Golden City
C'est l'histoire d'un homme à la tête d'une ville flottante géante qui se retrouve du jour au lendemain manipulé.
Anticipation Label Série B
Objet de rêves inaccessibles pour les plus démunis, Golden City se dresse majestueusement au-dessus des eaux, protégée de l'extérieur par une police ultra-violente . Mais lorsque l'épouse d'Harrison Banks, président du plus puissant groupe pharmaceutique disparaît en mer, c'est une infernale machination qui se met brutalement en oeuvre. La fin est loin ... tres loin ... dans une galaxie lointaine.
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Date de parution | Février 1999 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (1er cycle de 6 tomes) 15 tomes parus |
29/10/2001
| Lucky Luke
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Les avis
Ayant débuté en 1999, « Golden City » se compose de trois cycles. Le premier (tomes 1 à 6) centre l'intrigue sur Harrison Banks et un complot destiné à le faire disparaître. Le second (tomes 7 à 9) creuse davantage le passé et les relations des enfants perdus, impliqués malgré eux dans les péripéties du héros. Le troisième enfin (tomes 10 à 13), toujours en cours, envoie Golden City dans l'espace et suit le fil rouge de la série : complots à gogo. Autant le dire tout de suite, « Golden City » n'est pas la série de science-fiction la plus profonde ou la plus qualitative. Elle n'a pas d'autre vocation que de vous divertir et y parvient honorablement. Bande dessinée popcorn par excellence, la lecture est fluide et nerveuse. Explosions, enlèvements, tueurs à gages, clones, tous les prétextes sont bons pour mettre Harrison Banks en difficulté. À la manière d'un Largo Winch, il s'en sort toujours, ce qui est clairement tiré par les cheveux, mais nous ne sommes pas là pour le réalisme ou la cohérence. Le dessin remplit sa mission avec un trait lisible et simple. Les couleurs sont numériques mais plutôt bien maîtrisées pour le genre avec des planches lumineuses et agréables à l’œil. Parfois, certains visages sont un peu bâcles, mais cela n'est pas trop fréquent. Quant au style, il évolue peu, de sorte que la cohérence graphique est maintenue, malgré l'écoulement du temps. Comme souvent avec les séries à rallonge, le problème principal vient principalement de l'essoufflement narratif. Le premier cycle est assez frais et bien rythmé. Les second et troisième cycles perdent cet effet de surprise et tournent en rond autour des mêmes personnages et des complots qui s'imbriquent comme des poupées russes. Harrison Banks a toujours plus d'ennemis, y compris à Golden City, mais rien ne semble pouvoir l'arrêter, à un point qui devient risible. Comment un fils à maman pareil, né avec une cuillère en platine dans la bouche et vivant depuis toujours dans la soie, peut-il botter les fesses des mafieux et autres milliardaires malveillants qui lui envoient tout ce qu'ils peuvent au visage ? Besoin d'un peu d'action ? Si vous avez envie de lire quelques albums pour vous vider la tête, dirigez vous sur les tomes 1 à 6. La suite est clairement dispensable.
Voilà une série qui remplit le cahier des charges de la collection Série B, c’est-à-dire de l’aventure pas prise de tête, menée tambour battant, sans trop s’encombrer de psychologie ou d’épaisseur – de l’intrigue ou de la personnalité des protagonistes. Un complot pas forcément original : on cherche à remplacer le magnat qui dirige une grosse société, mais le plan ne se déroule pas comme on l’attendait, quelques grains de sable faisant dévier la machination et l’histoire. Des rebondissements pas forcément surprenants parsèment l’intrigue. Une série de genre formatée et bien fichue, un bon petit plat industriel, qui réjouit artificiellement et temporairement nos papilles. Le dessin est à l’unisson, relativement basique et efficace – même s’il n’est pas vraiment ma tasse de thé. L’Arrière-plan Science-Fiction (quelques accointances avec Aquablue parfois) ne fait que donner de l’exotisme à une intrigue pas forcément très originale. C’est une série que l’on peut emprunter, pour un moment de détente, qui se laisse lire, mais qui se laisse tout aussi vite oublier hélas. Note réelle 2,5/5.
