Le Photographe
2004 : prix Canal BD pour le tome 1. 2005 : Prix France Info de la Bande dessinée d’actualité et de reportage. Angoulême 2007 : album essentiel. Will Eisner Award 2010 : Best U.S. Edition of Foreign Material Fin juillet 1986. Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières au coeur de l'Afghanistan, en pleine guerre entre Soviétiques et Moudjahidin.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Afghanistan Aire Libre Angoulême : récapitulatif des séries primées BD à offrir BD Reportage et journalisme d'investigation Best of 2000-2009 Best-of des 20 ans du site Carnets de voyages Documentaires Dupuis Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Emmanuel Guibert Les Meilleures Trilogies Les sociétés à finalité sociale Médecins sans Frontières Photo et dessin Photographie Prix des Libraires de Bande Dessinée Prix France Info Will Eisner Awards
Fin juillet 1986. Didier Lefèvre quitte Paris pour sa première grande mission photographique : accompagner une équipe de Médecins Sans Frontières au coeur de l'Afghanistan, en pleine guerre entre Soviétiques et Moudjahidin. Cette mission va marquer sa vie comme cette guerre marquera l'histoire contemporaine. Au croisement des destins individuels et de la géopolitique, à l'intersection du dessin et de la photographie, ce livre raconte la longue marche des hommes et des femmes qui tentent de réparer ce que d'autres détruisent.
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Date de parution | Octobre 2003 |
Statut histoire | Série terminée 3 tomes parus |
Les avis
Je me suis enfin procuré cette BD que je n'ai lue qu'en empruntant à des amis. Voici une œuvre qui combine habilement la bande dessinée et la photographie, un mélange peu commun mais ici parfaitement maîtrisé et que je souhaitais avoir dans ma bibliothèque. Ce qui m’a frappé dès le départ, c’est la force du témoignage visuel. Le récit de Didier Lefèvre, photographe parti en Afghanistan avec une mission humanitaire de Médecins Sans Frontières, prend une dimension presque documentaire. On est plongé au cœur du conflit, sans fioritures, avec une approche très réaliste. Les photos, intégrées au dessin, donnent une profondeur et une véracité qui amplifient l’impact des scènes. Le dessin de Guibert, simple et précis, accompagne ces photos de manière fluide. Il complète le récit sans jamais écraser les images. Les transitions entre les deux médiums se font naturellement, créant un rythme bien dosé, sans rupture. Le choix de cette narration visuelle permet d’aller au-delà du simple reportage photographique : on ne se contente pas de regarder des clichés, on vit littéralement l’expérience avec Lefèvre. Côté scénario, c’est la dimension humaine qui m’a le plus marqué. Au-delà des images du conflit, c’est le quotidien des médecins, des populations locales, et surtout la prise de conscience progressive de Lefèvre qui donnent tout son poids à l’histoire. On ressent à chaque instant la tension de l’Afghanistan en guerre, mais aussi les moments de solidarité, d’échanges. Les difficultés, les doutes, les peurs sont montrés sans filtre, et c’est cette sincérité qui rend l’ensemble si puissant. Malgré l’aspect documentaire, il n’y a jamais de sensation de voyeurisme ou de dramatisation forcée. Le photographe raconte son périple avec une certaine retenue, presque de manière factuelle, ce qui laisse toute la place à l’interprétation personnelle. C’est un témoignage sobre mais marquant, qui réussit à trouver un équilibre entre l’humain, le reportage, et la BD. Une œuvre à la fois simple dans son approche, mais profonde dans son impact et que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire.
J’ai été immédiatement absorbé par l’histoire de Didier Lefèvre et son voyage en Afghanistan. La manière dont la bande dessinée mélange les photographies et les dessins crée une expérience unique qui nous transporte au coeur de l’action. Les images et les récits de la mission de Médecins Sans Frontières m’ont touché. C’est une représentation puissante de la réalité de la guerre et de l’impact sur les populations locales. Cette œuvre m’a appris beaucoup sur l’Afghanistan, une terre lointaine et ses habitants. Elle souligne l’importance du travail humanitaire et pourrait inspirer de futures vocations. Malgré quelques photos difficiles à déchiffrer, le contraste entre le noir et blanc des photos et les couleurs des dessins est frappant. Cela renforce l’authenticité du récit. Cette bande dessinée est riche en enseignements et émotions, malgré de petites imperfections visuelles. C’est une lecture que je recommande vivement pour sa capacité à ouvrir les yeux sur des réalités souvent méconnues.
