Wonder Woman - Terre à terre (Hiketeia)
Wonder-woman doit faire face à une tradition ancestrale issue de son peuple : L'allégeance . Ce qui l'obligera à affronter son allié Batman.
Batman Crossover DC Comics Guerrières Super-héros Univers des super-héros DC Comics Wonder Woman
La "Hiketeia" est une cérémonie durant laquelle une femme se met sous la protection d'une déesse. Dans cette histoire, c'est une délinquante poursuivie par Batman (mais également par des divinités maléfiques) qui se place sous la tutelle de la célèbre princesse amazone Wonder Woman. La rencontre entre Diana et Batman s'avère alors des plus musclées, chacun répondant à son devoir !
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Date de parution | Septembre 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une vie entre les mains - Il s'agit d'un récit complet qui peut se lire avec une connaissance superficielle du personnage de Wonder Woman. Il est initialement paru en 2002, sans prépublication, écrit par Greg Rucka, dessiné par J.G. Jones, encrés par Grade von Grawbadger, avec une mise en couleurs de Dave Stewart. Il s'agit de la première histoire de Wonder Woman écrite par Greg Rucka, avant qu'il ne prenne les rênes de la série mensuelle à partir de l'épisode 195. Au temps présent, à l'ambassade de Themyscira à Gotham City, Diana (Wonder Woman) regarde par la fenêtre en pensant aux obligations qui découle du rituel appelé Hiketeia. Par la fenêtre, elle peut voir trois silhouettes féminines encapuchonnées, en train de l'observer. La séquence suivante explicite ce rituel de l'Hiketeia. Dans la Grèce antique, un individu vient supplier un citoyen et remet sa vie entre ses mains. le citoyen est obligé par l'Hiketeia d'accepter de prendre en charge l'individu qui s'en remet en lui jusqu'à ce qu'il le libère de sa responsabilité d'une manière u d'une autre. Si l'hôte cherche à se débarrasser de l'individu (même par le meurtre), il devient alors la proie des Érinyes (divinités persécutrices, aussi appelées Euménides ou bienveillantes, les Furies dans la mythologie romaine), celles-là mêmes qui sont en train d'observer Diana au temps présent. Toujours à Gotham, il y a 3 semaines, Danielle Wellys assassine un homme dans son appartement. Une fois son crime accompli, elle s'enfuit par la fenêtre, enfourche sa moto garée dans une ruelle et s'éloigne le plus vite possible. Batman la prend en chasse. Après plusieurs engagements physiques, elle finit par tomber dans la rivière de Gotham, sans que Batman ne réussisse à la rattraper. Comme il était à prévoir, elle finit par parvenir à l'ambassade de Themyscira où elle s'en remet à Diana en invoquant le rituel d'Hiketeia. À l'extérieur, les Érinyes sont déjà à pied d'œuvre pour veiller à ce que Diana remplisse les obligations du rituel. Cette histoire agrippe l'attention du lecteur dès l'incroyable couverture : la botte de Wonder Woman faisant pression sur le crâne de Batman qui est à terre. C'est aussi sobre que frappant, et en plus cette scène est bien présente dans le récit (il ne s'agit pas d'une exagération, licence artistique coutumière dans les couvertures de comics). En découvrant la première page, le lecteur a le plaisir de constater que l'artiste s'est investi dans ses dessins. Il utilise une approche descriptive, avec une légère tendance à l'arrondi qui donne une apparence à la fois adulte et agréable à ses dessins. La page d'ouverture est somptueuse avec Diana se tenant devant une grande fenêtre, dans une pièce avec une grande hauteur sous plafond, une bibliothèque à l'ancienne bien fournie, une cheminée en marbre, des draperies autour de la fenêtre, un guéridon avec un buste sculpté, etc. le niveau de détail ne diminue pas sur la page suivante, et sur la troisième l'artiste a représenté un facsimilé d'un vase grecque décoré, avec une grande attention à l'impression d'authenticité. Ainsi tout du long du récit, J.G. Jones fait preuve d'un grand investissement pour donner de la consistance à chaque lieu, chaque environnement. Athènes à la période antique est acceptable, les rues de Gotham sont suintantes à