Loving Dead (Fragile)
Une histoire d'amour entre deux zombies. Série initialement parue en 3 tomes sous le titre "Fragile" puis rebaptisé "Loving Dead" à la sortie en intégrale.
Auteurs italiens Love Stories Zombies
Et si, en cherchant à maîtriser l'immortalité, des savants découvraient un virus qui permet au corps et au cerveau de fonctionner encore quelques temps après la mort ? Et si l'expérience tournait à la catastrophe, le virus se répendant à travers le monde et empêchant les cadavres de dormir en paix... Le monde décrit par "Fragile" est rempli de morts-vivants, que pourchassent des chasseurs encore plus horribles que leurs proies. Les hommes encore en vie se réfugient dans des centres et ferment leurs yeux et leurs oreilles à l'existance de ceux qui ne devraient plus exister. Et dans ce futur effrayant, deux morts se rencontrent, tombent amoureux, et décident que ce qu'il leur reste d'existance vaut la peine d'être "vécue", vraiment, ensemble.
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Date de parution | Mai 2003 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je suis fan des zombies donc découvrir un nouvel album sur le sujet, je plonge illico. Et sur ce coup-là j’ai vraiment sauté les deux pieds en avant, avec l’intégral en couleur et avec celle en noir et blanc ! Quand on aime on ne compte pas ! Je n’ai même pas feuilleté la BD ! Il faut dire que le dessinateur italien Stefano Raffaele est aux manettes. Avec le recul j’aurais dû faire plus attention. Rien à dire concernant le graphisme. C’est ma came. De belles scènes bien gores et dégoulinantes. Des corps torturés et amputés. Un régal pour les yeux des amateurs du genre. Mais mes commentaires positifs s’arrêteront à ce stade. Et oui car concernant l’histoire c’est un peu du grand n’importe quoi. Lynn et Alan sont amoureux. A la folie. Elle était top modèle et lui ouvrier dans le bâtiment. Ils sont jeunes et beaux. Oui mais ça, c’était avant ! Ils ne sont plus humains désormais mais zombies avec toujours leur esprit qui fonctionne mais avec leur corps qui part en morceau … grosse question… vont-ils pouvoir vivre un amour éternel ?? ben non… Leur cerveau se liquéfie au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire. Je m’attendais à avoir le resto sanguin en tête à tête pour la St Valentin. Mais non Stéfano n’a pas déliré jusqu’à ce point, mais pour pimenter la romance de nos deux tourtereaux de zombies amoureux, il a rajouté un zombie transsexuel qui est attiré par Alan ! Quel trio improbable ! Quand je vous dis que c’est du grand n’importe quoi cette histoire. Histoire = un zéro pointé. Je n’ai vraiment pas apprécié ce délire scénaristique pour essayer de renouveler le genre. Graphisme = Bien. Un trois 3+. Avec une préférence pour la version couleur. Globalement cela ne fait pas lourd ! 1,75 ! je ne recommande pas.
Je viens de terminer la lecture de l'intégrale en noir et blanc de 2009. Et j'en ressors plutôt satisfait. Stephano Raffaele nous propose notre monde dans une version post-apocalyptique où les zombies ont encore une conscience et où un couple de ces morts-vivants va vivre une histoire d'amour. Un pitch de départ plutôt intéressant puisqu'il casse les codes du genre. La première moitié du récit est bien construite et accrocheuse mais la seconde s'enlise un peu et glisse doucement vers une fin prévisible. Outre l'histoire d'amour, la transsexualité a une place importante dans ce récit où les zombies se battent pour survivre. Des personnages bien campés mais un poil stéréotypés, qui cependant restent attachants. Je connaissais déjà le travail de Stephano Raffaele et autant je n'avais pas été convaincu par son Pandemonium, autant je suis agréablement surpris par le rendu de son noir et blanc crasseux et expressif dans un style très comics. L'ambiance sombre qui se dégage de cette romance singulière doit beaucoup au dessin. Pour découvrir les zombies sous un nouvel angle.
