Balade au bout du monde
Un photographe est attaqué et capturé après une série de photos réalisée en pleine nature. Il se retrouve dans un monde étrange bien loin de notre époque.
Circus Coupés du monde... D'un monde à l'autre Esotérisme Gomme ! Les meilleures séries terminées en 2012 Photographie
Un photographe se retrouve, après une série de photos réalisées en pleine nature, attaqué et capturé. Il devra dans un premier temps survivre dans une bien étrange prison et il s'en échapera pour retomber dans une cage dorée oubliée du temps. Retrouvera-t-il le chemin qui même à notre époque ???
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Date de parution | Janvier 1982 |
Statut histoire | Série terminée (4 cycles achevés + 1 épilogue) 17 tomes parus |
Les avis
Je ne connaissais pas cette série que j'ai découverte à travers ses deux premiers cycles. Comme il n'y a aucune nostalgie dans ma lecture je n'ai eu aucun affect particulier en ouvrant le premier tome. J'ai immédiatement trouvé le graphisme très daté et la mise en couleur assez laide. De plus si Vicomte réussit particulièrement bien à dépeidre les décors et donc l'ambiance des marais ou des souterrains, j'ai eu plus de mal avec les visages. Je trouve que Vicomte abuse bien trop des très gros plans et des angles de vues en plongées sur ses visages à la façon des films d'horreurs. Je trouve que cette atmosphère répugnante manque un peu de contraste ce qui amoindrit l'effet voulu. J'ai conscience que la série date du début des 80's et que cette ambiance est déjà innovante mais il y manque des éléments pour me satisfaire pleinement (des rats ? du suintement ?... ). Le scénario de Makyo est bien construit mais tourne un peu court. Quand Arthuis sort de prison. On se retrouve dans une atmosphère médiévale classique avec en prime une histoire de coeur entre blonde et brune un peu bricolée. Cela permet d'introduire de jolies scènes érotiques. Malgré tout le rythme est vif et les dialogues sont bien adaptés aux situations et sonnent justes. Le cycle 2 est bien moins tonique et à part savoir quand Arthuis (au look de clochard) va coucher avec la belle Ariane, on s'ennuie ferme dans cette histoire ésotérique de momies. Une série récréative mais que je trouve trop datée et une colorisation trop laide pour que j'accroche vraiment. Comme cela baisse à partir du t5 c'est plutôt pas mal pour le début et bof pour la suite. 2.5
J'ai récemment plongé dans l'univers envoûtant de "Balade au Bout du Monde". Les quatre premiers tomes de cette série captivante m'ont transporté dans un monde mystérieux et m'ont offert une expérience de lecture des plus palpitantes. Dès les premières pages, j'ai été happé par le scénario astucieusement conçu par Makyo. L'histoire met en scène Garen, un héros solitaire, qui se retrouve entraîné dans une quête épique à travers des terres inexplorées. J'ai été captivé par les rebondissements inattendus et les révélations surprenantes qui ponctuaient le récit, me maintenant constamment sur le qui-vive. Les illustrations somptueuses de Vicomte ont ajouté une profondeur visuelle remarquable à cette aventure. Les détails minutieux des paysages, des personnages et des scènes d'action m'ont immergé dans cet univers fantastique. J'ai particulièrement apprécié le jeu subtil d'ombres et de lumières qui créait une atmosphère sombre et mystérieuse, parfaitement en accord avec l'histoire. Vicomte a su capturer l'essence de chaque personnage et rendre leurs émotions palpables à travers son trait artistique. Cependant, j'ai parfois ressenti une légère confusion dans l'enchaînement des événements et des relations entre les personnages. Certains moments du récit semblaient manquer de clarté, me laissant avec des interrogations temporaires. Malgré cela, la narration fluide et le rythme soutenu m'ont permis de rester immergé dans l'histoire sans trop de difficulté. Dans l'ensemble, ce premier cycle a été une expérience de lecture captivante et immersive. La combinaison d'un scénario astucieux, d'illustrations magnifiques et de personnages intéressants a créé un univers fantastique qui m'a ensorcelé. Malgré quelques moments de confusion, cette série mérite une solide note de 4/5 pour son ambiance envoûtante et son pouvoir d'évasion. Je suis impatient de poursuivre ma balade au-delà du premier cycle et de découvrir ce que le reste de l'histoire me réserve.
