qui débute dans l'humour pour se terminer dans le fantastique. Comme toutes les histoires d'agents secrets, jolies filles et belle voitures sont de la partie.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Mars 1983 |
Statut histoire | Série terminée (10 tomes + 1 tome 0) 11 tomes parus |
Les avis
J’ai passé un excellent moment avec cette série. La sortie des trois intégrales dans l’ordre chronologique de leur parution dans le journal de Spirou m’a donné l’occasion de me plonger dedans, j’ai longtemps reculé la lecture pensant que ça allait être une lecture lourde, dépassée, avec beaucoup de texte narratif, descriptif, n’apportant rien au récit, eh bien je m’étais complètement trompé. Les aventures de ce James Bond à travers le monde, dont l’inspiration est totalement assumée m’a beaucoup plu. Comme il a été dit dans les précédents avis, on distingue clairement deux phases à cette série, la première beaucoup plus comique (même si honnêtement ça ne m’a jamais décroché un sourire), et la seconde partie qui se veut plus sérieuse, entrant dans la psychologie et le passé des personnages. Bien qu’on sente le poids des années, remis dans son contexte, c’est une série qui a su s’adapter à son temps, et on remarque bien les attentes différentes des lecteurs en fonction des années de sortie des albums. Personnellement j’ai beaucoup plus accroché à la deuxième moitié de la série. Mon regret est que les albums soient vite lus, et surtout ce sentiment que les fins sont toujours expédiées en quelques planches. Développement de l’intrigue, action, et chute en 3 ou 4 planches. Le dessin est de qualité, c’est Maltaite, et il est agréable de voir l’évolution de son trait au cours des années sur cette série. Et Desberg qu’on ne présente plus, capable de faire du très très bon comme du très mauvais, est sur ce coup-ci en bonne forme. Il est également intéressant de le voir évoluer scenaristiquement, 421 étant une de ses premières séries. Alors oui, j’ai pris un véritable plaisir enfantin à découvrir les aventures de cet agent secret à la James Bond. A peu d’années près, j’aurais pu les découvrir dans le journal de Spirou, et j’aurais attendu la suite de ses aventures avec impatience.
Note : 3.5/5 L'intégrale publiée par Dupuis m'a permis de relire les premiers tomes de cette série que j'avais lue trop jeune à l'époque mais pour laquelle je gardais une certaine affection car j'y voyais de la bonne aventure franco-belge façon école Marcinelle mais avec un ton plus adulte que ce à quoi j'étais habitué dans ma jeunesse. En réalité, cette série semble se scinder en deux époques, ou du moins subir une évolution assez visible au fil des albums. Cela commence comme une série d'aventure et d'action relativement orientée vers la jeunesse, avec une bonne part d'humour. Le héros, Jim Plant, matricule 421, est une parodie de James Bond : plus attiré par les filles que par l'espionnage sérieux, il règle ses missions majoritairement à coups de bagarres et de courses-poursuites. Ce que j'aime dans ces premiers tomes de la série, c'est le graphisme de Maltaite qui est si similaire à celui de son père, Will, que j'adore (surtout pour la série Isabelle). On se croirait vraiment dans des albums de Tif et Tondu où ils joueraient les espions internationaux. Par contre, Jim Plant n'a pas le charisme de ces deux là : il parait trop vide, superficiel, trop orienté vers la drague et la bagarre. J'ai trouvé un certain problème de rythme à ces histoires qui ont certes la qualité de raconter beaucoup de choses mais qui se retrouvent à l'étroit dans leur format 48 pages et se racontent trop vite pour permettre à l'ambiance de se poser. En outre, il y a un décalage qui fonctionne assez mal entre le manque de sérieux du héros et de certains passages, et d'autres moments bien plus graves avec quelques morts violentes. Cela donne l'impression que les auteurs ne savaient pas bien sur quel pied danser entre série d'espionnage sérieuse et récit pour la jeunesse. La série change de ton à partir du tome 5. A compter de cet album, les récit prennent plus le temps de se poser et gagnent en maturité, tant dans la maitrise narrative que dans la tonalité des intrigues. Et c'est à partir de ces