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Cette BD peut être dérangeante et mettre mal à l'aise. C'est en tout cas l'effet qu'elle m'a fait : voir une jeune femme le visage lacéré, un bras arraché, un œil crevé, parler comme si de rien n'était, m'a fait bizarre. C'est en effet la première fois que j'étais confronté à des zombies humanisés, à l'instar d'une Anne Rice et ses vampires. Le concept est intéressant, le scénario novateur, en mélangeant plusieurs types de zombies, sans trop en révéler. L'histoire d'amour entre zombies m'a moins captivé. J'ai vraiment aimé l'atmosphère qui se dégageait de l'intrigue, les personnages rencontrés, la quête des "héros" et leurs alliances de circonstance. Le dessin aurait pu faire ressortir un peu plus les mutilations, les rendre plus réalistes en utilisant des couleurs plutôt que de vagues traits noirs pour figurer les lésions. L'ensemble graphique est moyen, pas très détaillé. Je précise que j'ai lu la version "3 tomes couleur". Une trilogie à découvrir, parue en 2003, à peu près en même temps que les premiers "The Walking Dead" de Kirkman, et bien avant la récente vogue zombie. Une série atypique avec un traitement qui m'a vraiment séduit. 14 / 20
C'est curieux de lire une série de morts-vivant amoureux et de plus pour la Saint-Valentin afin d'assurer un bon timing. Cependant j'ai bien aimé l'idée que l'amour pouvait dépasser la mort ou qu'il y avait encore un gramme d'humanité chez les zombies qui ont en l'occurrence conscience de leur état. Bien sûr, cette bd surfe avec l'effet Walking Dead mais elle garde son originalité. Cette course contre la mort ou plutôt contre la putréfaction est assez haletante. A noter qu'elle a même été publiée deux années avant Walking Dead mais sans rencontrer son succès. Par la suite, la réédition en intégrale a voulu se raccrocher à la série culte, ce qui a été perçu comme une malhonnêteté intellectuelle. L'auteur a réussi tout de même un tour de passe-passe en détournant les codes habituels pour présenter un récit qui tient debout. Il y a quelques brins d'humour dans un monde très sombre et plutôt cruel. Cela fait du bien. On évite également la facilité. C'est du bon travail avec des rebondissements nombreux et inattendus. Graphiquement, je suis un peu moins fan. Une bd de lovers assez particulière. On va même rencontrer un zombie transsexuel !
A l'époque de sa sortie sous le titre "Fragile", j'étais bien curieux de lire cette BD parce qu'une histoire de morts-vivants amoureux, sans être complètement inédit, disons que c'est un peu plus original que la moyenne des BDs de zombies. Et puis finalement, l'occasion ne s'est pas présentée avant sa réédition en tant que Walk... euh, LOVing Dead, pardon, et j'aurais dû me douter que c'était un produit frelaté vu le côté "essayons malhonnêtement de faire croire à un dérivé d'une série qui cartonne en passant de la couleur au noir et blanc, du grand format cartonné au moyen format souple, et avec un titre en grosses lettres blanches qui ressemble à l'autre"... Donc voilà, c'est une BD médiocre qui bazarde en cours de route l'idée qui était un peu séduisante au départ, "comment ça se passe l'amour quand on est un corps mutilé en train de pourrir ?", pour passer à "alors imagine y a des savants fous, une transexuelle gaulée comme Jessica Rabbit et des zombies géants en armures à pointe qui ont l'air sortis d'un Warhammer et qui se flinguent les uns les autres". Le scénario et les dessins sont assez brouillons et ça devient rapidement pénible à lire, d'autant que c'est trop prétentieux pour bénéficier de l'indulgence qu'on pourrait accorder à une série Z déconnante.
