Aliens - Absolution (Salvation)

Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)

Crise mystique sur fond de guerre contre les Aliens.


Alien Auteurs britanniques Dark Horse Comics Les petits éditeurs indépendants

Votre nom n'a pas d'importance pour la compagnie ! Elle vous a promis une prime formidable et un billet de sortie, hors du monde cloaque où vous croupissez depuis des années. Votre mission : emmener le cargo stellaire Nova Maru sur la planète PCW9512, un monde même oublié de Dieu, et y décharger une mystérieuse cargaison. Tel est le contrat que vous avez signé et pas de question à la clef ! Seul le capitaine et son lieutenant savent ce qui dort dans les soutes du Nova Maru. Mais tout foire une fois en orbite proche de PCW9512 et la navette se crashe sur la planète perdue. Jamais dans vos pires cauchemars, l'Enfer n'a eu un tel visage. Et le pire est à venir ! Car le Diable lui-même voyage avec vous...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Novembre 1993
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Aliens - Absolution (Salvation) © Wetta Worldwide 1993
Les notes
Note: 3.33/5
(3.33/5 pour 6 avis)
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28/11/2003 | ArzaK
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Par Présence
Note: 4/5
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En milieu hostile - Ce tome contient un récit complet, mettant en scène des Aliens, tels que créés par Hans Ruedi Giger, et filmé par Ridley Scott en 1979. Cette histoire de 47 pages de bande dessinée, est initialement parue en 1993, avec un scénario de Dave Gibbons, des dessins de Mike Mignola, un encrage de Kevin Nowlan, et une mise en couleurs de Matt Hollingsworth. Sur une planète éloignée, avec une proportion d'eau, une capsule de secours du vaisseau spatial Nova Maru a atterri dans une eau peu profonde, en bordure de plage. À son bord se trouvent deux rescapés : le capitaine Foss, et l'enseigne Selkirk. Ce dernier est un homme pieu qui se morigène pour avoir péché. le capitaine Foss est sérieusement blessé à l'œil droit, et au bras droit. Il dispose d'une arme et de munition, ainsi que d'un kit médical, avec des antidouleurs. Le Nova Maru était affrété par la Compagnie, et transportait un cargo de nature inconnue pour l'équipage, mais bien connu du capitaine (et des lecteurs). le séjour sur cette planète ne s'annonce pas de tout repos. L'eau n'est pas tout à fait potable. Les oiseaux ne sont pas vraiment comestibles. En plus le capitaine Foss est un peu paranoïaque sur les bords (et un peu au milieu aussi). À l'évidence, Dave Gibbons est plutôt connu pour être le dessinateur de Watchmen d'Alan Moore, que pour être un grand scénariste. Néanmoins, il a réussi quelques récits sympathiques comme l'excellent Superman et Batman : L'Etoffe des Héros (dessiné par Steve Rude), ou encore le sympathique premier crossover entre Batman et Predator. Il se livre à un exercice un peu piégé : raconter une histoire dont le lecteur devine aisément le déroulement, à un ou deux détails près. Les pauvres survivants vont être confrontés à des Aliens bien baveux et acides, et tout à leur obsession d'assurer leur reproduction, sans beaucoup d'espoir de s'en sortir ou alors de justesse, et pas forcément en bon état. À partir de là, comment intéresser le lecteur ? Le suspense se trouve réduit à se demander quand les survivants vont affronter les horribles bestioles, et comment ils vont finir dans d'atroces souffrances. le scénariste doit donc soit se montrer très imaginatif dans la construction de sa course-poursuite, soit créer des personnages attachants, soit donner une dimension métaphorique à l'extermination. le plus simple est bien sûr de mettre en scène les Aliens comme l'ultime manifestation de l'élan vital, une espèce toute entière dévouée à sa perpétuation, sans notion d'individualité, sans autre occupation qui pourrait divertir leur énergie vitale. Et en plus ils sont coriaces. Dave Gibbons opte pour la mise en scène d'un individu à la personnalité particulière. Selkirk est un croyant, dans une foi qui n'est pas nommée, mais qui reprend à gros trait l'idée d'un Dieu unique ayant défini un code moral assorti de péchés. le lecteur a accès aux pensées de Selkirk par le biais de petites cellules de texte. Il constate rapidement que la foi de Selkirk est basique : une déité omnisciente, un Dieu de colère proche de celui de l'Ancien Testament. Selkirk doit respecter les commandements sous peine de se retrouver en Enfer. Le scénariste a le bon goût de ne pas transformer Selkirk en un fanatique, mais il force un peu sur l'autocritique, et sur la propension à assimiler tout comportement à un péché. Il a aussi le bon goût d'éviter le rapprochement simpliste entre Aliens et Diable. le lecteur assiste donc aux bévues commises par Selkirk cherchant à survivre, et transgressant les interdits. Au départ, le lecteur se dit que Gibbons se montrera plus subtil avec la question de la survie sur une planète non adaptée à la vie