tomes là que la série devient vraiment bien pour moi. Le personnage de 421 reste assez peu attachant mais il devient plus crédible et surtout les aventures qu'il vit sont mieux menées, plus intéressantes et prenantes. Elles perdent en humour ce qu'elles gagnent en sérieux et en attrait. En outre, les auteurs se permettent quelques histoires sortant nettement des sentiers battus, comme Les Enfants de la Porte qui aborde les voyages temporels et surtout l'uchronie, sujet inexistant en BD à l'époque de sa parution, ou encore Les années de brouillard où 421 n'est plus le protagoniste principal mais le sujet lui-même d'une enquête. Cet album est d'ailleurs l'occasion pour les auteurs d'introduire celle qui deviendra plus ou moins la partenaire du héros dans les tomes suivants. En parallèle, le graphisme de Maltaite évolue lui aussi pour tendre vers son style personnel, plus adulte et réaliste que celui de Will, avec un peu moins charme à mes yeux mais que j'aime aussi beaucoup. Je conseillerais donc la série surtout à partir de son tome 5, même si les premiers sont également plutôt agréables à lire et permettent de découvrir le personnage dans ce qu'on pourrait presque considérer comme sa jeunesse, contrairement au ton plus adulte des tomes suivants.
J'ai lu l'intégrale qui reprend les trois premiers albums (enfin, l'album zéro paru dans la collection carte blanche plus les deux premiers tomes de la série). Pour l'instant c'est sympathique, mais pas transcendant. Parmi les qualités, je trouve que Desberg fait preuve de beaucoup d'imagination dans ses histoires d'espionnages et que la qualité de ses scénarios passe vite du moyen au divertissement sympathique (j'ai pas trop aimé les deux premières histoires qui forment l'album zéro). Le dessin de Maltaite évolue aussi en mieux. Parmi les défauts, je trouve que le héros manque de charisme et qu'il manque un petit quelque chose pour rendre les histoires captivantes à lire. J'ai tout de même hâte de lire la suite qui semble plus réaliste si je me fie aux avis et aux planches dans la galerie. J'ai bien envie de voir le résultat.
Très sympa cette série teintée d'humour. Notre héros 421 (déjà son nom !) est pire que James Bond, plus dragueur que lui tu meurs !, ne se prend pas au sérieux. Il n'est pas le plus efficace et l'on se demande bien comment il arrive à sauver le monde à chacune de ses interventions. Les histoires ne sont pas crédibles pour un sou mais là n'est pas l'essentiel. Nous sommes ici pour nous amuser et quelques gags bienvenus sont là pour égayer la lecture. Alors oui le temps a passé, le fils a tué le père et a suivi son propre chemin illustratif. Pour la nostalgie il est intéressant de posséder les premiers albums, après c'est affaire de goût. Une bonne BD pour ado, sans prise de tête et pleine d'action.
Cette intéressante série débute sous un angle parodique et léger lorsqu'elle paraît dans Spirou en 1980, elle est traitée un peu à la manière des aventures de Tif et Tondu, et c'est un peu normal, vu que Maltaite est le fils du grand Will, sans compter qu'il bénéficie des soins du scénariste de son père, en la personne de Desberg, il a donc tout pour offrir une série divertissante et réussie. Après les 3 ou 4 premiers récits, le ton change et devient plus sérieux, voire grave parfois; le graphisme de Maltaite subit une mutation : d'un trait hérité de son père au début, il adopte ensuite un style beaucoup plus réaliste. Les scénarios de Desberg abandonnent les intrigues de départ, un peu faciles, aux dialogues rares, et se dirigent vers des situations plus complexes, tout en gardant un peu d'humour et des péripéties passionnantes. La bande qui prend pour thème l'espionnage, est dynamique et se lit vite; la ressemblance du héros Jimmy Plant alias 421 avec James Bond n'est pas fortuite; il se retrouve souvent dans des endroits exotiques, ses aventures sont mouvementées et les jolies filles sont bien présentes, mais la série a son originalité propre. Elle cesse hélas lorsque Maltaite se tourne vers la BD adulte où cette fois, il pourra dessiner de jolies petites femmes mais déshabillées, en prouvant qu'il est très doué dans cet exercice. Les albums sont tous d'un niveau de qualité égale.
