Requiem - Chevalier Vampire

Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 66 avis)

Un soldat nazi amoureux d'une belle juive disparue meurt et continue les carnages en enfer, poursuivi par l'image de son aimée.


Auteurs britanniques Ecole Duperré Garous Glénat Néo Gothique Vampires

En 1944, Heinrich, soldat nazi, apprend que les buts qu’il défend ne l’épargneront pas de l’horreur. Lorsqu’il verra les SS enlever sa tendre Rebecca (qui s’avère être juive, une condition peu enthousiasmante en 1944) il doute de ses convictions et sombre… Mais il est rapidement appelé sur le front russe: la terre baigne dans le sang, et quand le sien vient s’y ajouter, le décors change... Il croyait ainsi trouver l’éternel repos, mais au lieu de cela il découvre Résurrection, une planète cauchemardesque, lieu de convergence des âmes vouées à la damnation, sur laquelle le temps recule. Là, il a appris à survivre et à développer ses nouveaux pouvoirs, ses instincts de tueur pour devenir Requiem, Chevalier Vampire. Il se trouve entraîné dans un conflit cosmique entre des dieux étranges. L'épée qui lui a été conférée lors de son adoubement et qui détient le pouvoir de clairvoyance lorsqu'elle est trempée dans le sang, semble être la clef qui le mènera à la victoire ou à la damnation éternelle. Il devra combattre des mutants futuristes, affronter les raids des goules pirates et confronter tous les fantômes de son passé pour pouvoir assister à la Danse Macabre des seigneurs vampires, où l'attend la belle mais combien dangereuse Claudia.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 2000
Statut histoire Série en cours (prévue en 13 tomes) 12 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Requiem - Chevalier Vampire © Glénat 2000
Les notes
Note: 3.79/5
(3.79/5 pour 66 avis)
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27/09/2001 | brunelle
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Requiem est indéniablement une œuvre qui partagera. Culte pour certains et clairement à éviter pour d’autres, je suis même limite relativement étonné du peu d’avis négatif. Je me situerai dans le ventre mou. Conquis par les dessins, intéressé par le background, un peu moins par le traitement. Pour peu que l’on aime ce style (baroque et gothique), la partie graphique est assez magnifique. O. Ledroit possède une patte et est devenu une référence dans le domaine. Des pages archi travaillées, ça explose de partout en ambiance, détails, couleurs … tout en conservant une lisibilité et un trait fin. Total respect. L’univers mis en place me plait bien, cette balade dans les enfers est plutôt originale et intrigante. En gros, plus on a été un pourri sur terre, plus on a de chance d’être en haut de l’échelle dans ce nouveau monde. Au programme pour sa réincarnation : vampires, loup-garou, goules, zombies etc … selon son karma. Le scénariste développe quelques autres idées sympathiques comme l’écoulement du temps ou une technologie propre à Résurrection. Tout ça est bien cool sauf que ça se perd trop en cours de route niveau intrigue. En fait, cette dernière s’efface progressivement au profit de l’exploration de ce monde et nouveaux personnages. Pourquoi pas ? Mais ça donne un sacré sentiment de creux/surplace à beaucoup d’albums. Et pourtant, cette série je l’ai souvent relu et avec plaisir (le début de l’aventure démarrant en 2000), il aura fallu attendre 12 ans pour le tome 12 (l’avant-dernier à priori). Un tome qui, enfin, ferme tout doucement les portes entrouvertes. J’avoue que je suis plutôt ravi de voir arriver la conclusion. Malheureusement trop dilué pour moi pour monter à 4*. 3,5

20/11/2024 (modifier)
L'avatar du posteur techo-poulet42

Clairement déjà une œuvre pas pour tout le monde, un mélange baroque et gothique avec des décors saturés d’idées plus hallucinées les unes que les autres. Requiem n’est pas une histoire linéaire et agréable à suivre, requiem est un train fantôme fou nous faisant visité un enfer ou valeurs morales et chronologie sont inversées. Ici, le bien est une maladie, l’ordre est un fléau, « on rejette le progrès et on embrasse la décadence », attendez vous donc à ça, une décadence totale magnifiée par le trait brillant de Ledroit et par un univers sincèrement passionnant à visiter. Je conseillerais d’essayer au moins avec le tome 1, cela dit, le gore et l’aspect éclaté du récit et des dessins ne sont véritablement pas pour tout le monde, j’espère que c’est aussi fait pour vous, en tous cas c’était fait pour moi…