souhait, même si le lecteur est un peu étonné qu'elles sont encore recouvertes de pavés. Lorsque Diana se déplace dans les autres pièces de l'ambassade de Themyscira, elles sont à nouveau richement décorées. le lecteur peut s'amuser à observer les différents partis pris architecturaux : la façade en pierre de taille, les moulures et boiseries dans les pièces d'apparat, la cuisine tout équipée moderne, rutilante et fonctionnelle, les escaliers en bois. L'affrontement final se déroule en bordure de la rivière Gotham, et l'artiste a également pris le temps de représenter un pont dans tous ses détails, ainsi que les embarquements, les quais et les parapets. Les images offrent donc au lecteur des endroits décrits dans le détail, chacun avec leurs particularités. Les personnages sont représentés avec la même approche descriptive, des tenues vestimentaires particulières et adaptées. Les êtres humains normaux disposent de morphologies réalistes. Les expressions des visages sont variées, mais avec un niveau de nuance qui ne permet pas toujours de se faire une idée de l'état d'esprit du personnage. le langage corporel reste dans un registre mesuré pour les individus normaux. Pour Diana, JG Jones lui donne des vêtements qui n'accentuent pas ses rondeurs, à l'exception de son costume de Wonder Woman pour lequel il respecte la coupe traditionnelle, mais avec des bottes sans talon). Il la représente régulièrement en contreplongée ce qui lui la place au-dessus du commun des mortels, un peu plus proche de son statut de semi déesse. Batman a revêtu son costume gris foncé, sans ovale jaune sur la poitrine, avec les bottes à semelle crantée. L'ensemble des dessins s'applique donc à rester dans un registre le plus réaliste possible. Même les Érinyes sont représentées de manière littérale, avec comme particularité des vêtements évoquant la Grèce antique, et des petits serpents à la place des cheveux. Les affrontements ne sont pas nombreux, mais JG Jones réalise un travail impressionnant de metteur en scène en prenant soin que la succession des cases permette au lecteur de suivre chaque enchaînement de mouvements et que les personnages se déplacent en fonction du relief de l'environnement, des obstacles, des objets présents, etc. L'encrage de Wade von Grawbadger sait se faire aussi bien minutieux avec des traits fins que plus appuyé avec des surfaces noires aux contours fluides. Comme à son habitude, Dave Stewart réalise une mise en couleurs impeccable qui enrichit les dessins, améliore le contraste entre chaque forme, et leur ajoute une discrète volumétrie par le biais de légers dégradés. La couverture annonce clairement un affrontement entre Batman et Wonder Woman, avec une forme d'humiliation. Dans les 2 premières séquences, Greg Rucka explicite le principe de l'Hiketeia par lequel un individu place sa vie dans les mains d'un protecteur qui en devient responsable devant les Érinyes. Il s'agit là d'un dispositif induisant une dynamique imparable au récit. le conflit entre Diana et Batman en devient inéluctable et inextricable à partir du moment où elle prend en charge une criminelle. le scénariste déroule ce dilemme moral de manière linéaire jusqu'à sa conclusion, chaque phase pouvant être anticipée par le lecteur. Rapidement, il apparaît que l'affrontement entre les 2 superhéros aura bien lieu (à 2 reprises même), mais qu'il ne constitue pas l'intérêt majeur du récit. Sous des dehors fantastique (superhéros, personnages mythologiques), l'auteur s'attache à montrer la personnalité de son protagoniste principal. le lecteur n'a accès à ses pensées qu'à de rares reprises, par le biais de petites cellules accompagnant l'image. Rucka préfère montrer qu'expliquer. Dès le départ, le lecteur n'est pas dupe : il s'agit de personnages récurrents, Batman et Wonder Woman continueront d'exister après ce récit. Cette histoire ne changera pas fondamentalement leur relation. Il a également conscience qu'il s'agit d'un récit de Wonder Woman, car c'est écrit dans le titre. Greg Rucka montre donc comment Diana réagit à cette nouvelle responsabilité qu'elle n'a pas