Dans un ciel lointain
Dernière oeuvre de Pratt avant sa mort...
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Auteurs italiens Aviation Pratt [Seconde Guerre mondiale] Les Campagnes d'Afrique et de Moyen-Orient
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Pietro Bronzi arrive à Rhodes. Dans l'île, troupes italiennes et officiers de la Royal Air Force sympathisent. Mais Pietro ne s'occupe pas de la guerre. Il a rendez-vous avec sa fiancée, la belle Luciana, qu'il n'a pas vue depuis longtemps. Malheureusement, pendant son absence, Luciana est tombée amoureuse du propre frère de Pietro, Lucca. Les deux jeunes gens décident d'avouer leur forfait le soir du bal du gouverneur. Pietro accepte l'inévitable et s'embarque pour l'Ethiopie où les mouvements de troupe se font plus insistants. Il y retrouve son ami anglais, le capitaine Melrose. Pendant que les deux hommes boivent ensemble un dernier verre, la guerre est déclarée, faisant d'eux des ennemis. Une histoire de loyauté, d'amour et de mort, comme Pratt en avait le secret, lui qui disait : "Il m'arrive de ne plus avoir envie de sortir de ce monde de mythes et même de ne plus savoir où est le monde réel".
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Date de parution | Novembre 1996 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
C’est un Pratt mineur. Très mineur. Sans doute l’une de ses dernières productions, mais qui ne m’a pas vraiment convaincu, moi qui pourtant apprécie plutôt cet auteur. Le dessin semble simpliste, moins travaillé qu’ailleurs. Mais c’est surtout l’histoire qui m’a laissé indifférent. Peu intéressante, peu fouillée. Les bisbilles amoureuses entre les deux frères, amoureux de la même femme, ne mènent pas loin, et les péripéties militaires ne sont pas plus captivantes. Reste une dénonciation par la bande de l’absurdité de la guerre (mort peu glorieuse du héros italien au milieu d’un désert, qui plus est tué par son ami anglais…). Cet aspect, le plus intéressant, est hélas peu développé. Voilà un album dispensable je pense.
En fait je suis bien déçu par ce dernier opus du grand maître de la BD qu'était Hugo Pratt. Nous n'avons ici rien de très original et ce triangle amoureux sur fond de seconde guerre mondiale à l'extrême sud de l’Éthiopie qui avait de quoi mettre l'eau à la bouche se révèle au bout du compte assez insipide. N'ayant pas trop envie d'accabler cet auteur qui nous a donné de magnifiques cases, je clos là mon commentaire et ne conseille cet album qu'aux aficionados.
Apparemment c'est la dernière histoire de Hugo Pratt. Comme dernière œuvre, ce n'est pas très spectaculaire. Cela ressemble un peu à une œuvre de commande. L'histoire n'a rien d'extraordinaire : il y a un triangle amoureux entre deux pilotes et une femme et soudainement il y a la guerre et les deux pilotes deviennent ennemis. Le traitement des sentiments des personnages m'a semblé superficiel et je n'ai rien trouvé de passionnant dans ce récit. Même les combats m'ont laissé de marbre. Le seul truc qui m'a captivé c'est la fin, mais c'est uniquement parce que se sont les dernières pages que Hugo Pratt a fait dans sa vie et donc elles ont une portée symbolique lourde. S'il avait fait son histoire bien avant sa mort, ses pages ne m'auraient pas touché.
Le dernier récit de Pratt aborde les thèmes de l’amour et de l’amitié, dans le contexte de la seconde guerre mondiale. L’histoire commence avec la mise en place d’un triangle amoureux : Luciana, durant l’absence de son fiancé Pietro, tombe éperdument amoureuse de Luca, le frère de ce dernier. Les jeunes gens ne savent pas comment annoncer la nouvelle à Pietro pour lequel ils ont un immense respect. Par ailleurs, Pietro, capitaine de l’armée de l’air italienne, est ami de longue date avec Tristam Melrose qui est, pour sa part, officier britannique. Étant tous deux en poste en Afrique, ils sont d’ailleurs ensemble lorsqu’ils apprennent que leurs pays entrent en guerre. Pratt met donc une fois de plus en valeur l’absurdité des conflits armés. Concernant le dessin, le trait épuré de l’auteur n’est pas déplaisant, même s’il ne s’agit pas de ma période préférée de l’auteur. Le récit est, quant à lui, agréable, mais pas réellement passionnant. Par ailleurs, l’album manque sans doute quelque peu d’originalité, si l’on le replace dans le cadre plus large de l’œuvre prattienne. Bref, à réserver aux inconditionnels de l’auteur.