humaine. Selkirk et Foss ne sont pas bien sûr de la composition de l'air qu'ils respirent, l'eau contient des trucs nocifs, et les animaux ont une chair incompatibles avec les estomacs humains. Mais cet aspect-là de la narration est vite oublié au profit de la course-poursuite. À l'évidence, le lecteur intéressé par cette histoire l'est surtout parce qu'elle a été dessinée par Mike Mignola. C'est l'un des derniers récits qu'il a réalisé avant de lancer sa série Hellboy en 1994. Juste avant il avait collaboré avec Howard Chaykin sur le Cycle des épées (1991, encré par Al Williamson), puis Ironwolf (1992, encré par P. Craig Russell). Ici il bénéficie de l'encrage très respectueux de Kevin Nowlan qui ne cherche pas à arrondir ses aplats de noir, qui ne cherche pas à rajouter des détails, là où Mignola a opté pour une simplification. Il n'y a que quelques traits parfois un peu plus fins que ceux qu'auraient utilisés Mignola qui peuvent trahir le fait qu'il ne s'est pas encré lui-même. Tout au long de ce récit, le lecteur constate que la transition entre des dessins descriptifs de Mignola, et une approche plus expressionnistes est déjà proche d'aboutir au stade final. Les visages sont soient mangés par des gros traits figurant une ombre portée exagérée, soit plus esquissés que finalisés quand ils se retrouvent en pleine lumière, en particulier pour ce qui est des lèvres (deux gros boudins) ou des yeux représentés avec des gros traits, sans pupille visible. Les silhouettes sont assez massives, et taillées à grands coups de serpe. Tous les personnages n'ont pas encore les épaules tombantes, comme ça sera le cas par la suite chez cet artiste. Par contre, les ombres portées conduisent à des morphologies bizarres, à commencer par Selkirk qui semble avoir une poitrine un peu surdéveloppée, une fois sa chemise déchirée. Les petits traits qui marquent la peau de Dean neutralisent tout voyeurisme ou forme de séduction. Elle ne peut pas être réduite à un objet du désir, dans la mesure où Mignola la représente sans grâce (même la case où elle apparaît avec un marcel mouillé). Par rapport à la série Hellboy, le lecteur constate que la densité d'informations visuelles reste élevée. Mike Mignola n'a pas encore pris le parti d'une épuration graphique systématique. Il représente les arrière-plans, soit avec des détails concrets, soit avec des formes tirant vers l'abstraction. Ce compromis dans les images assure un bon niveau d'immersion pour le lecteur, ce qui est plutôt agréable dans le cadre d'un récit de science-fiction. Et les vraies vedettes de l'histoire ? Mike Mignola fait des merveilles pour leur rendre toute leur étrangeté, et leur dangerosité. Dans le cadre des comics, l'une des difficultés auxquelles se heurtent les dessinateurs, est de trouver comment conserver leur part d'horreur aux Aliens. Avec une bande dessinée, il n'est pas possible de jouer sur la fugacité de leur apparition, ou sur la soudaineté de leur attaque. Le dessin reste sous les yeux du lecteur qui peut le regarder aussi longtemps qu'il le souhaite. C'est lui qui maîtrise le rythme de la lecture, par opposition au cinéma. La deuxième difficulté à laquelle le dessinateur est confronté, c'est l'apparence qu'il donne à l'Alien. Au vu du nombre d'images, il n'est pas possible d'aboutir à un niveau de détails similaire à celui d'Hans Rudolf Giger (l'artiste qui les a créés), et même si l'artiste disposait du temps nécessaire le résultat serait trop figé. Il reste la possibilité de jouer sur les textures comme le fit Richard Corben (voir Aliens: Alchemy), mais là encore trop de détails finit par banaliser ces créatures. L'approche graphique de Mike Mignola constitue le juste milieu. Il peut représenter des Aliens à découvert, tout en leur conservant leur part de mystère, par l'usage d'aplats de noir mangeant une partie de leur silhouette ou le détail exact de leur morphologie. Il peut choisir de ne faire ressortir que quelques traits saillants évoquant leur silhouette. Il sait aussi tirer les surfaces noires de leur peau, vers l'abstraction pour leur donner une apparence conceptuelle. Avec cette histoire, Mike Mignola se révèle être un des artistes parfaits pour mettre en scène les Aliens sans rien perdre de leur horreur et de leur fugacité. Dans ce court récit (47 pages), Dave Gibbons fait l'effort d'inclure des éléments particuliers pour éviter l'effet d'une histoire générique avec des Aliens. Il ne développe leur rôle comme incarnation pure de la perpétuation d'une espèce, les cantonnant au rôle de monstres horrifiques. Il choisit un personnage principal aux convictions religieuses bien ancrées, obligé de transgresser plusieurs interdits pour assurer sa survie. Son récit correct mais pas inoubliable bénéficie de la mise en images très personnelle de Mike Mignola. Cet artiste n'a pas complètement achevé sa mutation vers l'abstraction à base d'aplats de noir rocailleux, mais ses choix graphiques permettent de conserver tout le mystère des Aliens, et toute leur horreur souvent suggérée.

