Monde Cruel !
Perles fines et cruelles. Petits bonheurs acidulés.
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles
Des gags en une page, voire en un dessin. Geerts y mélange humour noir, poésie et bonne humeur. .
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Date de parution | Octobre 1985 |
Statut histoire | Strips - gags 2 tomes parus |
Les avis
Je viens de lire les deux tomes de cette série, d’un auteur, Geerts, que je ne connaissais pas. Et c’est une découverte plutôt sympa. Le dessin ressemble – couleurs comprises parfois, à du Sempé. Une vision désuète, « calme » de l’humour et certains paysages urbains les rapprochent aussi. Les personnages de Geerts ont par contre des formes nettement plus arrondies que ceux de Sempé ! Certains gags, assez poétiques, m’ont par contre fait penser à Mordillo. J’ai quasiment toujours souri à la lecture de ces pages. Mais très rarement rigolé. C’est en tout cas une lecture très agréable et recommandée.
Ça faisait longtemps que je voulais lire cette série du regretté André Geerts et j'étais bien content lorsque je suis tombé sur les tomes de 'Monde Cruel !'. Toutefois, j'avoue que j'ai été un peu déçu durant ma lecture. Je m'attendais à un truc formidable alors que ce n'est que 'pas mal'. L'auteur montre le triste quotidien ainsi que certains problèmes de la société. Certaines pages n'ont qu'un seul dessin à la Sempé et d'autres ont une bande dessinée normale. L'humour ne m'a pas fait rire souvent (et parfois je me demande s'il fallait rigoler à la fin de certains gags), mais j'ai souvent souri et le dessin de Geerts est tellement beau à voir que j'ai bien aimé lire ses deux tomes même lorsque je ne trouvais pas le gag marrant !
Avis réécrit après le décès de l'auteur André Geerts -27 juillet 2010- En souvenir de l'auteur André Geerts, décédé récemment, j'ai eu envie de relire sa série que je préfère : "Monde cruel !" Cette série, sa première, qui était paru dans les années 1980 dans le journal Spirou, est ma préférée. Geerts fait partie de ces auteurs qui ont participé au renouveau du magasine (comme Frank Pé ou Hislaire par exemple). Pour le dessin, Geerts utilise des traits simples (à la façon d'un Sempé ou d'un Charles M. Schulz), avec des bonshommes qui ont une bouille toute ronde et des visages de clown triste. Geerts alterne entre planches "gaufrier" et gags en une seule case. Geerts colorise ses gags avec des tontes tristes et pastels (à l'image de l'humour utilisé dans l'album). Les plus sombres, et les plus extraordinairement belles sont celles sur les gags (en une case) avec la mer déchaîné. Les gags sont réussis en général et nous font rire jaune, allant de l'humour absurde à l'humour noir, j'adhère énormément. La mélancolie, la tristesse et ce qui nous embête aux quotidiens sont les thèmes des histoires. Geerts est le roi pour faire du gag "triste". Le format rappelle aussi Sempé. Cela reste une très bonne série à re-découvrir, que je conseille, pour aborder un univers entre Sempé et Quino. La tendresse du premier le pessimisme du second. M. Geerts, merci pour ces deux albums géniaux :(( :(( :(( :(( !!!
Des dessins proches de ceux de Sempé ("le Petit Nicolas") et un humour et une vision acérée du monde proches de ceux de Quino. A cela s'ajoute une colorisation à l'aquarelle qui rend les dessins très beaux. Geerts nous offre là une série de gags très drôles, où l'humour est souvent noir mais tombe toujours juste.
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