Pour moi, cette saga est un cas d'école : elle démontre par a+b comment on peut massacrer en bonne et due forme un potentiel pourtant plus que prometteur... C'est un peu difficile à noter, parce que cette série est vraiment en dents de scies, la qualité de chacun de ses cycles étant plus qu'inégale... Ainsi, le premier cycle est vraiment très bon. S'il n'y avait eu que celui-là, je serais monté à 4 étoiles sans souci. Le point de départ est captivant, l'alchimie est bonne entre les dessins de Vicomte et le scénario de Makyo, le scénario est inventif et l'univers développé plutôt original. Indéniablement, Balade au bout du monde avait mérité son succès si l'on en juge par ce premier cycle, pas dénué de défauts mineurs, mais clairement très réussi. Ensuite vient le deuxième cycle : il commence bien, mais à partir du tome 7 (le 3e tome du cycle), ça commence déjà à régresser. Le scénario devient déjà un peu trop ésotérique pour moi. Rien de bien méchant, mais à titre personnel, je ne suis déjà plus trop dans le délire. En revanche, la relève de Hérenguel qui assure le dessin de ce cycle est très honnête, là-dessus, pas de reproches. Mais voilà, tout se casse la gueule à partir du 3e cycle : le dessin passe entre les mains de Michel Faure, et là, franchement, c'est beaucoup moins beau que Vicomte ou Hérenguel. Le scénario, lui, commet l'erreur de ne plus s'appuyer que sur les délires ésotériques de Makyo, ce qui a pour effet de me perdre complètement. En même temps, à partir du moment où on en vient, par esprit de contradiction avec une Eglise à la conscience certes pas toujours tranquille, à prendre parti pour l'idéologie franchement dangereuse (et pire qu'intolérante) du catharisme, il faut pas trop m'en demander... Cela dit, contrairement au cycle 2, le 3e rebondit bien car le tome 11 nous ramène au royaume de Galthédoc et devient carrément meilleur, signe que les auteurs n'auraient jamais dû rompre avec le fil directeur du 1er cycle. Quant au cycle 4, après un 1er tome réussi relançant le récit avec des paradoxes temporels intelligemment utilisés, c'est une catastrophe en bonne et due forme. On retombe dans le thriller religieux sans intérêt, à côté duquel Da Vinci Code aurait presque l'air d'être un truc sérieux. Ce cycle se termine dans une apothéose de grotesque assez hallucinante, on se demande vraiment comment on en est arrivé là après un début de saga aussi prenant et prometteur ! Ainsi donc, pour moi, malgré quelques tomes indéniablement bons au début, Balade au bout du monde est le prototype même de la saga qui se tire elle-même une balle dans le pied (voire dans la tête). Elle commence vraiment bien, mais petit-à-petit, en voulant jouer la carte de l'ésotérisme à tout prix, elle tombe dans tous les excès et les bêtises de ce genre très dur à maîtriser, et finit par enchaîner connerie sur connerie à un rythme qui devrait être interdit par la loi... Quel gâchis, c'en est presque rageant ! Bref, donc je conseille vivement de s'arrêter après le 1er cycle, si on ne veut pas assister à une dégringolade en bonne et due forme, et éventuellement, le cycle 2. Le reste sera aux risques et périls du lecteur...
J’ai lu il y a déjà pas mal de temps les deux premiers cycles, et feuilleté le troisième partiellement. Mais j’avoue n’avoir relu que le premier, le seul qui m’a franchement accroché. Il faut dire que l’effet de surprise ne jouait plus pour les suites. C’est donc la relecture de ce premier cycle qui me pousse à aviser cette série assez originale, et mon avis porte essentiellement sur celui-ci (note réelle 3,5/5), et c’est donc le seul dont je vous conseille lecture et achat. L’idée de départ de Makyo paraît abracadabrante, mais elle fonctionne parfaitement, et on est happé par cette aventure improbable oscillant entre rêve et cauchemar. Le huis clos du début, dans la prison, est vraiment prenant, avec les clans de prisonniers sombrant plus ou moins dans la folie, et on ne sait où va nous mener cette aventure. Même si finalement l’intrigue devient un peu plus conventionnelle ensuite, avec rivalités entre châtelains, les deux plans sur lesquels se déroule l’intrigue s’emboîtent plutôt bien. Le dessin de Vicomte est aussi un plus pour ces albums. Classique, mais très bon, il rend aussi bien l’immensité absconse du cachot que les visages – en particulier féminins… Par contre, il faut reconnaître que les intrigues développées dans les autres cycles, avec changement de dessinateur, me semblent moins indispensables, contrairement à ce premier cycle (qui vaudrait bien 4 étoiles), vraiment à découvrir si ce n’est déjà fait.