Golden City est l’histoire d’une ville flottante peuplée de gens riches se protégeant contre la masse du peuple vivant sur un continent exsangue. De tel concept ont déjà été imaginé de nos jours par des promoteurs et autres architectes. On met les riches d’un côté et les pauvres de l’autre accentuant encore les disparités sociales. Le dessin net et précis peut paraître froid voir « glacé » au niveau des couleurs très « flashy » (teinte de dominante bleue et jaune) mais j’adore le concept. Cette colorisation informatique est parfaitement maîtrisée. Cependant, je dois bien avouer que quelques problèmes de perspectives demeurent. C’est ultramoderne dans l’approche car les auteurs nous livrent un univers futuriste intéressant. L’histoire est bien enlevée car il y a de multiples rebondissements. Un tome 4 cependant un peu décevant car un peu invraisemblable. Le tome 5 relève toutefois le niveau au niveau de l'intrigue qui souffre d'un déficit d'éclaircissements logiques. Il est cependant dommage que les auteurs ne font pas une analyse plus poussée des problèmes et des inégalités qu’une telle société pourrait engendrer. Cela reste encore très gentil. Au final, j’ai bien aimé car j’ai passé un réel bon moment de lecture au rythme d’un scénario enlevé au rythme endiablé. Les couvertures sont certes accrocheuses..., et alors ? Le second cycle commence avec le 7ème tome qui se passe chronologiquement pas moins d'une journée après les faits tragiques à la fin du 6ème chapitre ce qui n'est guère crédible. Le cadre du récit se situe un peu plus sur les enfants perdus où l'on explore en profondeur leur passé. Vont démarrer deux intrigues en même temps que l'on va avoir un peu de mal à suivre en raison de nombreux flash-back qui concerne l'une et l'autre des aventures. Le procédé n'est pas génial quand on développe une telle dualité. Notre héros Harrisson va avoir un rôle amoindri au point de ne presque plus apparaître. Pour autant, on ne sera pas au bout de nos surprises car il y aura un retentissement de taille dans le 9ème tome qui est presque invraisemblable. Je n'ai pas non plus aimé la redondance de certaines situations dans ce cycle. On sait pourquoi il y a un zoo sur Golden City : inutile de nous bassiner les mêmes explications écologiques. Et puis, chaque scène d'action n'a pas besoin d'être revécue une seconde fois par le lecteur façon dialogue peu naturel : voir la scène finale sur le bateau qui est assez éloquente sur ce que je viens d'expliquer. Les derniers tomes peinent un peu à convaincre. Pourtant, le contexte géopolitique a beaucoup changé car le monde est touché par des guerres civiles. Partout dans le monde, les pauvres se sont rebellés contre le pouvoir de l’argent. Le tome 11 nous fait voyager dans l’espace et notamment sur la Lune puis au fond de l’océan sur notre planète pour retrouver les vestiges. L’aventure reste toujours présente mais de manière assez artificielle. Cela se ressent d'ailleurs dans le 12ème tome où l'action est omniprésente au détriment de la psychologie des personnages. Du coup, la crédibilité n'est plus de mise avec une série qui traine en longueur. Golden City reste toujours une série d'anticipation élégante graphiquement et certes intéressante pour peu qu'on ferme les yeux sur certaines maladresses scénaristiques et ses dialogues qui sonnent parfois très creux. Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser que c’est la première série que j’ai posté sur ce site. Depuis, il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts. Malgré toutes mes lectures ultérieures, est-ce que je remettrais les mêmes appréciations ? Presque car mon regard est sans doute moins naïf. Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 3.75/5
A sa sortie cette série a fait grand bruit : un environnement à la fois futuriste et très contemporain, un graphisme novateur et nerveux, et une histoire plutôt prenante, sur la quête d'identité et les jeux de pouvoirs, sur fond d'écologie. Il semblait au départ que Harrison Banks était le héros, et au fil des tomes la bande d'adolescents a pris de l'ampleur, avec son pélican dressé. Un second cycle commence avec le tome 10, et la reconstruction de Golden City dans l'espace au lieu de la haute mer. Une partie des personnages a survécu, et le positionnement de certains a changé. La série est bien relancée, même si je trouve le graphisme de Malfin un peu maladroit par moments.
En fait je vais inventer une nouvelle note pour cette série, ou plutôt plusieurs: "plaisante", "pas prise de tête". Pour atteindre le franchement bien il aurait fallu un je ne sais quoi de plus, plus de gniaque. Tout cela est un peu trop sage même si de temps en temps pointent un peu, dans les dialogues, quelques velléités de sortir du cadre somme toute très ado de cette série. Le scénario est habilement construit et il est vrai que l'on ne s'ennuie pas à la lecture de tous ces tomes. Un peu de discours écolo, une couche sur le clonage humain, tout est finalement très politiquement correct. Au final à faire lire à son petit neveu sans craindre qu'il ne soit choqué. Cette série est du même tonneau qu'Orbital ou Sillage. Bien faite, joliment colorisée mais peut être un peu vite oubliée.
J’ai immédiatement été séduit par le dessin clair de cette série, par les personnages issus de milieux très différents, par l’univers à la fois chaotique et luxuriant. Le premier cycle commence bien, on y découvre un complot visant à détruire l’empire financier de notre héros, l’idée était accrocheuse. Les dessins de Malfin viennent quant à eux ajouter du crédit et du cachet à cette série. La mise en couleur très « Photoshop » renforce la précision des dessins et s’intègre parfaitement dans l’univers SF. Seulement voilà, malgré une intrigue bien racontée, la fin du premier cycle ne parvient pas à séduire. C’est vraiment trop simple, c’est trop facile. Comment un scénariste qui travaille pendant 6 ans sur un premier cycle ne parvient t-il pas à trouver un meilleur dénouement ??!! Le deuxième cycle n'avance pas très vite, c’est loooonnnnng. Les quatre premiers tomes auraient pu tenir dans deux tomes beaucoup plus rythmés (ce que l’on demande à une série B). Il n’en demeure que Golden City est sûrement la série la mieux dessinée du label "Série B". De là à acheter les deux premiers cycles, c’est une autre histoire. -1 étoile.
