Dieu n'habite pas La Havane

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

À l’heure où le régime castriste semble avoir vécu, Juan del Monte Jonava, à cinquante ans passés, chante toujours dans les cabarets de La Havane. Sa voix magnifique qui électrisait les foules lui a valu le surnom de « Don Fuego », mais le temps s’est écoulé et sa gloire s’est ternie.


Caraïbes La BD au féminin Les petits éditeurs indépendants

À l’instar de nombreux Cubains habitués aux restrictions, Juan vit chez sa sœur et sa nombreuse famille. En quête d’un nouveau contrat, il traîne son mal-être dans les rues de la ville, quand il tombe sur Mayensi, une jeune fille rousse et sauvage qui a fui son village. Touché par la grâce et le désarroi de la jeune fille, Don Fuego décide de l’emmener chez sa sœur. Malgré la différence d’âge, il éprouve pour elle une attirance de plus en plus forte et, à son contact, la vitalité et la passion qu’il croyait à jamais disparues renaissent en lui. Hélas, cette beauté farouche semble nourrir une étrange méfiance à l’égard des hommes. Et si Don Fuego réussit à la séduire, il sait que ce moment de bonheur parfait qu’elle lui offre ne pourra être qu’une parenthèse miraculeuse.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Janvier 2021
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Dieu n'habite pas La Havane © Michel Lafon 2021
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

22/04/2025 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

Je vais être assez lapidaire avec cet album, dont la lecture m'a passablement ennuyé. Jusqu'au bout, j'ai attendu quelque chose entraînant une montée de tension, d'intérêt. Attente qui est hélas restée vaine. Je ne connais pas le roman d'origine, mais si cette adaptation lui est fidèle - par-delà d'éventuels raccourcis - alors elle ne m'a pas donné envie de le découvrir, bien au contraire. Il n'y a là presque rien pour trouver grâce à mes yeux. Le décor, la société cubaine des débuts de sclérose du régime castriste, est peu exploité. On zoome fortement sur quelques personnages (un chanteur, vieux crooner venant de perdre emploi et illusions surtout), mais la narration est lente, ennuyeuse, il ne se passe pas grand chose. Même lorsque apparaît un potentiel dynamiteur de l'intrigue (autour de cette jeune femme énigmatique dont s'entiche le héros), ça reste au ras des pâquerettes. J'ajoute que les dialogues sont parfois ampoules, souvent "gentils ". Là aussi rien de palpitant, c'est un euphémisme !

22/04/2025 (modifier)