Une Aventure de Jeanne Picquigny

Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)

Jeanne Picquigny, fille d'un professeur mystèrieusement disparu, part à sa recherche en plein coeur de l'Afrique.


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Afrique Noire Ecritures Futurs immanquables

(source : Bulledair.com) : Jeanne supporte bien la chaleur et n'a pas froid aux yeux. Son père, le professeur Modeste Picquigny, a disparu au fin fond des contrées africaines. Le 1er septembre 1921, un bateau prend le large, emmenant Jeanne à la recherche du professeur Eugène Love Peacock - le guide de l'expédition -, son haleine chargée de mauvais alcool, Jeanne et une colonne de porteurs partent, croisant embûches et rencontres qui les mènent toujours un peu plus loin. Qu'a donc pu découvrir Modeste Picquiny qui pèse si lourd au retour ?

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2003
Statut histoire Une histoire par tome 5 tomes parus

Couverture de la série Une Aventure de Jeanne Picquigny © Casterman 2003
Les notes
Note: 3.75/5
(3.75/5 pour 8 avis)
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17/10/2003 | JBT900
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Par Cassidy
Note: 3/5 Coups de coeur expiré

Ce premier tome, plutôt réussi, ressemble à certaines de ces séries B hollywoodiennes d’aventures comme on n’en voit plus du tout depuis le dernier Indiana Jones. Certes, ce n’était « que » de la série B, mais c’était plaisant, bien foutu, rythmé, dépaysant… On retrouve dans La Tendresse des crocodiles pas mal de stéréotypes du genre : la jeune et jolie bourgeoise pleine de caractère, le baroudeur bourru assez rude avec les nanas (mais elles aiment ça, c’est bien connu ;) ), le vieil acoolo devenu à moitié fou qui vit perdu dans la brousse… Il y a des rebondissements un peu « téléphonés », l’intrigue n’est pas follement originale… et pourtant, l’ensemble fonctionne très bien, malgré cette impression de déjà-vu. C’est même justement ce côté « histoire à l’ancienne » qui fait, à mon goût, une bonne partie du charme de cette BD. C’est du déjà vu, certes, mais c’est aussi, comme je le disais au début, du comme on n’en fait plus. On ne s’ennuie pas un instant (contrairement à JBT, je ne trouve pas que la mise en place soit si longue, même s’il est vrai qu’on ne découvre qu’assez tard ce que cherchait le professeur Picquigny) et la vision de l’Afrique proposée ici, tout en faisant voyager et rêvasser le lecteur, n’est pas trop « cliché » (je sais pas vous, mais moi, toutes ces BD à la Toussaint 66 ou Congo Bill qui, sous prétexte de nous faire comprendre qu’il faut respecter les cultures africaines et que nous autres Occidentaux blancs sommes des imbéciles qui avons perdu notre âme, en font des caisses dans le genre « là-bas, la magie ça existe vraiment, tout est tellement mystique et mystérieux !! », ça commence à me gaver un peu). Bref, ne vous attendez pas à un chef-d’œuvre, mais cette première aventure de Jeanne Picquigny constitue une lecture tout a fait agréable et recommandable ; espérons que la suite soit du même calibre.

21/03/2004 (modifier)