Pour l'instant, je n'ai lu que le 1er cycle, et ça me suffit, c'est de la bonne SF comme je l'aime, qui ne se passe pas dans l'espace, sans vaisseaux et armes futuristes. C'est un futur proche, un monde menacé par la montée des eaux qui voit l'opposition d'un monde aseptisé réservé à une élite vivant sur une cité flottante, et d'une poignée de parias vivant sur le continent dans un univers de violence, de trafics et de pauvreté. Le milliardaire Banks qui va passer de dirigeant de Golden City à proscrit, va être plongé dans une effroyable machination qui implique un trafic de clones humains, en avançant dans sa descente aux enfers et en faisant des découvertes surprenantes. Ce monde à la "Waterworld" est bien imaginé et aborde des thèmes actuels qui sans trop porter le lecteur à la réflexion, ne cherche au contraire qu'à le divertir. Tout s'enchaîne au fil des épisodes comme une mécanique bien huilée, en faisant intervenir des personnages intéressants : Kate la secrétaire qui trahit Banks, Mifa et sa petite bande de pilleurs d'épaves attachants, Amber une tueuse acharnée, le Chacal un mercenaire qui fournit les bordels flottants et qui vend des cadavres, soeur Léa à l'esprit humanitaire, l'ambitieuse Seed, et une belle Inuit qui sauve Banks dans l'Arctique.... On se laisse entraîner facilement par un scénario bien construit qui suit une progression bien orchestrée, émaillée de rebondissements et de scènes d'action, mais qui n'évite pas certaines grosses ficelles et des clichés, où le dessin fluide et précis de Malfin fait merveille ; c'est un graphisme et une mise en page modernes, très différent de mes anciennes Bd années 80, aux couleurs informatisées pas désagréables. La série s'inscrit dans la ligne graphique lancée par Fred Blanchard et Olivier Vatine pour la collection Série B chez Delcourt, que l'on retrouve sur Aquablue, Carmen Mc Callum, Travis ou Nash. Un excellent divertissement.
J'ai fini le premier cycle hier et déjà je ne me souviens plus trop du scénario ! Rien ne m'a marqué dans cette série que j'ai lue dans une indifférence totale. La seule raison pour laquelle je ne mets pas 1 étoile c'est parce que la seule qualité que j'ai trouvée est que la narration est bien faite donc lire un album n'était pas un supplice pour moi. Je n'aime pas le style de dessin. Il n'est pas moche, mais c'est typiquement le genre de dessin qui ne m'attire pas du tout. Les personnages ne m'ont pas intéressé et ne semblent qu'être de gros stéréotypes. L'histoire est lente et n'a pas retenu mon attention. Bref, une autre série dont je ne comprends pas le succès.
En lisant les autres avis, je vois que je ne suis pas le seul à avoir perçu quelques ficelles, que dis-je, des pipelines scénaristiques. Raccourcis et autres facilités en tout genre viennent ternir quelque peu la qualité globale de cette série. Car franchement, si j’ai commencé mon avis par une touche négative, je dois quand même avouer avoir passé un excellent moment de divertissement. Les ingrédients sont là : un Largo Winch victime d’un complot dans un univers futuriste S-F ; miam miam… La touche graphique est très bonne. Le dessin est fin et détaillé et même si les couleurs semblent très informatisées, elles s’accordent parfaitement à l’ensemble et cela ne m’a pas choqué. Au final, si comme moi vous pouvez passer au-dessus de quelques facilités scénaristiques en soupirant un bon « mouais », alors la série devrait franchement vous ravir. Il s’agit là d’un bon moment de lecture qui ne demande pas trop de connexions synaptiques et qui n’a pour prétention que de nous divertir, ce qu’elle réussit brillamment ! Allez, va pour le 4/5 et encore joyeux noël à BDthèque !
Pour moi qui ne suis pas habitué aux séries axées science-fiction, Golden City m'a réconcilié avec le genre. Le dessin est assez précis et très agréable à regarder. La ville de Golden City est très bien représentée avec ses différents quartiers et son aspect futuriste mais pas trop. Le reste du monde, plutôt anarchique, pollué et finalement mal connu m'a de suite séduit, alternant des paysages somptueux et d'autres beaucoup plus lugubres ! Pour les personnages, les enfants qui vivent hors de la cité sont très attachants, et le pélican l'est tout autant (pourvu qu'il ne meure pas !). Par contre le héros, malgré un caractère et un charisme sympathiques, possède un physique qui me gonfle avec sa vieille banane style Elvis blond et son comportement "largowinchien". Pour finir, les différents engins motorisés sont vraiment intéressants et j'aime beaucoup leurs aspects généraux. A noter aussi les décors sous-marins avec la faune aquatique, particulièrement réussis ! Le scénario est assez conventionnel, mais on se laisse facilement embarquer dans cette histoire de machination et de prise de pouvoir. On retrouve tous les ingrédients pour faire une bonne série B qui peut plaire à un large public ado comme adulte. En bref, vivement la suite du second cycle !
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