06/01/2024 (modifier)
Par Thobias
Note: 4/5

Très dur de donner son avis et surtout de noter cette série. C'est à la fois brillant et truffé de défauts. Le mot qui la définirait le mieux serait "trop": -Il y a trop de cases sur chaque planches, souvent je ne savais même pas dans quel ordre les lire. -Il y a beaucoup trop de personnages importants (au moins une bonne trentaine je dirais) ce qui fait qu'ils ne sont pas assez développés et qu'on ne voit pas certains persos pendant plusieurs tomes. J'admets pourtant que tous les personnages sont très réussis (sauf ceux qui apparaissent dans les tomes 10 et 11), superbement dessinés, on ne les confond pas et on ne les oublie pas mais ils sont vraiment trop nombreux. Beaucoup comme le baron samedi, Atilla, Caligula et Robespierre ne jouent aucun rôle. D'autres ne sont pas indispensables à l'histoire: Sean, Sabre eretica, Igor, Léah. Certains personnages auraient pu être fusionnés comme Mortis et Black Sabbat. Il y a également trop d'espèces (vampires, goules, zombies, centaures, lémures, loup garous, archéologistes, dystopien, Kobold etc.) et de clans. Le risque est de donner un gloubiboulga informe. Malgré tout cela on ne se perd pas mais ça fait vraiment trop de choses à développer et ça nuit au rythme de l'histoire avec tous ces persos et espèces à faire interagir. -L'histoire est trop longue et se perd dans les digressions (à cause du trop grand nombre de personnages) alors que dès le début on nous parle du complot contre Dracula et que les alliances pour le renverser sont vite formées, il faut attendre 9 tomes pour que ça passe à l'attaque. -L'humour va parfois trop loin et passe souvent du efficace au lourdingue et répétitif. Les dialogues sont parfois assez ratés. Toutes les phrases du genre "tu as sauvé ma mort" sont répétitives et il y a pas mal de jeux de mots assez débiles genre la "mère Kurocrom". Le verbiage de Dame Venus est censé être incompréhensible alors que l'on s'en sort et que presque toujours un personnage traduit ce qu'elle dit (ce qui est vraiment prendre le lecteur pour des billes). Enfin les dialogues sont souvent (dans les premiers tomes) hyper explicatifs ce qui est un comble vu que l'auteur dispose d'un moyen évident de contourner cela grâce au personnage du dictionnaire du diable sorte de Pokedex Ptérodactyle qui sait tout sur tout le monde. -Les délires de l'auteur vont aussi trop loin et la série part complètement en couille aux tomes 10 et 11 qui sont du grand n'importe quoi merdique (les goules métaleuses, le vampire samouraï et son maître, Arthur Merlin et Lancelot (enfin leurs noms ont été changés dans des anagrammes complètement pourries). La seule chose intéressante dans ces deux tomes est l'attaque de Nécropolis par les Goules, en particulier le combat Mitra/Bathory(je suis fan de Mitra alias Edgar Hoover). -Trop de clins d'oeil qui font artificiels et s’intègrent mal à l'ensemble. Exemple: le monstre qui se prend pour King Kong et monte sur Big Ben pris pour cible par des bombardiers avant de chuter, c'est con, gratuit, et ça n'apporte rien. C'est pareil pour les répliques de films ou de chansons (mal) intégrées aux dialogues: "Ta mère bouffe des queues en enfer", "fais moi mal, Johnny" etc. Malgré tous ces "trop", c'est clair que la série aurait gagné en visant un peu plus la simplicité, je l'ai beaucoup aimée (en dehors des deux derniers tomes que j'ai lus). L'histoire d'amour entre Requiem et Rebecca est très belle et permet de donner un fil conducteur à cette série même quand le scénario part en couille ou s'éternise. L'idée de départ est géniale (les morts ressuscitent sur Résurrection et l'espèce à laquelle ils appartiennent est déterminée par les crimes qu'ils ont commis de leur vivant). L'idée que tout est inversé sur Résurrection permet des trouvailles géniales (le maître sage et respecté a l'apparence d'un bébé flippant (comme sorti de Braindead de Peter Jackson) puisque que sur Résurrection on rajeunit) mais va parfois trop loin dans le paradoxal quitte à devenir incohérent (On ne doit pas avoir d'honneur et Requiem est une anomalie alors que presque tous les vampires qu'on nous montre semblent plutôt agir selon certaines règles et respecter certains codes de conduite : y a clairement des choses "qui ne se font pas" alors que si on n'a pas d'honneur on devrait juste s'en foutre). Les personnages malgré leur très grand nombre sont tous de franches réussites. Enfin je finirai par le dessin qui est une véritable merveille. Contrairement aux autres commentaires je ne le trouve pas trop chargé mais juste très riche avec des couleurs superbes. Certains personnages comme Rebecca sont magnifiquement dessinés.