4 + 0.5 pour la pédagogie Un mélange réussi de BD, documentaire et collage photos. Pas très attirant au feuilletage mais les prix et les avis poussent la curiosité plus loin. Et ça fait mouche. Ce qui pourrait n'être qu'une "bande dessinée" devient un témoignage du quotidien de MSF et des populations impactées par la dureté de la guerre. Le récit prend le temps et s'adapte à la vitesse du convoi qui sillonne lentement entre les espaces isolés où chaque rencontre peut changer le cours des choses. On découvre des coutumes en même temps que le photographe, on est confronté aux chocs qu'il subit mais aussi aux belles âmes qu'il côtoit. Un ouvrage qu'il faudrait fournir à tous les collèges et lycées pour expliquer un large spectre de problématiques mais aussi de découvertes. Et peut-être faire naître de belles vocations. Le documentaire DVD de la cheffe de mission est un formidable complément qui met en image ce que l'on a lu et apporte un second point de vue. Et rend encore plus nécessaire l'achat.
Un documentaire poignant, totalement immersif grâce au savant mélange de photos et de dessins. Loin des photos d’Afghanistan que l’on connaît, celles de Didier Lefèbre sont dans leur jus, grises, sombres aussi, parfois à la limite de la lisibilité mais très belles. Et c’est ce qui donne l’extraordinaire impression d’être sur le terrain, au sein de la mission de MSF. Est-ce une BD ? Oui et non, mais c’est ce qui est certain c’est que c’est une expérience, au premier sens du terme. J’avais lu cette série à sa sortie, je viens de la relire et je redécouvre ces paysages, ces populations qui vivent sur fond de guerre qui déroule au loin… enfin, pas si loin que ça. De la préparation de la mission au Pakistan, à l’hôpital de campagne dans une vallée du nord du pays, on marche avec eux, on vit avec eux. Le côté répétitif du quotidien est renforcé par les planches contacts aux scènes répétées. On n’est pas du tout dans l’aventure héroïque, mais plutôt dans le laborieux travail d’une équipe médicale qui œuvre avec les moyens du bord pour soigner les populations locales et inculquer des rudiments de médecine aux soignants locaux. Le dessin, en total contraste avec les photos est simple et coloré. Il raconte essentiellement le quotidien des membres de la mission. Le texte est très bon parce qu’il est sincère, simple et humble. La voix off aborde tous les sujets, le caractère des hommes et des femmes, leurs relations, leur vie privée, les galères, la fatigue, les astuces pour survivre dans cet environnement hostile… Si de prime abord, l’album peut rebuter par une certaine austérité, à peine commencé on est happé, emmené en voyage au cœur d’un pays peu connu, on apprend des tas de choses, des petits détails sur le quotidien des Afghans et sur celui de la mission. Je recommande très chaleureusement.
Le photographe. T. 1. Didier Lefèvre, reporter-photographe, est missionné en 1986 par Médecins sans frontières pour accompagner une équipe médicale itinérante, partant du Pakistan pour l’Afghanistan, alors en pleine guerre avec la Russie. Des années plus tard, il s’associe au dessinateur Emmanuel Guibert et à Frédéric Lemercier pour la mise en page et la couleur afin de raconter son voyage afghan. Les préparatifs de la caravane, la longue marche harassante dans les montagnes, les rencontres, les frictions, les opérations médicales de fortune, le quotidien des personnes est rendu avec une vérité étonnante. Les photographies en noir et blanc sont insérées au départ sous forme de bande contact et les dessins en couleur pallient aux manques. Le texte fait le lien entre toutes les images. La bande dessinée peut avoir un aspect austère de prime abord et être peu engageante au feuilletage mais dès qu’on commence la lecture, on est immédiatement capturé et conquis. On se rend compte très vite que les deux médias se marient admirablement. Pourtant, la vraie richesse du Photographe reste son texte. Le lecteur palpe le vécu de chacun. Quand l’électricité tombe en panne dans le quartier d’University Town, à Peshawar et que la climatisation s’arrête, le lecteur sent la chaleur le poisser. Emmanuel Guibert sait rendre son reportage non seulement vivant mais il parvient, en toute modestie, à montrer son talent de photographe. Après son immersion dans le paysage, il prévient le lecteur, à la fin de l’album : « Je sens qu’une bonne photo est à ma portée. […] Je retiens mon souffle chaque fois que j’appuie. Si j’ai bien fait mon boulot, elle devrait être là… ». Le lecteur ne voit pas grand-chose sur la bande contact. Il se dit : « Bof ! ». Il tourne la page et la photographie apparaît, se révèle, s’impose dans sa beauté formelle et son caractère insolite. Bravo l’artiste ! On n’a plus qu’une seule envie, celle de poursuivre l’aventure. Le photographe. T. 2 . Le second tome du Photographe est dans la continuité du premier volume. Le convoi afghan et les volontaires de Médecins sans frontières sont stoppés dans le passage d’un col car un hélicoptère russe surgit dans le ciel. A