Une série d’aventure bien dans la lignée des productions Dupuis de l’époque. Les premiers tomes sont baignés dans un humour bon enfant tandis que les derniers adoptent un ton bien plus sérieux et dramatique. Rares sont les tomes vraiment faibles, tandis que certains, eux, sont vraiment très plaisants à relire. Le dessin d’Eric Maltaite est en partie responsable de cette bonne appréciation. Si on le sent encore un peu hésitant sur les premiers tomes, il va vite atteindre un très bon niveau. Dynamique, expressif, immédiat, c’est de l’excellent franco-belge semi-humoristique (ou semi-réaliste, en fonction des époques). Les scénarios de Desberg sont bien construits et offrent souvent de bonnes et originales idées de départ. Les péripéties s’enchainent et si le suspense n’est jamais insoutenable, il est cependant bien présent. Un des bons produits du Spirou des années 80. Pas un indispensable mais une série que l’on peut relire à l’occasion et avec plaisir.
Une série repompant sans vergogne tous les codes de James Bond à la sauce franco-belge, ça vous tente ? Si on y ajoute le joli trait d’Eric Maltaite qui rappelle directement celui de Will (tiens tiens mais ils sont père et fils ces deux là et ça se voit !) et des scénarios gentiment absurdes du prolifique Desberg dont il s’agissait des débuts et on obtient une chouette bd qui se lit sans prises de tête et hautement divertissante. Car si Jimmy Plant est un agent doué et consciencieux, il n’hésite pas non plus à draguer tout ce qui bouge et ajouter une bonne dose d’humour bien convenu à une époque où personne ne connaissait encore les séries Nicky Larson dont ce 421 est peut être inconsciemment aussi l’un des modèles. Le seul gros problème c’est qu’à un moment les auteurs ont voulu se distancier du coté humoristique et léger de leur œuvre et de la responsabiliser en voulant toucher un public plus adulte… Exit le long tarin de notre héros et les situations drôles, le dessin gagne en crédibilité ce qu’il a perdu en fraicheur et nombre de lecteurs y compris moi ont commencé par en décrocher. Trop de sérieux tue le sérieux… Ce qui en faisait le charme et la légèreté s’est dispersé dans la banalité… C’est pourtant avec nostalgie que j’y repense et je ne serais absolument pas contre le fait d’une jolie réédition de l’intégrale comme la charmante série Sibylline de Macherot en a également bénéficié… Cher éditeurs, faites tourner vos rotatives mais par pitié qu’on assiste pas à un nouveau reboot de la série ! Ou alors rendez nous notre 421 tel qu’il était prévu à l’origine !
Série découverte dans l'hebdomadaire Spirou à l'époque et qui me plaisait énormément, mais je ne connais pas la série intégralement. Ce que j'en connais me laisse en tout cas un excellent souvenir.
Jimmy Plant -de matricule 421- débute dans l'hebdo Spirou n° 2177 du 3 Janvier 1980. Une bonne série, laquelle va évoluer au fil des tomes. Au départ, ses auteurs la "tirent" vers un certain burlesque de situation. Mais elle va subir une sorte de "mutation" car les histoires vont devenir de plus en plus dramatiques. Notre agent secret va ainsi devenir plus mature, se retrouver confronté à moult intrigues pas piquées des vers ; lesquelles mêlent tout autant l'espionnage à une certaine forme de science-fiction. J'ai également apprécié -en cours de lecture- la "vie" de ce personnage assez hors du commun et les faits qui l'ont amené à pratiquer cette dangereuse activité qu'est le fait d'être un espion. Originale, intéressante à plus d'un titre, une bonne série qui -même si elle ne renouvelle pas le genre- m'a procuré un bon plaisir de lecture.
Le type même de série de qualité qui n'a pas eu le succès qu'elle mérite. Le trait d'Eric Maltaite est très plaisant et met en valeur le personnage, un agent secret très british dans sa manière d'être. Cela donne un résultat fort agréable avec des sénarii de qualité pour de bons albums qu'il faut découvrir...
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site