Jean-Claude Tergal
Angoulême 1998 : Alph'Art de l'humour pour le tome 6. Anti-héros bien malgré lui, Jean-Claude Tergal est le prototype du type qu'est moche, malchanceux et pas futé...Quand même Tronchet, où vas-tu chercher tout ça?
Angoulême : récapitulatif des séries primées Fluide Glacial, le best-of Les Losers Magazine Fluide Glacial
Jean Claude est un ado naze. Typiquement le genre de môme qu'on pas envie d’être quand on est à l’école. C'est l'angoisse sur le moment, mais alors vu d'ici, quelle rigolade! Jean-Clause va se retrouver dans toutes les situations les plus cauchemardesques imaginables pour un jeune garçon. Copains plus poilus que lui, copains mieux membrés que lui, copain qui utilise des mots qu'ils ne comprend pas. Et puis les filles, on en parle même pas, Jean-Claude est un désastre. Il est plutôt abonné au plaisir solitaire, le soir, à la lumière des néons de son lavabo. Mais comment est ce possible d’être aussi maladroit et vulgaire. Franchement je suis un grand romantique comparé à Jean-Claude ! Bref, plus looser que Jean-Claude, comme ado, y a pas! Franchement, si vous êtes un mecs et doutez de vous, lisez cette BD, vous aurez bien plus confiance en vous! Si vous êtes une fille, ben il y a moyen de bien rigoler sur la gente masculine.
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Date de parution | Octobre 1990 |
Statut histoire | Histoires courtes 10 tomes parus |
Les avis
Jean-Claude Tergal, c’est un personnage qui me fait toujours sourire. Un vrai loser, mais un de ceux qu’on ne peut pas s’empêcher de trouver attachants. Ses mésaventures sont tellement improbables que ça en devient savoureux. Il peut même tirer une situation improbable d'un point de départ commun, comme par exemple avec l'étron flotteur, j'adore. C’est gênant, c’est absurde, mais qu’est-ce que c’est drôle ! Certains trouvent Jean-Claude pathétique, moi je le vois plutôt comme un gars qui fait de son mieux. Ses tentatives désespérées de séduire ou de simplement se sentir à la hauteur dans un monde qui ne lui fait aucun cadeau me le rendent touchant. Ce que j’aime, c’est que sous l’humour, il y a une certaine tendresse. Même si Jean-Claude s’en prend plein la figure, on sent bien que ça ne le casse pas complètement. Il persiste, il continue, même quand tout semble aller de travers. On rit de ses galères, mais on est aussi un peu avec lui, parce qu’au fond, qui n’a pas déjà vécu un moment de solitude à la Jean-Claude Tergal ? Les dessins servent bien cet humour, avec des expressions faciales qui accentuent le côté loser de Tergal. C’est visuellement simple mais efficace, et ça colle parfaitement à l’ambiance de ce type d’humour, à la fois décalé et gentiment cruel. Bref, Jean-Claude Tergal, c’est du bon, surtout si on aime les personnages qui sont loin d’avoir la vie facile, mais qui nous font quand même rire à chaque page.
Déjà auteur de Raymond Calbuth dès 1983, Tronchet récidive dans l'humour amer et l'ironie féroce avec ce personnage apparu dans Fluide Glacial en 1989 ; il situe ses mésaventures à Ronchin dans le Nord, à la même adresse que celle du couple Calbuth. Si dans Raymond Calbuth, Tronchet dressait le portrait d'un beauf et de la connerie loufoque, ici il s'intéresse à un pauvre type d'une incroyable bêtise et malchanceux, dont la grande obsession est de mettre une fille dans son lit. Ces dérives ça va bien un moment, j'avoue avoir souri plusieurs fois, mais à force il y a un léger côté répétitif, et de plus je n'aime pas voir de pauvres types humiliés ou peu gâtés par la nature à qui rien ne réussit, on n'est pas tous égaux physiquement et psychologiquement, on le sait, mais si en plus on se fout d'eux et qu'on rigole de ces travers misérabilistes, ça n'est guère charitable. Certes Tronchet épingle avec une certaine subtilité les minables et les ratés à travers le symbole que représente son anti-héros, il y en a beaucoup en BD, Tergal est proche de Luc Leroi, de Athanagor Wurlitzer et de certains personnages vus dans les Tranches de vie de Lauzier, l'auteur se fait plus grinçant que dans Calbuth, en jouant sur la solitude tragi-comique de ce célibataire pathétique mais attachant qui bute sur le mystère de la femme, c'est un humour très personnel qui peut aller sur 3 ou 4 albums, mais sur 10, c'est un peu trop, je me suis arrêté à 2 et j'en avais déja assez. Au niveau graphique, c'est comme sur Raymond Calbuth, un dessin simple, volontairement grossier qui accentue les défauts et qui colle parfaitement avec le ton de la bande.