voir le beau dessin d’Emmanuel Guibert débutant l’histoire, le lecteur pourrait penser lire une aventure de Tintin mais la ligne épurée et les aplats nets de couleur ne racontent pas une aventure où le héros est bon et s’en sort avec les honneurs. La page suivante, les photographies en noir & blanc intercalées rappellent la réalité brutale. Le hiératisme des sentinelles afghanes scrutant le ciel témoigne d’une beauté immémoriale où le port, l’attitude, l’habillement des hommes les posent admirablement dans leurs montagnes altières et dépouillées. Les médecins arrivent enfin à destination et s’installent dans la vallée de Yaftal, à Zaragandara, dans un hôpital de fortune. « Vous allez vraiment travailler dans ce gourbi ? – Tu t’attendais à quoi ? La Salpêtrière ? – Non, mais quand même ! Un préau minable ouvert à tous les vents… - On verra mieux le paysage ». Les patients affluent. De l’accident domestique aux blessés de guerre, le travail des volontaires de MSF est incessant, harassant, exaltant aussi. Le lecteur est immergé dans la guerre et ses dégâts irrémédiables. Un adolescent a le bas du visage arraché par un éclat d’obus. On se croirait revenu aux mutilés de 14-18. Les médecins s’acharnent à tenter l’impossible en dépit du manque de tout. Avec une modestie qui les grandit encore, de simples hommes de science prennent une dimension exceptionnelle. Ils ne déplacent pas des montagnes ; ils les passent. Un des objectifs de la mission est d’apporter des rudiments de médecine aux montagnards pour qu’ils sachent dispenser les premiers soins quand MSF aura quitté les lieux. Il y a davantage de photographies que dans le précédent volume. L’histoire produit aussi plus d’émotions. La fin prépare au retour en solo du photographe prêt à sauter dans l’inconnu et dans le troisième et dernier tome d’une série unique et prenante. Le photographe. T. 3. Il est souvent malaisé de révéler sa vie aux autres, surtout au détour d’une phrase comme celles qui épiloguent le troisième volume du Photographe. La vie de Didier Lefèvre n’était peut-être pas à tirer au clair sous peine de voiler et flouter l’excellente adaptation faite par le trio Lefèvre, Guibert et Lemercier. Ainsi, le lecteur apprend que le temps a laminé la liaison de Didier et Dominique et que les privations de son voyage lui ont aussi valu un déchaussement carabiné de sa dentition, un carton de 17 dents. Le DVD d’accompagnement n’était peut-être pas non plus nécessaire. L’adaptation remarquable du voyage en Afghanistan pour le compte de MSF mélangeant photographies en noir et blanc et dessins en couleur se suffisait à elle-même. Dans ce 3e tome, Didier Lefèvre parcourt le chemin de l’aller mais ses guides n’en sont pas. Ils lambinent et finissent par l’abandonner en pleine montagne. Incapable de bâter son cheval, il remonte, comme Sisyphe son tonneau, le barda sur le canasson qui retombe sans cesse, jusqu’à épuisement de l’homme et de l’animal. On atteint une rare intensité avec le mort pressentie du photographe, roulé dans sa couverture de survie, à cinq mille mètres d’altitude, dans la neige, le froid intense et la solitude extrême. Dans la nuit, une caravane passe. On lui marche dessus mais personne ne s’arrête. Finalement, des Afghans peu charitables vont le tirer d’affaire mais lui soutirer aussi tout son argent. Didier Lefèvre craint à juste titre pour sa vie. Il n’ose plus dormir au bivouac, de peur de se faire trancher la gorge dans son sommeil. Il est au bord de l’épuisement. La fin de la tétralogie ne démérite pas. L’ensemble est cohérent et rend compte, avec nuance et précision, d’un voyage difficile dans un pays en guerre. L’humanité qui s’en dégage est bouleversante.
J’ai lu cette BD car elle faisait partie des immanquables du site ; sans cela je serai sans doute passée à côté sans y prêter attention. Et même en la feuilletant je n’aurais sans doute pas eu envie d’aller plus loin, car le graphisme ne m’a pas attirée plus que ça au premier abord, et je ne suis pas forcément fan du mélange entre photographies et dessins. J’ai finalement trouvé cet aspect plutôt réussi, même si certaines photographies manquaient parfois un peu de lisibilité. Je suis donc contente d’avoir suivi les avis du site, car il aurait été dommage de passer à côté de cette série. La plongée au sein d’une mission de Médecins Sans Frontières est très intéressante, elle permet de mesurer la difficulté d’entreprendre de telles expéditions, mais également leur nécessité. C’est toujours passionnant de voyager, que ce soit en vrai ou par le biais de documentaires, notamment pour découvrir d’autres cultures. Ici l’auteur nous entraine dans des pays que l’on connait au final très mal, et que je n’aurai sans doute jamais l’occasion de visiter réellement. J’ai particulièrement apprécié le deuxième tome dans lequel le photographe côtoie de plus près la culture afghane, et où on est témoin de la dureté de la guerre en suivant les médecins qui soignent les patients. Je ne peux que recommander vivement cette lecture.