demandée. de séquence en séquence, l'auteur fait la preuve de sa capacité à transcrire le caractère de son personnage. Il ne lui écrit pas de longs soliloques dans lesquels elle expliquerait son comportement, il montre ses réactions. Ainsi Diana prend très au sérieux les responsabilités découlant de l'Hiketeia, conformément à son éducation (mais aussi à la présence visible des Érinyes) et donc à sa culture. Ensuite, il est intéressant de voir comment Diana se comporte vis-à-vis de sa protégée Danielle Wellys. Elle ne fait pas montre de réactions enfantines ou adolescentes ; elle se conduit en adulte ayant réfléchi à la situation. le lecteur a le plaisir de découvrir une héroïne consciente de sa position privilégiée, mais aussi de ses responsabilités, du fait que sa protégée conserve toute son autonomie, sa liberté de pensée, et que son histoire personnelle (et donc ses motivations) ne lui est pas connue. le lecteur se retrouve dans une position d'observateur privilégié à voir comment cette femme assume ses responsabilités, consciente du danger que cela fait peser sur elle (en cas d'échec ou de ratage les Érinyes ne seront pas tendres). Greg Rucka, JG Jones, Wade von Grawbadger et Dave Stewart ont réussi le pari de raconter une histoire complexe de Wonder Woman, en assumant toutes les particularités étranges (mythologie, superforce, ambassadrice de paix n'hésitant pas à utiliser la force) et parfois contradictoires du personnage. L'histoire est d'autant plus réussie qu'il n'y a pas de supercriminels, pas de risque de destruction de la planète. Diana doit faire preuve de courage et de droiture morale pour pouvoir triompher d'une épreuve qui sort de l'ordinaire.
Ce récit est particulier car il s'appuie sur une idée et s'y tient de bout en bout. Tout s'articule autour de l'Hiketeia qui est une sorte d'allégeance avec des règles contraignantes. Divers personnages dont Wonder Woman et Batman vont interférer dans cet imbroglio, où des érinyes (ou furies) sont impliquées et rendent encore plus compliquée la donne. Partant sur ces bases, la suite est cohérente et plaisante. Le dessin est pas mal, le trait et les cadrages sont réussis mais la colorisation trop artificielle dévalorise le rendu général. L'histoire se lit vite, la lecture est fluide et simple. Si il n'y a rien d'exceptionnel dans ce récit, je ne lui trouve pas réellement de défauts. Il faut juste être à l'écoute de l'histoire et d'en accepter les règles.
Note : 2.5/5 Humpf... Depuis le temps que la couverture de cet album titillait ma curiosité, je suis déçu. Deux qualités. La première, c'est un dessin de très bon niveau. Un tout petit peu formaté et froid, mais beau et fluide à la lecture. La seconde qualité, c'est l'idée de base du récit, celui d'une Wonder Woman contrainte de protéger une fugitive poursuivie par Batman du fait d'une loi antique et quasi-divine. Dilemme pour la princesse amazone qui se retrouve obligée de combattre l'un de ses plus anciens alliés pour abriter une meurtrière. Mais cette idée est traitée de manière trop superficielle, l'intrigue est trop légère. Concrètement, j'ai lu l'album en moins de dix minutes et il m'est déjà à moitié sorti de l'esprit. Il faut avouer que je n'aime guère le personnage de Wonder Woman et que tout le scénario tourne autour d'elle et de son background inspiré d'antiquité grecque et de divinités mythologiques. Je trouve son caractère trop artificiel, trop grandiloquent et en même temps trop cliché. Je lui préfère grandement Batman mais ce dernier n'apparait que comme un troisième rôle à peine esquissé. En outre, l'intrigue de l'album se résume à bien peu de choses. Une seule chose attisait mon intérêt : découvrir le choix que Wonder Woman allait faire concernant cette meurtrière à la vengeance finalement très juste, comment elle allait se sortir de sa situation sans trahir sa parole. Mais à cette question, les auteurs ont apporté une réponse facile et beaucoup trop bien pensante. Je suis déçu même si la qualité du dessin, de la narration et l'originalité de l'idée de base m'ont quand même diverti le temps de cette rapide lecture.
