Le Montreur de fantasmes
Un homme transporte ses rêves pour les montrer aux autres.
Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Paquet Rêves
Un homme torturé par ses rêves et ses fantasmes se déplace sur les petites routes d'un pays imaginaire. Accrochée à sa moto, une toile de jute cache tous ses fantasmes. Lorsqu'il arrive sur la place d'un village endormi, il démonte la toile de jute et commence à assembler un petit manège qui va être le théâtre de ses démonstrations. Là, il dévoile ses fantasmes et ses rêves aux habitants endormis, réglant leurs nuits et ponctuant leur sommeil. Mais certains villageois ne l'entendent pas de cette oreille...
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| Date de parution | Janvier 1999 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Je n’ai pas compris grand-chose, car ça dépasse le cadre du fantasme réalisable pour rentrer dans celui plus proche du rêve. Tout ce qui en est ressorti pour moi c’est qu’il y a des gens qui ont des fantasmes bizarres, comme par exemple la mer de foufounes, c’est vraiment trop onirique. Peut-être que les psy pourraient s’amuser en y recherchant les désirs sexuels et refoulés des gens, pour ma part tout ceci ne me parle absolument pas. J’aime surtout le graphisme de Garrigue, que ce soit à la couleur ou au noir et blanc, comme ici, le rendu est toujours intéressant. J’aime ses grandes gueules expressives et son style très lisible. Le découpage par ailleurs est intéressant, mais n'ayant pas saisi grand-chose au scénario, je n’ai pas pu non plus profiter pleinement de cette lecture.
Voilà une BD bien insolite. Petit format de la collection Paquet, Le montreur de fantasmes est un album frais et rempli d'idées séduisantes. L'encrage noir est plutôt bien fichu même s'il ne révolutionne pas le genre. Il permet en tous cas de seconder un dessin de très bonne tenue en offrant des planches curieuses, alambiquées, bref, très axées sur le fantasme et le rêve. On sent peut-être par moments (sur les faciès des personnages secondaires) une influence du côté de chez Tardi, mais ce serait alors un Tardi sous acide qui aurait pu dessiner certaines de ses planches. Le scénario de ce petit album est lui peu banal, et si la voix du narrateur est l'unique texte qui accompagne la lecture, elle devient parfois un peu trop présente. Aucun dialogue, pas de phylactère, juste cette voix comme en sourdine, qui se déverse sur toutes les planches, au milieu des pages parfois, partout où cela est possible. L'effet est au rendez-vous, l'efficacité peut-être pas autant que ne l'aurait souhaité l'auteur. Quoi qu'il en soit, cet album trop vite lu reste très original et très bien ficelé.
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