J'ai eu l'occasion de le lire quelque temps après sa sortie. D'abord, le graphisme de la couverture fait penser à Walking Dead et dans l'euphorie de de cette série (que je découvrais petit à petit), je m'étais laissé charmer par Loving Dead. Et puis une histoire de zombie à lire, ça fait toujours plaisir (en tout cas, pour un fan comme moi !). Alors bien sûr, on est très loin du survival, d'ailleurs, ça n'est pas du tout un survival... Quoi que... En fait, c'est un peu un survival, mais du côté zombie (ce qui est original, et donc bienvenu). Des zombies qui parlent et qui ont des sentiments, ça peut paraître totalement ridicule, mais quand c'est traité avec finesse (comme ici), ça passe très bien. En fait, cette histoire ne s'adresse pas aux fan de défouraillement de zombie et autres actions à un rythme d'enfer. Loving Dead s'adresse plutôt à des lecteurs qui ont envie de voir une histoire de zombies un peu différente dans le traitement (et puis il faut aussi être un peu fleur bleu et voir que l'amour perdure, même après la mort). Il y a même un côté assez poétique à cette histoire. On ressent beaucoup de mélancolie dans les peurs et les interrogations des personnages.
L’idée de départ était originale. Un héros zombie, ce n’est pas courant. Mais à part cela, les défauts de ‘Loving dead’ sont vraiment trop nombreux et trop importants ! Tout d’abord, les personnages principaux sont lisses au possible. Quel manque de charisme !!! Il est dès lors impossible de s’attacher à eux ou à leur pseudo histoire d’amour, à laquelle l’on ne croit pas une seconde. En outre, les dialogues ne sont pas toujours très inspirés. Deux extraits à titre d’illustrations : « j’ai l’impression de te connaître depuis toujours, Lynn ! » ; « nous étions ensemble et moi, j’étais prêt à m’envoler, à affronter la tempête avec elle ». Dans le genre mièvre… Pitié !!! :?) Enfin, la narration est parfois vraiment foireuse, notamment à cause d’ellipses pas du tout maîtrisées. Concernant le graphisme, le trait de l’auteur est plutôt bon. Pour ce qui est de la couleur, par contre… J’ai lu la version intégrale. J’aurais sans doute préféré la version en couleurs. Moi, j’aime le noir et blanc ! Pas le noir, blanc et gris ! ‘Loving dead’, c’est finalement un album prévu initialement en couleurs, mais qui a par la suite été transformé en trames et nuances de gris, pour le vendre moins cher ! (C’est d’ailleurs pour cette raison que je ne suis pas non plus fan du dessin de la série Walking dead…) Bref, inutile de gâcher votre temps et votre argent pour ce triptyque qui ne fait honneur ni aux récits de zombies, ni aux histoires d’amour !
Déconcerté.... C'est ainsi que je sors de ma lecture de Fragile, un condensé pourtant plutôt original de morts vivants dotés d'une âme et d'un esprit "écho des savanes" mais dont le traitement assez glacial m'a laissé de marbre. On reprend les rênes d'un univers dorénavant classique d'apocalypse d'où les morts reviennent à la vie et prennent goût à la chair de leurs semblables encore vivants. Sauf que pour cette fois, les morts gardent pleinement conscience de ce qu'ils étaient, pensent et parlent comme de leur vivant. Ce qui aurait pu faire la force de cette oeuvre de par cette petite astuce en constitue à mon grand désarroi sa principale faiblesse car après tout, à l'exception de leur décrépitude physique, rien ne change ou ne varie véritablement. Certes, les zombies regrettent pour la plupart d'entre eux leur condition d'origine mais dans le fond rien ne change réellement. Du coup je n'ai pas trop accroché à l'histoire d'amour entre Lynn et son héros transi, héros qui passe assez rapidement au second plan au profit des destructeurs, ces zombies dont la mission est de tuer les zombies ! Du coup on perd pas mal nos repères, en rajoutant une troisième "héroïne" dont les objectifs sont soit grossiers soit mal définis et en n'étant guère aidés par un découpage des plus particuliers par moment, passant d'une ellipse temporelle à une autre sans autre logique. Et pourtant tout n'est pas mauvais, à commencer par un dessin des plus chouettes rehaussé par de belles couleurs appropriées (mais l'édition noir et blanc est également des plus convaincantes pour l'avoir feuilletée). Après, pour peu qu'on adhère à l'histoire, l'histoire d'amour s'efface au profit de scènes d'action assez dantesques dans la dernière partie et d'un général zombie des plus originaux. La fin est malgré tout trop rapidement amenée mais a le mérite d'en amener une définitive. Malgré tout beaucoup de points ou de pistes lancées restent en suspens mais en définitive Fragile, titre bien plus convaincant que Loving Dead, reste une assez bonne surprise même si ça ne correspond pas du tout à ce que j'en attendais et qu'il manque une bonne once de sensibilité au récit pour rendre l'histoire d'amour inoubliable, ce qui est loin d'être le cas. PS : après relecture de l'oeuvre qui m'avait quand même laissé perplexe, j'opte davantage pour un 2/5 car même si les intentions sont aussi louables que la qualité du dessin, le scénario du début s'efface au fur et à mesure pour une histoire qui ne laissera aucune trace dans les mémoires de l'amateur d'histoires d'amour ou de zombies !