Je t'offre mon allégeance, Je viens à toi sans défense. Sans aucun bien. Sans honneur, sans espoir, Sans rien d'autre que moi Pour demander ta protection. Dans ton ombre je te servirai. Ton souffle sera mon souffle. Tes mots seront mes mots. Ta pitié sera ma vie. De toute mon âme, Je t'implore. Au nom de Zeus, Qui veille sur tous les suppliants: Accepte ma requête. En acceptant la requête d'un suppliant, l'autorité s'engage à en être responsable. Quand Diana/Wonder Woman accepte la requête de la jeune délinquante Danièle Wellis, elle s'attire les foudres des Erynes et de leurs terrifiants pouvoirs, ce qui peut s'avérer relativement gênant. Mais ce n'est finalement rien, car Batman en personne est à la poursuite de Danièle Wellis, et quand on connaît un peu le Masked Manhunter on sait que, quoi qu'il puisse arriver, il ne renonce jamais... De son côté Diana est responsable de la fugitive et refuse de la livrer à Batman. Cette BD est plutôt alléchante, deux membres de la trinité se font face, tous deux bien trop fier pour céder un pouce de terrain à l'autre, sans Superman pour apaiser les esprits, le combat est inévitable. Diana est une Déesse, un être certes noble, mais qui considère l'humanité comme étant une espèce faible qu'elle est en devoir de protéger mais de qui elle ne veut pas recevoir la moindre injonction. Batman est son ami, l'homme qu'elle respecte le plus après Superman et certainement celui qu'elle craint le plus... même si au fond elle sait bien qu'il n'est "qu'un homme"... Leur rapport est des plus ambigus. L'affrontement s'annonce donc coriace. Et bien à la lecture, pas autant que cela en fait. La mise en place est longue, Batman et Diana ne se rencontrent qu'à la moitié de l'histoire, et l'affrontement que j'espérais n'a finalement pas été à la hauteur de mes attentes. Passé cette relative déception, il faut tout de même admettre que le scénario est assez original, que le combat entre le mythe urbain et la déesse grecque a tout de même lieu. Et qu'au tout début de l'histoire, la description du rite est expliquée de façon plutôt bien détaillée, ce qui est un détail non dénué d'intérêt. J'attendais peut-être mieux de la part de Greg Rucka, qui pour une fois nous sert une histoire qui sort du cadre du polar. J'aime bien l'illustration de Jones en couverture, j'aime un peu moins ses dessins par contre, si il est vrai que son trait est maîtrisé, il est des plus banal. Une BD que je conseille tout de même à la lecture, pas vraiment pour les fans de Batman, car il se révèle ici vraiment sans surprise, son rôle est presque limité à celui de faire-valoir. En revanche Wonder Woman est à l'honneur, quelques belles scènes lui sont dédiées et elle y est d'ailleurs représentée de belle façon, et, les histoires mettant en scène la belle dans le rôle titre sont assez rares en France pour que celle-ci nous interpelle. JJJ
Wonder-woman est une héroïne dont les origines puisent dans la mythologie grecque. C’est sous cet angle que Greg Rucka va traiter son histoire. En l’opposant à Batman, héros des temps modernes, Rucka met en opposition l’antiquité et le 21ème siècle, les croyances et la technologie, la justice des Dieux et celle des hommes. L’idée est bonne, et suffisamment originale pour se démarquer du tout-venant tristement banal qui prolifère dans l’univers du comics. Au dessin on retrouve JG Jones, gage de qualité et de rigueur à défaut de génie. Et pourtant la sauce ne prend pas. J’ai beau essayer, je n’accroche pas à l’histoire. Le pire c’est que je n’arrive pas à en cerner les raisons exactes. Question de feeling, problème de rythme, histoire intéressante qui se révèle finalement pas si forte que ce à quoi on s’attendait ? Je ne sais pas exactement, certainement un peu de tout cela en fait. Un goût d’inachevé, d’inabouti pour tout dire, c’est ce que me laisse cette BD après lecture. C’est d’autant plus décevant quand tant de facteurs positifs et prometteurs semblaient réunis dans ce comics. Une note positive pour la couverture qui représente Batman, le mâle dominant par excellence, à terre, la botte de Wonder-Woman appuyée sur son visage grimaçant. Elle m’a vraiment, plu et rendons à César ce qui est César, et donc à JG Jones ce qui est à JG Jones, je l’ai trouvée très efficace. Dommage qu’il n’en ait pas été de même pour le reste…
