Ernestine

Ernestine est une petite fille rousse de 9 ans tout à fait comme les autres, aux détails près qu'elle fume comme un pompier, joue au poker en ligne, extorque de l'argent aux voisins et fugue à Cuba.
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Autour d'elle, la cellule familiale tient une place cruciale. Son frère ainé Adrien est un adolescent lymphatique. Son père Hervé est artiste-peintre, désinvesti de manière générale. Et sa mère Louise est architecte d'intérieur, épuisée de porter tout le monde à bout de bras. Une déroutante fresque familiale dans laquelle, on suit les frasques tragi-comiques d'Ernestine en forêt, à l'école, à Noël, à un enterrement et chez le psy.
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Date de parution | 26 Janvier 2024 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis


Les éditions Même Pas Mal ont déjà publié quelques petits bijoux d’humour noir et ou trash (Paf & Hencule pour ne citer que les plus extrêmes du genre), et je ne suis pas étonné de les retrouver à la manœuvre avec cette « Ernestine ». « L’emballage » fait penser à un livre pour très jeune lecteur, avec cette couverture cartonnée très épaisse et ce dessin un peu figé, naïf. Mais dès les premières pages, lorsqu’Ernestine commence à s’exprimer, c’est d’emblée très vulgairement qu’elle le fait (elle crache à la figure d’une gamine qui l’emmerde dans la cour de récréation). Elle use volontiers d’un langage grossier, parfois ordurier, fume, rackette le pharmacien du coin en médocs et pognons le jour d’Halloween, etc. La dernière case lui donne un peu plus « d’humanité », une certaine « normalité » qui contraste avec ce qui a précédé. Son père est dépassé et immature, sa mère un peu aussi – mais est aussi vulgaire lorsqu’elle parle. On est ici dans de l’humour grossier, un peu noir. Un style que j’apprécie, mais que j’aurais volontiers vu poussé un peu plus dans le trash. Mais bon, c’est quand même amusant, un peu défouloir (c’est sûr qu’au bout d’un moment la surprise joue moins, on est comme anesthésié). Une lecture sympathique. Note réelle 3,5/5.


Ernestine est une petite fille de 9 ans qui se comporte comme une jeune adulte en fac de lettres, fumant et lisant des romans pas de son âge. Elle ne dit pas non au whisky et fait même une petite fugue à Cuba, ce qui n'inquiète a priori que sa mère et pas vraiment son père dilettante, artiste peintre, ni son frère ainé pas très futé. Le dessin fait enfantin, on pourrait le rapprocher de ce que propose Anouk Ricard. En tout cas ça ne paie pas de mine et l'intérieur est corrosif. Le ton est déjà donné dès qu'on tourne la couverture trouée (technique et gag semblable à Ducky Coco d'Anouk Ricard encore une fois - je ne dis pas qu'il y a copiage mais juste concomitance de similitudes, les 2 albums étant sortis à quelques semaines près). Je ne connaissais pas l'autrice a priori déjà rodée aux strips. Ici ce sont quelques chapitres de la vie d'Ernestine. Cela peut faire penser à la série Blaise aussi au niveau de l'humour.
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