06/06/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Après les Chroniques de la lune noire, l'ami fan de Ledroit me prête "Requiem" ; je m'attends au pire, et j'ai raison ; c'est le genre de Bd que je n'aime pas du tout. Bon, à la rigueur le tome 1 est acceptable pour l'univers qui se met en place, mais après, ça part en live, c'est du grand délire. J'ai plutôt regardé les albums suivants au lieu de les lire, car dans ce récit gothico-fantastique, plus encore que dans les Chroniques.., Ledroit a forcé sur l'aspect visuel, le dessin explose littéralement dans des compositions graphiques époustouflantes, liées à l'univers cauchemardesque du récit et à la cruauté des personnages. Il y a trop de rouge, trop de sang, les cases sont trop éclatées, et les dessins toujours autant surchargés. Côté histoire, d'après ce que j'ai compris, il est question du destin satanique d'un soldat allemand mort sur le front russe, ressuscité et précipité sur une planète où le temps s'écoule à reculons. C'est sanglant et dantesque, ça s'adresse à un public très averti, et c'est certainement l'oeuvre la plus ambitieuse de Ledroit, mais ce n'est pas pour moi.

21/06/2013 (modifier)
Par Raphifty
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Requiem, on aime ou on déteste; moi j’adore! Enfin une série qui ne fait pas dans le « bon chic bon genre » : c’est trash, violent, malsain et diablement prenant ! Les dessins sont somptueux même si il est compréhensible que l’on puisse les trouver trop chargé. Ledroit est vraiment l’un des meilleurs artistes du 9ème art. Certaines planches sont de vrais tableaux. La mise en couleur, quant à elle, correspond tout à fait à l’ambiance recherchée, sanglante! Cette série est totalement novatrice. Faire d’un ancien SS le héros d’une bande dessinée c’est déjà osé mais l’inclure dans un enfer où les violeurs, les zombies, les tueurs, les loups garous, les vampires (…) se font la guerre… il fallait quand même y penser! On découvre un univers extrêmement riche et complexe. A cela s’ajoute une histoire sombre et complexe où de nombreux personnages charismatiques se croisent (un peu trop). Bref Requiem, Chevalier Vampire est une série pour adulte car elle est extrêmement violente. Ici, la rédemption et les idéologies malsaines se côtoient dans un univers glauque. Âmes sensibles s’abstenir. Petit bémol, l'intrigue commence à se faire un peu longue à partir du 10ème tome. De plus les délires sur la musique métal/rock n'est pas franchement "tripant" pour les non initiés. -1 étoile à cause d'un scénario qui n’avance plus et des délires moyens sur le métal.