Nuit pluvieuse et froide lasso n'atteint pas sa cible le poids d'un serment Dans un quartier trouble de Gotham, après une lutte farouche, une jeune femme poignarde un homme... Rapidement elle est pourchassée par Batman, mais elle réussit à lui échapper. Quelques jours plus tard, elle trouve refuge chez Wonder Woman et se met sous sa protection par le rite de l'Hiketeia, serment d'allégeance qui lit aussi bien le contractant que le contracté. Et voilà notre divine amazone obligée d'affronter le pipistrello qui tient absolument à ramener la criminelle à Gotham pour répondre de ses crimes, le tout sous le regard inquiétant des Érrinyes... Wonder Woman n'est pas une superhéroïne banale. Non, c'est aussi la perpétuatrice des idéaux et des traditions hellènes et c'est aussi une personne qui place l'honneur au dessus de tout, même de l'amitié... Rucka l'a très bien compris, et nous présente une tragédie grecque (qui est quand même le symbole de cette culture hellène) qui voit une Wonder Woman à la fois héroïne et victime d'une trame ourdie par des forces supérieures. Le tout est traité avec une grande finesse, je dirais même une grande délicatesse, beaucoup de pudeur dans le récit de Rucka qui donne enfin à la Princesse des Amazones, cette dimension mythique qui fait d'elle l'égal de Superman et de Batman. Jamais Diana n'aura eu autant de classe, d'élégance, de compassion et de grandeur d'âme, et cela sans jamais tomber dans le pathos grandiloquent. Je crois que là on ne peut que tomber sous le charme de celle qui sortit de l'argile. J'ai bien aimé le dessin de JG Jones, toujours aussi élégant, il évite les effets galactophiles et les pauses à la Penthouse pour contribuer à la vision de Rucka. Wonder Woman est belle mais de manière naturelle, forte et fragile à la fois, on sent même parfois un peu de tristesse sur son visage au détour d'une case. Jones fournit donc un excellent boulot bien aidé par l'encrage discret mais efficace de Wade Von Grawbadger et par les couleurs souvent crépusculaires de Stewart qui rajoutent un peu à la gravité de l'histoire. Bref une justesse de ton règne sur cette histoire à tous les niveaux et c'est assez rare pour être souligné.
Il faut avouer que cette super héroïne n'a pas souvent été éditée en comics. Semic a comblé ce manque en publiant cet album qui met en valeur une tradition du peuple Amazone : L'allégeance ou Hiketeia. Le scénario de Greg Rucka est passable. Wonder Woman, qui est issue de ce peuple, va devoir faire face à cette tradition grâce à sa rencontre avec une jeune criminelle, Danielle. Celle-ci lui demandant sa protection, notre héroïne devra s'accomplir et affronter son allié et ami Batman qui est à la recherche de cette même jeune fille pour les meurtres qu'elle a commis. Cette histoire n'est vraiment pas transcendante, le récit est juste plaisant à lire. Les fans de Wonder Woman seront peut-être comblés et les autres se seront sûrement ennuiés. Le dessin de JG Jones est d'une approche plutôt classique. Son traît est convaincant et certaines doubles pages sont même plutôt jolies. Les ombrages sont réussis et je donnerais une mention spéciale à la couverture car celle-ci exprime bien le ton de cet album. Wonder Woman - Hiketeia est, donc, un comics écrit sans grand panache. C'est loin d'être un must et son achat n'est vraiment pas indispensable. A eviter !
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