Voilà un triptyque qui ne m'a pas laissé indifférent. D'habitude, le mélange photo/dessin (genre à la Jean Teulé) passe très mal en BD à mes yeux. Mais ici, comme dans La Lune est blanche de Lepage, je trouve que l'incorporation est faite intelligemment et se marie très bien au récit, en lui accentuant réalisme au côté reportage. J'ai ainsi voyagé avec ce photographe dans un Afghanistan en plein conflit avec l'URSS, où l'on croise et accompagne, des Afghans (forcément) , des équipes de MSF, et quelques autres personnages singuliers au fil de ces trois tomes. L'ensemble nous relate un périple à pied invraisemblable , comme les conditions de travail en brousse ahurissantes pour les chirurgiens ou infirmiers de MSF, comme le retour en solo du photographe (pour gagner du temps) et où le danger nous fait monter la tension et nous empêche de laisser tomber la lecture ... L'auteur nous montre également le choc de culture et de civilisation entre le photographe européen et les Afghans du terroir. Dessin assez minimaliste d'Emmanuel GUIBERT toujours très juste et très équilibré, presque à caractère d'estampe, qui montre tout le talent pour élaborer un minimalisme aussi parfait. Un incontournable et sublime culturel et passionnant moment de lecture.
« Le photographe » est un grand documentaire, pas entièrement de la bande dessinée, certes, mais qui va aussi au-delà. On est ici parfois proche des albums de Delisle, avec un peu d’autodérision, un humour léger, qui habille un très bon travail d’observation. Sur une guerre dont les médias ne nous parlent plus guère, même si – les protagonistes principaux ayant changé, et l’empathie pour les moudjahidines afghans n’étant plus de mise dans les opinions publiques occidentales (Al Qaïda et Daech sont passées par là, mais aussi la fin de la guerre froide a modifié les priorités des diverses propagandes) – par-delà ces superbes paysages, on meurt encore loin du cœur du monde. Hommage au travail de MSF, à certaines aventures humaines, mais aussi, par la bande, découverte d’un pays et de certains hommes rudes qui l’habitent (la guerre entre Afghans et armée rouge n’est évoquée qu’indirectement), « Le Photographe » est un long reportage – virant un peu à l’aventure pure lors du retour solitaire du photographe au Pakistan – dont je vous recommande chaudement la lecture.
Allez les gars, en fait ce qui pose problème, c'est le genre. Sommes-nous dans de la BD? Du documentaire? Un reportage photos? Une hagiographie de MSF? Ben je dirais qu'au final c'est rien de tout cela et en même temps un peu de tout. Hey, genre le mec comment y veut pas se mouiller! Bon, après relecture des trois tomes je dit chapeau bas, d'abord parce que c'est un ouvrage qui fait preuve de pédagogie. Il nous en apprend tant et plus sur un pays, quelques unes de ses coutumes, mais surtout ce que peut vivre un peuple en guerre. J'ai mis énormément de temps avant de m'atteler à cette lecture. J'avais peur, après ce que j'avais pu entendre, d'être confronté à un bête collage de photos un peu chiantes de gars crapahutant dans la montagne cernés par des barbus hirsutes. Que nenni! D'autres camarades sur cet avis ont été extrêmement pertinents. Cette trilogie a pris un peu d'âge mais à mon sens elle devrait faire office de thématique obligatoire dans les classes de nos chères têtes blondes afin que celles-ci aient une vision un peu plus claire du merveilleux monde dans lequel nous vivons! Sans manichéisme aucun, c'est un récit profondément humain. Pas récent, mais sûrement d'actualité!!
Alors, je vais encore peut-être faire grincer des dents en me positionnant à contre-courant des avis du site, avec cette oeuvre atypique dont je n'arrive pas trop à comprendre le succès. Ce genre d'album en forme d'exercice de style mêlant photos et BD ne m'attire pas du tout. Certes, le sujet est fort et émouvant, c'est un doc ethnologique bien fourni sur la vie des Afghans en guerre avec l'URSS dans les années 80, en plus d'un témoignage qui rend hommage au travail des équipes de Médecins sans frontières, mais l'ennui, c'est que pour moi, ce n'est plus vraiment de la bande dessinée, d'autant plus que le dessin simplifié n'est pas terrible, et les photos pas toujours lisibles. Avec un tel sujet, j'aurais préféré une vraie Bd avec un dessin plus précis.
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