01/12/2008 (MAJ le 02/12/2012) (modifier)
Par Miranda
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Miranda

Après avoir lu cette série j’ai eu quelques difficultés avec la plupart de mes autres lectures, les visuels me paraissant toujours pauvres, les décors inexistants et les couleurs fades, soupirant sans cesse car rien ou presque ne trouvait grâce à mes yeux. J’ai même été obligée de relire certaines B.D. qui m’avaient laissée totalement indifférente, incapable de rentrer dans les histoires tant les visuels étaient insignifiants comparativement à celui de Requiem. Sans jouer l‘amoureuse transie d‘Olivier Ledroit, il faut bien admettre que peu d’auteurs peuvent rivaliser avec cette bête du pinceau, ce demi-fou des couleurs éclatantes et envoûtantes, ce découpeur de cases à l’arrache, que vous croyez, mais qui sont minutieusement millimétrées. Unique en son genre, Requiem ça ne se lit pas mais se regarde avant tout, car c’est le graphisme qui dicte le sens de lecture des planches. Toute série, même culte, comportera toujours quelques défauts, ne serait-ce dû qu’à la subjectivité de chacun. Le principal défaut de cette série étant et de loin le plus gros, presque l’unique, que seuls trois tomes ont été édités en tirage de tête très grand format, alors que moi je les veux tous ! Ensuite, il est vrai que comme certains l’ont dit sur le tome 6 ou 7, il faudrait que je me replonge dedans pour être précise, apparaît un certain humour un peu malvenu et surtout trop décalé par rapport aux tomes précédents, il surprend et fait un peu tache, heureusement ça ne concerne qu’un seul tome, même si une vague de légèreté souffle sur les tomes suivants. Il est vrai aussi, les auteurs l’ont confirmé eux-mêmes en interview, qu’aimant tant cette série ils ont eu tendance à vouloir développer trop de personnages, et ont été obligés de limiter leurs désirs. Effectivement parfois j’aurais bien aimé retourner aux sources de l’histoire, mais les nouveaux venus sont tout aussi intéressants, moi je prends tout, je ne suis pas difficile. D’autant que j’adore le monde créé par Mills avec, comme dit ironiquement Pasukare dans son avis : « les gentils méchants, les méchants pas beaux, les méchants sans honneur, les méchants avec honneur et les méchants méchants qui trahissent les méchants gentils », tout cela dans un monde ultra gothique où tout est inversé, où la cruauté est de rigueur et la pitié une tare interdite. Les personnages fourmillent et le rôle donné aux personnages historiques est judicieux et intéressant. De plus, les femmes ne sont pas que des potiches, elles ont aussi des rôles principaux et du caractère, ce qui est tout à fait jouissif. Requiem c’est une série à tenter, même si ce n’est a priori pas dans vos goûts, il serait dommage de se priver d’un tel délice. Tome 11 Je suis un peu déçue du visuel qui perd de façon significative en qualité sur de nombreuses cases, surtout les plus petites. Globalement je trouve la colorisation un peu moins travaillée que sur les tomes précédents, ça m'a un peu gâchée ma lecture, car pour moi Requiem c'est à 70 % du plaisir visuel. L'histoire elle avance et reprend la trame principale. Je laisse tout de même la note de culte en espérant que la suite sera à la hauteur de mes espérances.

21/06/2012 (MAJ le 19/11/2012) (modifier)
Par Badidon
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