Tronchet, même s’il n’a pas fait que cela, a souvent créé des personnages de loser. Avec ce Jean-Claude Tergal, on est plutôt servi ! En effet, avec son air ahuri, son blouson et sa personnalité molle, il a tout du mec qui va s’en prendre plein la gueule toute sa vie. Comme un autre Jean-Claude, incarné par Michel Blanc dans les « Bronzés », Tergal se prend râteau sur râteau lorsqu’il drague les filles, et ses échecs sont le sel d’une bonne partie des gags. Après avoir été refoulé par une flopée de nanas dans les deux premiers albums (même si ça continue après), par la suite ce sont ses amis qui l’humilient ou le font souffrir, avant que Tronchet ne varie les plaisirs en nous narrant la jeunesse de son anti-héros. Tout n’est pas drôle, et c’est même très inégal. Mais de nombreux gags sont vraiment bien fichus, et le fait même que Tergal continue d’y croire, apparemment insensible à l’échec et à la pauvreté de sa vie, optimiste malgré tout, peut amener le sourire.
J’ai essayé, je me suis accroché mais rien à faire, je trouve cette série toujours aussi fade. Je ne m’attarde pas sur les dessins de Tronchet que personnellement je n’aime pas du tout. Certains gags ou situations peuvent être drôles mais c’est quand même très, très répétitif, avec un humour à la finesse contestable. Les malheurs avec les femmes de Jean-Claude m’ont vite fatigué. Il faut dire que j’ai beaucoup de mal avec l’humour Fluide glacial. A éviter en ce qui me concerne...
Beaucoup de « génie » chez Jean-Claude Tergal qui parvient toujours à se placer dans des situations impossibles où bien souvent son amour-propre en prend un rude coup. Mais son indestructible optimisme le relance à chaque fois, pour notre plus grand plaisir. Très bonne série, c’est décidé je continue avec Jean-Claude.
Sacré Jean-Claude... C'est typiquement le genre de série que j'aime. Drôle, pleine de nostalgie et sans héros. Suffisamment réaliste pour que ça sente le vécu, et suffisamment emphatique pour que ça ne soit pas un documentaire et que ce soit drôle.
Oui pas mal... Les situations dans lesquelles se fourre Jean-Claude sont bien horribles, un vrai cauchemar pour tout jeune homme qui se respecte. Tronchet a parfaitement réussi à retranscrire la pression que ressent un jeune homme au lycée ou à l'université. Les dessins sont corrects et les gags bien variés. Bref, carrément sympa.
Cette série se veut burlesque pour une franche rigolade. Je n'arrive pas à adhérer à ce type d'humour bien particulier. Les gags résonnent totalement creux. C'est vrai qu'on en éprouverait presque de la sympathie pour ce Jean-Claude un peu malchanceux et un peu tocard sur les bords. Le dessin me semble très brouillon. C'est peut-être propre à ce type de bd d'humour. Et dire que cela a inspiré un film comique au cinéma...
L'une des meilleurs séries de l'histoire de Fluide Glacial. Je passe toujours un moment très agréable en compagnie de Jean-Claude Tergal. C'est un anti-héros très attachant et je suis un peu triste lorsqu'il lui arrive quelques choses de vriament vache. Mes moments préférés sont sa jeunesse et surtout le troisième tome qui nous montre les 'amis' de ce pauvre Jean-Claude. Avec des amis comme ça, pas besoin d'avoir des ennemis! J'aime bien aussi quand il est complétement débile comme lorsqu'il est amoureux de son lavabo !
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