Le sujet sur les zombies en VO m'a vraiment donné envie de lire une histoire de zombies alors je me suis décidée pour cette courte oeuvre sur laquelle tout le monde semblait d'accord, ne voulant pas me lancer d'emblée dans une série en plusieurs épisodes. J'ai lu la version N&B. Je n'ai absolument éprouvé aucun sentiment à la lecture : ni plaisir, ni amusement, ni dégoût, ni attachement pour les "amoureux", ni peur, ni angoisse, ni même un quelconque intérêt pour le sort de Lynn et Alan... j'ai tenté de l'aborder au 2ème, voire 3ème degré, sans succès, je suis restée impassible tout au long de ma lecture. J'ai trouvé le dessin correct sans plus, je pense avoir bien fait d'opter pour la version N&B, quoique... J'ai trouvé incongrue la manière de parler "normale" voire sur un ton humoristique des zombies, et en particulier des désinfecteurs loosers. Je n'ai pas non plus compris l'intérêt du "secret" de Grace, ça n'apporte strictement rien à l'histoire. Je n'ai rien compris ou presque au final (le vrai, pas le flash-back de la fin) et j'ai souvent eu l'impression qu'il manquait des morceaux d'histoire dans la version que j'ai lue, certaines transitions étant assez brutales. Peut-être s'agissait-il des changements de tome de la version originale, il manque alors un rappel des anciennes couvertures pour que ce soit bien clair. En tous les cas, c'est plutôt raté comme initiation au genre !
Déconcertant est le premier mot qui me vient en tête après la lecture de l'intégrale de Loving Dead. Étant fan de zombies depuis longtemps grâce aux films de Romero et autres dérivés tels que "28 jours plus tard" ou "Shaun of the dead", c'est avec avidité que je me suis rué vers cette histoire. Les graphismes sont plutôt sympathiques, et les tons de gris sont bien réussis. On retrouve un univers apocalyptique relativement bien rendu et les différents protagonistes sont plutôt pas mal. Néanmoins, le héros, Alan reste relativement lisse, tout comme sa bien aimé Lynn, et cela est surement dû à un manque de background prononcé. Parlons justement du scénario et de la profondeur de l'œuvre. C'est en cela que l'histoire est déroutante, car les zombies parlent, pensent et seul leur physique diffère des vivants ; soit passons, mais lorsque l'on voit les désinfecteurs (des zombies devant tuer d'autres zombies), on devient perplexe (je deviens perplexe du moins). Pourquoi ces zombies ont-ils des piques sur la tête ? Pourquoi faut-il qu'ils fassent de l'humour à deux balles ? Je trouve que cela gâche un peu le plaisir de lecture et enlève au sérieux de l'histoire. Mais le pire est lorsque l'on voit le général, sorte de méca zombie cramé, et je me dis dans quoi je suis tombé. De plus, l'histoire d'amour passe au second plan au profit de l'action qui m'a malgré tout laissé de marbre. Mais le pompon est atteint avec le transsexuel amoureux du héros ! Bref je pense qu'il y a trop de choses et que l'on se perd dans ce grand capharnaüm, et cela est dommage. Reste des dessins soignés et une intégrale assez sympathiques qui rentre dans toute collection de zombies qui se doit ! Comme la mienne. Je conseille donc au fan de Morts-vivants !
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