1er avis sur ce site, je n'avais pas envie de parler d'un truc passe partout, médiocre à souhait. Je vais donc vers la série en cours (mais bien avancée) qui me plait le plus : Requiem Chevalier vampire. J'ai lu que la série serait gothique-trash-fantasy-gore-... mais perso je ne sais pas cataloguer la majorité de ce que je lis. D'ailleurs je ne suis pas particulièrement fan des histoires de vampire car trop vues et revues, et encore moins du style gothique (je ne parle pas des églises). Pourtant tout me plait. Le style gothique est assez chargé en détail permet au dessinateur de se lâcher en restant fidèle à lui même. Les vampires et autres bestioles infernales de cette BD sont aussi un terrain propice aux dessins de Ledroit mais surtout au scénario qui peut se permettre beaucoup de délires. Moi ça me fait penser aux films de Tarantino, Rodriguez et autres barjos qui ne se reposent pas sur leurs lauriers et sont continuellement en train de se tester, bref des artistes et pas des VRP. On est donc loin d'Hollywood/Bollywood pour le cinéma, de EMI/Universal pour la musique et de Soleil/Moulinsart pour la BD. L'oeuvre n'est donc pas forcément très accessible car elle n'a pas été calculée, pré-machée, et ch*** pour le grand public. Elle est juste ... elle même. D'ailleurs, assez étonné de la liberté que s'offrent le dessinateur et l'auteur, je suis allé voir à droite à gauche ce qui se disait des éditions Nickel. Et là on comprend mieux puisqu'il retourne d'une boite créée par Mills et Ledroit pour cette série ! Alors certes, "s'auto-gérer" ne s'apprend pas du jour au lendemain et cela peut, par exemple, expliquer que le dessin puisse paraître trop chargé ou que l'architecture des pages soit brouillonne par endroit : En effet, Olivier Ledroit dessine sur des planches de 2x4m (c'est une "image", bien que des fois, on peut se demander) et après, il faut faire rentrer des km de dessins très variés sur des cm de pages de taille standard. Et vu que le dessinateur est doué et ne ménage pas ses efforts, ne pas toute œuvre qu’ils ne parviennetpas à incorporer dans l’édition finale serait un vrai crève cœur. Autre petit bémol, la série était prévue en 6 ou 9 tomes je crois puis maintenant l'objectif serait 12 (?). Il y a peut être une logique commerciale liée au succès mais si la qualité suit… Alors forcément niveau scénario, on passe de tomes où on a l'impression de tout connaitre sauf le final à des tomes de "ré-introduction" qui donnent l'impression de reculer et que tout « part en couille » pour citer certains ici. Sauf que c'est aussi l'occasion d'agrandir et enrichir cet univers. Oui, ya des bestioles qui ne sont créées que pour crever ultérieurement mais c'est autant de nouvelles opportunités pour Ledroit de s'exprimer et puis les choses nouvelles trouvent toutes un impact plus ou moins direct sur la trame de fond qui, elle, continue droit devant. Franchement, je trouve que c'est juste un ovni. Un truc qui sort des sentiers battus, un truc qui sent la liberté, un truc unique tout simplement. Après on aime ou pas, ça ne peut être qu'une question de goût pour moi (goûtez à plusieurs reprises pour être sûr). Mais alors que l'on ne doit pas être loin du summum de la société de consommation, je me demande si je reverrai un jour, un travail aussi entier, accompli, sur une BD tout en restant léger. J'entends par là que le but 1er reste le plaisir et ça se sent ! Comme quoi on peut faire un truc chiadé sans tomber dans l'élitisme pseudo intellectuel. Un grand merci aux auteurs qui, je l'espère, sauront clore la chose afin de ne pas me faire regretter ces 5 étoiles.

30/03/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Cela faisait longtemps que je tournais autour de cette série et j'ai finalement pris mon courage à deux mains et j'ai emprunté le premier cycle. Malheureusement, je n'ai pas trop envie de continuer ma lecture après avoir seulement lu les trois premiers tomes. Le dessin est spécial et je ne suis pas sûr d'aimer ou pas. J'aime les couleurs et plusieurs cases sont superbes, mais je n'aime pas trop le découpage. Il y a des fois où je ne savais pas quel était l'ordre des cases et parfois la couleur rendait la lecture plus difficile (je pense notamment aux pages remplies de rouge). Au final, le dessin m'a, paradoxalement, à la fois attiré et repoussé dans ma lecture. C'est un peu la même chose avec le scénario. Au début, j'avais peur que le scénario ne soit qu'un truc bourrin, mais j'ai été surpris de lire des bonnes idées. Le scénario semblait prometteur à première vue, mais cela devient vite conventionnel avec une histoire de bataille entre deux clans avec bien sûr un amour impossible pour deux personnages car ils sont censés être ennemis ! Comme je n'ai jamais été très fan de ce genre de scénario et qu'en plus le dessin ne m'aide pas à apprécier cet univers, j'ai préféré arrêter plutôt que de continuer à m'ennuyer.