19/08/2024 (modifier)

J’ai sous la main une petite B.D. de derrière les fagots puisque ce n’est pas moins que la version collector et limitée à 400 exemplaires d’Alien Salvation de Dave Gibbons et Mike Mignola. Dave Gibbons (à ne pas confondre avec Dave Stewart du groupe new wave/age Eurythmics), c’est un écrivain qui a déjà pas mal baroudé avec son pote Alan Moore et dans l’univers des comics. Mike Mignola, lui, on ne va pas trop le présenter mais c’est le papa de Hellboy principalement, trois films et tout un univers rempli de mythes & légendes ; mais voilà, avant Hellboy il y avait autre chose et c’est là qu’on rentre dans le vif du sujet et que l’on part en pleine introspection. À l’époque où les deux lascars se sont rencontrés, ils voulaient faire un projet ensemble. Et comme en plus le film de Ridley Scott avait le vent en poupe, le sujet était déjà trouvé. Alien vous connaissez, non ? Mais siiii, 1979, un vaisseau, un gars qui accouche douloureusement d’une créature à la bouche phallique et j’en passe… pour ceux qui ne connaissent pas (honte à vous), le film en lui-même est un film genre survival-SF-horreur et raconte l’histoire de l’équipage du vaisseau spatial Nostromo qui se voit décongelé de son hibernation pour cause de rescousse de la veuve et l’orphelin sur une base minière abandonnée. Après investigation, ils découvrent que presque tout le monde est mort de chez mort, sauf une gamine qui a des gènes de Bruce Willis. Manque de bol (comme toujours), la cause n’est pas naturelle mais plutôt la cause de plein de vilains monstres très laids, visqueux et bien baveux qui ne leur veulent pas du bien ou qui aimeraient bien s’accoupler avec, c’est tout dire ; pour le reste allez voir le film. Bref, ça c’est pour la base principale du film, et notre bouquin va s’en servir pour ne garder que l’ambiance et ces vilains Aliens évidemment. L’histoire du bouquin ? Le vaisseau Nova Maru retourne sur terre avec sa cargaison chargée jusqu’à la gueule de boites de crabe et de sushis avariés sauf qu’en plein vol, une avarie va faire tout foirer et « patatras », voilà que c’est déjà la catastrophe. Le capitaine du vaisseau, pas con, prend Slivek, le cuistot, avec lui et se barre avec l’unique capsule de secours sur la plus proche planète et zut pour les autres qu’on abandonne lâchement. Sauvé oui, mais pas pour longtemps puisque la planète où la capsule de secours s’est écrasée est du genre assez sauvage ; et si c’était déjà pas assez la foire, le Nova Maru va justement s’y écraser aussi pour y décharger sa cargaison de boites de crabe… ah non tiens, c’est pas du crabe, c’est des Aliens… Damned, vous voulez dire que la compagnie pour laquelle ils travaillent voulait ramener de l’Alien sur terre pour en faire une arme biologique et se faire plein de sous ? Noooooon, jamais. On n’est pas comme ça nous. Du coup, Slivek, super croyant avec Jésus et tout ça, va devenir un peu fou et va voir dans les Aliens, des démons de l’enfer. Le capitaine, lui, mentalement, a déjà lâché les amarres et est parti faire des crêpes. Culpabilité ? Recherche de la rédemption ? Perso je prends mes jambes à mon coup. Dans un graphisme entre « le Cycle des Epées » et « Hellboy », Mike Mignola nous offre un dessin saupoudré d’aplat sombre faisant déjà référence à son style si connu. C’est très beau, obscur, rempli de symbolisme et s’accorde fidèlement à cette ambiance froide et si mortelle. Personnellement c’est une période graphique plus « intéressante » à mon goût, du dessinateur. Dave Gibbons, comme d’habitude, nous offre ici un scénario introspectif, empli de psychanalyse et de questionnement où se mélangent religion et peur. Un style narratif lent, réfléchi et macabre pour ce bouquin pas mal du tout qui nous montre jusqu’où la foi et la folie peuvent aller dans des situations extrêmes. Le tout est sans prétention puisque les auteurs eux-mêmes avouent dans un excellent aparté qui se trouve dans le bouquin, que leur but était de s’en mettre plein les fouilles. Édition collector oblige, l’objet est super beau et d’excellente facture, même pour votre portefeuille, car malgré le fait que ce soit un truc tiré à 400 exemplaires chez Wetta, il est encore trouvable pour pas cher du tout (genre 10-15€) dans les bonnes librairies évidemment ou même dans certains e-shops. Certains vous diront que le nombre de pages est plus que léger et en aurait mérité quelques unes en plus, histoire de plonger encore plus dans la folie et les états d’âme des personnages mais l’histoire en vaut la peine malgré ce petit défaut. La version normale quant à elle est nickel et n'a pas honte par rapport à la version collector. Seul regret ? Que l’édition ne soit limitée qu’à 400 exemplaires… mais ça on n’y peut rien. Une très bonne lecture avant d’aller vous coucher.