Ce conte fantastique a pris un envol incroyable en 1981, apportant à la série un succès qu'il est difficile d'expliquer. C'est une histoire baroque et ténébreuse qui entraîne le lecteur dans une atmosphère unique, un monde fantasmagorique aux nombreux mystères distillés avec lenteur par Makyo. Son scénario est très riche, profondément original, aux énigmes enchevêtrées, où il fait durer le suspense. Ce monde de Galthédoc est vraiment surprenant, cruel, carcéral, voire oppressant, on ressent bien tout ça, surtout quand je lisais ce récit par tranche dans Circus, c'était assez déstabilisant et novateur en BD. J'ai ensuite tout relu en album, surtout les 2 premiers cycles et un peu le 3ème ; étonnerais-je quelqu'un ici en disant que le cycle 1 est le meilleur ? Mais le second n'est pas mal, quoique je n'accroche pas franchement au dessin d'Herenguel. J'ai surtout adoré les 2 premiers albums, mais pour moi, la série aurait dû s'arrêter après le second cycle. De son côté, Vicomte soigne ses dessins au trait souple, et son découpage est très cinématographique, avec des cases très différentes de forme. Réflexion sur l'évasion de la réalité quotidienne, cette fresque jongle entre fantasmes et réalités, plonge le lecteur dans un univers au-dela de toute compréhension où s'entremêlent réalité, cauchemar et un soupçon de mystique. Ce fantastique là n'est quand même pas celui que je préfère, le basculement d'une époque à l'autre sans voyage dans le temps, ne me semble pas assez crédible, sans compter parfois une certaine confusion qui nimbe un peu la série, d'où ma note moyenne, mais pas du tout négative ; j'adopte juste une réserve.
Je vais essentiellement parler du 1er cycle. Le 2ème est bon mais nettement moins fort et le 3ème, je ne l'ai pas lu. Cette série est une pure merveille, un chef d'œuvre de féerie et de mystère. Les 2 premiers tomes sont les plus sombres, étranges. Les marais mystérieux puis la "prison". Le suspense est proprement insoutenable. Mais où se trouve Arthis, pourquoi est-il là ? le dessin de Vicompte n'est certes pas parfait mais il dégage une formidable intensité et l'architecture labyrinthique de la "prison" est proprement ahurissante. Puis le dessin s'améliore de pages en pages. C’est très délicat, très féminin dans les visages. Très "princes et princesses" mais cela s'accorde parfaitement au récit très fort de Makyo avec de vrais moments d'intensité dramatique, essentiellement en ce qui concerne les tourments amoureux des personnages (de vrais fleurs bleues Makyo et Vicomte :)) Les couleurs plutôt pales s'accordent également à merveille avec la tonalité romantique de ce récit. J'ai également beaucoup aimé les passages du roi perdant la mémoire ou du nain avec la pierre de folie cousue sous sa peau. Le final avec ce nain est également très beau, très fort. Pour ce qui est du 2ème cycle je l'avais beaucoup aimé lorsque j'étais jeune, moins quelques années après. Le 1er album est très bon (autant que le 1er cycle) puis après cela devient plus banal. On a l'impression d'avoir déjà vu ça (l'état morbide transposé en Inde, en moins fort). Les dessins d'Herenguel sont plutôt bons, dans la même veine classique que Vicomte mais moins marquants. Mais bon rien de honteux.