Une des dernières créations de ce grand artiste, parue en 1996 (Pratt est décédé en 1995). Une histoire comme il en avait le secret : de loyauté, d'amour, de mort. C'est vrai que le graphisme m'a un peu dérouté : le trait est particulier, à la fois haché et esquissé. Mais Pratt arrive toujours à me surprendre par ses mises en pages spectaculaires, innovantes ; et qui révèlent un aquarelliste talentueux. Excellent conteur également, Pratt puise parfois dans la littérature son inspiration ; élaborant ensuite ses scénarios de belle facture. Le présent album ?... un bon one-shot qui décrit une histoire d'amour, d'amitié, de chagrin et de haine. Les amis d'aujourd'hui deviennent adversaires forcés le lendemain (l'Italie s'étant rangée du côté des forces allemandes). Mais il ne faut pas trop se poser de questions. C'est la guerre, et ce qu'il faut d'abord faire, c'est survivre. J'ai été, parfois, un peu dérouté par le ton donné à cet album que je cote néanmoins 3,5/5
Juste avant la guerre 39-45 deux amis se séparent. L'un est Anglais, l'autre Italien. Deux mondes bientôt ennemis. Une histoire d'amour et d'amitié, de haine et de vengeance... Tous les ingrédients d'une bonne histoire sont réunis dans ce qui me semble est le dernier ouvrage publié d'Hugo Pratt. Malheureusement, ce n'est sûrement pas sa meilleure création. Les Corto Maltese restent une bonne cordée devant. Ceci étant, moi, cette histoire je l'ai trouvée belle. La violence sous jacente est pire que tout. Les dessins sont du pur Hugo Pratt. On aime ou on n’aime pas. Un peu taillé à la serpe, secs, brisés, dépouillés dans cet opus. Les couleurs de Patrizia Zanotti vont bien avec le dessin, sans être transcendant, ils aident à nous plonger dans l'ambiance de ces années périlleuses. A lire, mais pas forcément à posséder sauf inconditionnel de Pratt.
Les dessins manquent de charme ou de magie quand on les compare à Corto… Les couleurs sûrement, et puis un trait qui paradoxalement semble moins naturel tout en étant un peu trop simple. L’histoire est très classique, mais plaisante quand même. Un récit d’aventure et d’amour, bien raconté. Et certains dialogues sont vraiment bien, ils sonnent juste tout en semblant étrangement détachés de l’histoire. Rien d’inoubliable non plus, mais ce n’est pas une lecture à bouder.
Je tiens d'abord à dire que je ne suis pas un inconditionnel de Pratt, il y a, dans son œuvre, des trucs qui me plaisent et d'autres beaucoup moins. Parmi ce qui me plait moins, il y a sans doute le Pratt de la fin, celui qui, complaisant avec son propre dessin, devenait peu à peu (c'est triste à dire) la caricature de lui-même. Il y a bien dans cet album, des moments où l'on se dit "cette case est vraiment belle" ou encore "cette planche est délicieuse"... Mais à côté de cela, il y a tellement d'autres choses presque ratées, faits à la va-vite... Ce qui fait "artificiellement" l'intérêt de cet album, c'est que c'est le dernier de Pratt avant sa mort. Ca s'arrête là... Parce que cela n'a rien d'une œuvre ultime, c'est même d'une franche banalité sur le plan de l'intrigue, cousue de fil blanc du début à la fin. Alors ça se laisse lire, oui, mais pour ma part, sans grande passion...
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