Berlinoir
Le sang de l'histoire... Une bd allemande haute en couleurs !
Akileos Allemagne Auteurs allemands Berlin Les petits éditeurs indépendants Utopies, Dystopies Vampires
Berlin, à une époque indéterminée : Berlinoir. Les habitants travaillent dans des usines en qualité de donneurs de sang. Les vampires, eux, forment la classe dirigeante de la ville dont Nicolas Szerbenmundt est le gouverneur. Comme chacun le sait, très peu de groupes sanguins sont compatibles. C'est pourquoi le vampire, s'il ne veut pas mourir misérablement, n'a pas le droit à l'erreur. Il doit bien choisir sa proie et veiller à ce que les deux groupes sanguins soient compatibles. Son régime alimentaire ne tolère aucun écart et toute inattention peut lui être fatale. Ce qui bien sûr demande des efforts de logistique, de planification et de contrôle. Des usines sanguines et des manufactures artérielles ont été crées et la classe aspirante, mordante et dirigeante de Berlinoir s'est transformé en un banquet de gourmets voluptueux et jouisseurs. Mais dans les bas-fonds de la ville, une résistance s'organise. Sous la direction du père Zebaoth, un groupe de révolutionnaires s'est formé et organise ses assassinats de membres du gouvernement. C'est au cours d'une de ces actions que le jeune Niall rencontre Hellen, superbe femme vampire et "fille" de Szerbenmundt. La Révolution gronde... Sur ce fond agité, les auteurs plaquent alors une seconde dramatique sous la forme d'une histoire d'amour entre un humain et une femme vampire.
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
Comme le dit l'avis précédent il y a du Sorel dans le dessin de cette série annoncée comme toujours en cours. On peut cependant douter qu'un jour une suite arrive sachant que le tome 2 date de 2003! Quoiqu'il en soit ces deux tomes peuvent former un récit complet et qui se tient. Il est question ici d'un gouvernement de vampires, mais plus que cela j'y vois une allégorie du nazisme, les deux auteurs, allemands, ont peut être voulu exorciser de vieux démons. Au delà de ça je trouve personnellement la réflexion sur le pouvoir assez intéressante, pour autant ce diptyque n'est pas une réflexion philosophique sur les dictatures, le tout est mâtiné d'une enquête policière dans un Berlin très années trente dont l'atmosphère est bien rendue. En préface le dessinateur rend d'ailleurs hommage à F.W. Murnau et T. Browning. Pour en revenir au dessin qui s'il "imite" Sorel n'en possède pas moins sa personnalité,, une mise en page classique, presque trop sage avec de jolies cases sur une architecture berlinoise qui mêle bâtiments réels et fantasmés. Je ne suis pas déçu de mon achat à petit prix sur un vide grenier. Si cette histoire ne renouvelle pas le genre "vampirique" elle a le mérite d'être bien foutue et divertissante, à l'occasion je conseillerais la lecture.
Une BD allemande sur des vampires modernes qui se lit bien mais qui apporte peu de nouveauté à ce thème déjà très usé. Le dessin de Kleist est particulier et... intéressant. Ses couleurs directes me font penser au style de Sorel (Algernon Woodcock) mais le talent graphique est tout de même nettement moindre ici. Je trouve le graphisme de Berlinoir assez intéressant mais je n'accroche pas complètement, le trouvant parfois un peu kitsch notamment dans son choix de couleurs. Quant au scénario, il se révèle assez court au final mais apporte une reflexion assez intéressante sur ce que pourrait apporter un monde où les vampires ont pris le pouvoir, non pas pour ravager l'humanité mais pour mener les hommes, les diriger, comme d'habiles politiciens. Elle apporte aussi une reflexion sur la possibilité d'un amour entre une vampire et un homme que tout oppose. Mais le tout reste assez superficiel, sans rien de vraiment transcendant et innovant.
Roméo et Juliette revisité à la sauce Vampire. Voilà en gros le sujet de ce surprenant album qui se déroule à Berlin, sous domination des vampires . Si le dessin est très réaliste (parfois trop pour certaines scènes violentes), il faut un temps d'adaptation pour les dialogues qui sont retracés, non dans des bulles , mais dans des rectangles placés à coté des personnages . Si bien que l'on a le sentiment , à la lecture, que les personnages pensent et ne parlent pas. Les couleurs directes de Reinhart Kleist, par contre , sont formidables .Le grand handicap de ce premier opus est qu'il vient trop tôt ou trop tard : Rapaces de Marini et Dufaux est déjà passé par là ... d'où un sentiment de déjà vu sur le mythe des vampires . Petit coup de Chapeau tout de même à la maison d'édition "Akileos" qui , après Whiteout ose prendre des risques en éditant des albums aussi peu conventionnels.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site