Alcheringa

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)

Instantané de la vie d'un Bushman australien contaminé par la civilisation des Blancs...


Australie Les petits éditeurs indépendants Océanie

Alcheringa était le shaman d'une tribu aborigène. Les gens venaient de loin pour l'entendre prophétiser, raconter ses rêves et interpréter ceux des autres. Car les aborigènes australiens vivent dans leurs rêves, partie essentielle de leur vie spirituelle et physique. Mais les Blancs sont venus, avec leurs propres rêves, décadents, bruyants, violents, des rêves de conquête, d'expnsion... Ils ont détruit les rêves des natifs, ne leur laissant que souffrance, brimades et alcool... Alcheringa est entré à son tour dans les rêves des Blancs. renaîtra-t'il ou sera-t'il détruit par ces rêves ?

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2000
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Alcheringa © La Cafetière 2000
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 4 avis)
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06/10/2003 | Spooky
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Par elveen
Note: 2/5

Je ne suis pas convaincue par cet album. Le dessin n’est pas assez lisible à mon goût. C’est surtout au niveau des visages que le bât blesse : j’aurais aimé voir les traits des personnages, pour mieux percevoir leurs sentiments. Mais l’idée est peut-être là : le personnage tombe dans un tel désespoir, il est étranger au monde des blancs, mais est devenu comme un étranger aussi pour les siens, il ne ressent plus que la nostalgie, la tristesse et le désespoir. Cela a donc du sens, au fond, ce manque au niveau des visages. Il y a seulement le regard vide… Ce sentiment du personnage est très bien transmis au lecteur. Malheureusement, il n’y a rien d’autre. Aucun espoir, aucun avenir pour le personnage du récit, mais rien non plus sur les autres, blancs ou aborigènes. Je ne vois donc pas où veulent en venir les auteurs, à part dénoncer une situation. Je trouve que c’est un peu insuffisant, et que cela manque de nuances.

08/09/2013 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Petite déception, cette BD est remplie d'imperfections. Le scénario joue la carte de la poésie mais oublie d'être explicite. Pourtant les sujets abordés sont sérieux et demandent un engagement. On comprend le contenu mais il n'a que peu de poids ou du moins bien moins qu'il ne devrait en avoir. Le dessin noir et blanc n'est pas exempt de défaut, les jeux de lumières sont raté, on a l'impression d'avoir des cases en contre jour où les surfaces visibles sont dans l'ombre et les fonds sont souvent vides. On pourrait résumer chaque case à une tâche noire centrale sur un fond blanc. Je caricature mais c'est mon ressenti... Avec 16 pages, cette BD ne peut pas permettre un développement des sujets. Je lui reproche le manque d'audace et de lisibilité. Quand l'espace d'expression est réduit il faut se démarquer, positivement si possible, ce qui n'est pas le cas ici. Cette première expérience est vraiment perfectible.

17/09/2010 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
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Repéré dans la bdthèque du Spooky lorsqu’il m’avait parlé de Grivaud, j’ai fini par trouver un exemplaire de cet album en fouinant dans une librairie bien fournie en indépendants . . . Petit format paru dans la même collection que "Two Gentlemen", la couverture a la particularité de ne présenter aucune inscription à l’exception du nom des auteurs. A l’intérieur, on découvre le dessin en N&B de Grivaud qui me plaît beaucoup même s’il reste encore "perfectible". Le récit est emprunt de nostalgie et de résignations. Nikolavitch traite habilement de la situation vécue de cet indigène, délaissé par son peuple car travaillant pour les blancs et mal considéré par ces derniers car "sauvage". A lire . . .

23/07/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Voici le premier album de Frédéric Grivaud, fanzineux accro aux comics et jeune dessinateur de talent. Un album très désespéré, réalisé en noir et blanc, comme pour souligner le désespoir de ce peuple aborigène qui se meurt, rongé par le cancer des Blancs. Ici, point d'espoir pour cet ancien shaman complètement perdu... On sent poindre sous le trait hésitant de Grivaud et le scénario désenchanté d'Alex Nikolavitch une tendresse pour les souffrances des natifs d'Australie ; dommage que cet album fût épuisé, car il est très intéressant, tant au niveau des cadrages, des attitudes (figées, comme immuables) des personnages emportés par le vent du "progrès civilisé".

06/10/2003 (modifier)