C’est vrai que le premier cycle de 4 tomes est vraiment grandiose, et rentre pour moi au panthéon des œuvres fantasy cultes, au même titre que La Quête de l'Oiseau du Temps et compagnie. Le mystère des 2 premiers tomes est vraiment intriguant et jubilatoire, je lisais à toute vitesse pour en savoir plus… alors c’est vrai qu’une fois le mystère dissipé, le charme est un peu rompu, mais la fin m’a quand même beaucoup plu. Le dessin est magnifique et n’a pas trop vieilli malgré son grand âge. Par contre les autres cycles ne sont pas aussi envoutants selon moi. Oh, ils ne sont pas mauvais, loin de là. J’ai lu le 2eme et surtout le 3eme cycle avec plaisir, mais la magie du 1er cycle n’était plus là, et les intrigues semblaient plus poussives… On finit aussi par se dire que notre pauvre héros n’a vraiment pas de bol, à se retrouver sans arrêt embarqué dans des histoires pas possibles… utiliser un personnage différent pour chaque cycle aurait peut-être évité cette grosse ficelle (mais aussi fait perdre la profondeur que le personnage accumule au cours des cycles). Bref, selon moi le 1er cycle est culte, et doit figurer dans toute bdthèque digne de ce nom ! Le reste est aussi intéressant, si vous êtes un gros fan d’histoires fantastiques teintées de mysticisme.
Un mot tout d’abord sur le dessin et plus précisément sur les couleurs… Vraiment pas à mon goût j’ai eu réellement du mal, j’ai dû sévèrement m'accrocher pour persévérer dans ma lecture, sans m’arrêter à cela… Le premier tome m’avait complètement emballé ! Je voulais réellement savoir où notre personnage était tombé, car oui le mystère est bien là, et nous sommes prisonniers tout comme l’est notre protagoniste. La partie huis clos, oppressante, est pour moi le passage le plus intéressant, et de loin ! Du coup la suite de l’histoire, si elle reste très bonne, perd un peu de sa magie. Je ne peux malheureusement pas en dire plus, ne gâchons pas le plaisir des lecteurs Mais je vous donne ceci : Deux mondes bien distincts s’emmêlent de façon cohérente pour notre plus grand bonheur. Culte pour certains, juste intéressant pour moi. (12/20)
Avis portant uniquement sur le premier cycle. J'ai pas envie de lire les autres cycles qui ont l'air nuls. J'ai littéralement dévoré les deux premiers tomes. Je ne pouvais pas les lâcher ! L'univers que Makyo a créé est tout simplement grandiose. Il a beaucoup d'imagination et il sait comment tenir les lecteurs en haleine. Toutefois, je trouve que la série est un peu moins grandiose après qu'on sait ce qu'est l'endroit étrange où le héros est prisonnier. Il y a une part du mystère qui disparaît et donc il y a un peu moins de plaisir à connaître la suite des aventures du photographe. Tome 1 et 2 : 4.5 Tome 3 et 4 : 3.5
Je n'avais jamais avisé cette série ? Quelle erreur. La première pentalogie est magnifique. C'est elle et uniquement elle que je note. Je n'ai jamais réussi à lire les autres. Les deux premiers tomes sont tout simplement magiques : ce photographe à gueule de Pierrot Lunaire qui se perd dans le marais poitevin et se retrouve dans une immense grotte transformée en prison, dominée par une sorte de moine fou, où personne ne sait pourquoi on est là, bien que certains y soient depuis très longtemps. Poétique, envoûtant, on touche aux grandes angoisses de l'inconscient quand les prisonniers aperçoivent, au bout d'un couloir fermé par une grille à chaque extrémité, les silhouettes menaçantes qui chaque jour, apportent la nourriture mais n'ont aucune pitié pour toutes les tentatives d'évasion. Qui, où, pourquoi, comment ? Tant que ces questions demeurent, la série est extraordinaire. Lorsque la vérité se fait jour, elle est surprenante, on suit, on accroche, on avale les trois derniers tomes, mais une part de la magie est perdue. Et puis, certaines scènes deviennent un peu bavardes et superflues (le roi avec ses trois conseillers). L'argument de la série n'est absolument pas crédible, mais peu importe. C'est la poésie qui compte et la manière qu'a cette série de toucher à l'inconscient. Bizarrement, le dessin met un tome à s'installer, au point qu'on a l'impression que le dessinateur change en cours de route. Mais l'histoire n'en souffre pas : le dessin gagne en rugosité et en maturité au moment où le héros se retrouve dans sa prison. Bref, une série magique mais qui ne parvient pas à garder cette magie tout du long, même si elle est belle jusqu'au bout.
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