06/03/2012 (modifier)
Par Gaendoul
Note: 4/5
L'avatar du posteur Gaendoul

La claque... Je ne m'attendais pas à une si bonne bd, en achetant le premier tome. Je n'ai lu que les 3 premiers mais c'est du tout bon. Dessins SUPERBES ! Parmi les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir dans une bd. Une histoire originale et intéressante avec son lot de trahisons, de complots et de suçage de sang. :) Un univers très intéressant avec une bonne idée de départ. Bref j'adore. Par rapport à l'avis d'hipopom, petite explication sur l'arrivée de nouveaux venus sur Resurrection: En fait le temps s'écoule à l'envers mais le temps terrestre non, du coup les gens meurent sur Terre et réapparaissent sur Resurrection dans un ordre chronologique non inversé (ce qui paraîtrait logique). Pour les anciens morts, certains sont immortels, comme Dracula, et les autres ne font que rajeunir jusqu'à disparaître. Je ne pense pas avoir été très clair mais espère avoir été compris :) édition après lecture d'un plus grand nombre de tomes: baisse de la note.

16/05/2004 (MAJ le 20/10/2011) (modifier)
Par Tetsuo
Note: 2/5

Cette avalanche de bonnes notes me laisse perplexe... moi je n'ai strictement rien compris. Le dessin est une pure merveille, comme très souvent chez Ledroit (pour ne pas dire toujours), mais côté scénario... C'est ce scénario auquel j'ai un peu de mal à adhérer. Le côté trash est franchement jouissif (les insultes pleuvent tellement qu'à la fin on ne les remarque plus), c’est bourrin à souhait. Mais bon finalement c’est bourrin et c’est tout. Le gros point noir vient des répliques, et donc l'humour qui en découle. Les dialogues et les vannes sont tellement plats et convenus, ça me sidère. Les phrases sont surfaites, petit florilège : - "Ton corps astral saigne et ton corps réel aussi" Attention grand moment : - "Le tien également" - "Non pas mes côtes elles pourraient se briser" (si seulement il pouvait arrêter de nous les briser) - Réponse de l'autre naze : "Je l'espère bien" - "Tu vas payer pour la perte de mes hommes !" Réponse au milieu d’une fusillade, ceci expliquant peut-être cela : - "Haha, c'est tout ce que tu peux faire ?". Pas d’inquiétude, je n’ai pas compris non plus. - "Parez à l'accostage et que mes putes en rut fassent des ravages !" (vaste programme…) Des phrases comme celles-ci y’en a des pelletées à en remplir des brouettes. Et puis, c'est moi ou Heinrich est tête à claque ? Le personnage beau gosse toujours à l'aise cela a tendance à m'exaspérer. Ici on atteint des sommets. Est-ce que je vais me taper cette donzelle ou celle-là ; Rebecca je t'aime où tu es, qu'est-ce que tu fais ? ; faut pas boire du sang de cette créature oh et puis si ; regarde moi cet esthétique coup de pied retourné à te décrocher la mâchoire ; je suis la réincarnation de Thurim capable de tuer Dracula himself,... Si vous voulez du sérieux, des combats bien durs avec de la tripaille partout, du monstre à qui mieux mieux, je conseille un bon petit Berserk, au moins l'histoire se tient dans l'ensemble. Loin d’être de tout reproche, je lui confère une atmosphère prenante et des personnages davantage approfondis. Requiem se veut dérangeant, au final il ne l’est pas tant que cela. Irrévérencieux, violent, gore, immoral… oui mais pour moi pas finement ciselé. On envoie du lourd et basta. En revanche, on n’a pas souvent l'occasion de lire ce genre de bande dessinée. Cela sort des sentiers battus, il faut le préciser. Moi personnellement, je n'aime pas. En comparaison avec le nombre de bouses-infames-commerciales-qu'on-a-lu-100-fois qui sortent chaque mois, je préfère largement me farcir ce Requiem. Au moins visuellement ça a de la gueule et la série raconte quelque chose (quoi, je cherche toujours, mais l’univers à sa propre structure cohérente). Après on adhère ou pas. Comme pourrait le dire Heinrich : "Cruelle déception" auquel il rajouterait un bon "je vais te **** comme il faut" (pourquoi rajouter cette petite phrase assassine? c’est un mystère).

13/08/2011 (modifier)