16/12/2014 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
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Après avoir lu récemment l’affilgeant Aliens, on ne peut qu’apprécier davantage ce one shot concocté par Gibbons et Mignola. Le seul petit reproche qu’on pourrait formuler à son égard est la brièveté du récit. Pour le reste, rien à redire. Gibbons offre un scénario simple mais bien verrouillé et assez prenant qui va crescendo jusqu’au final . . . salvateur. C’est de la (très) bonne série B comme le souligne l’avis de Reznik. Ce scénario efficace et sans fioriture est bien servi par le dessin épuré et géométrique de Mignola. Ses planches restent claires et d’une grande lisibilité. A découvrir !

10/06/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
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C'est la première fois que je lis un Alien en bande dessinée. J'ai vécu dans cette génération où nous avions élevé Alien comme le film culte d'un genre horrifique. Personnellement, mon préféré est Alien- Résurrection de Jean-Pierre Jeunet. Cependant, c'est véritablement le premier film tourné par Ridley Scott qui a marqué l'histoire du genre au cinéma. Ce comics réalisé par Mike Mignola est plutôt bien dessiné avec une excellente mise en scène qui fait dans le cinématographique. On observe un trait précis avec une variation sur le clair-obscur assez intéressant et qui colle parfaitement à ce genre d'ambiance angoissante et mortelle. Cependant, il est un peu dommage que le scénario soit assez convenu d'autant que l''idée de départ était intéressante. Nous avons en effet un équipage qui s'échoue sur une planète inconnue où ils doivent lutter contre ces féroces créatures cauchemardesques. Il est question d'un illuminé qui place tout dans la foi. Le postulat de la série se résume à cette interrogation : la rédemption est-elle possible lorsque c'est le diable qui vous guide ? Évidemment, on pense à la religion qui joue sur la peur des gens afin de mieux les contrôler sauf que dans ce cas précis, il y a de quoi ! La foi peut mener à l'extrême. C'est bien de demander l'absolution c'est à dire demander le pardon pour ses péchés mais un peu moins bien de recevoir un tel châtiment ! Les amateurs apprécieront sans nul doute ce comics assez dynamique. C'est dans la série B mais bien réalisé.

04/10/2009 (modifier)
Par Reznik
Note: 4/5

A l'origine cet album était un projet commercial de l'éditeur destiné à combler les amateurs de comics bourrin et à remplir les caisses. Mais Gibbons a détourné la commande et imaginé un scénario atypique qui mêle survival, mysticisme et bien sûr nos chers petits monstres. Le résultat peut dérouter mais si l'on est hostile ni à la voix off, ni à la spiritualité de bazar, ce ne sera que plaisant. L'histoire nous met face au conflit interne d'un homme en quête de salut et au conflit externe qui l'oppose aux Aliens. Le tout est rythmé, carré avec un bon crescendo final. De la série B solide quoi mais un peu courte. L'atout majeur d'Aliens Salvation réside dans la participation de Mignola. Son trait très reconnaissable s'avère très approprié. Le découpage des scènes d'action est particulièrement dynamique, les apparitions d'Aliens d'une efficacité redoutable et son style épuré, qui va à l'essentiel, est bien dans le ton de l'album. Avis aux amateurs, profitez de la réédition 2007 qui respecte le -petit- format original.

18/04/2008 (MAJ le 18/04/2008) (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Etrange, ce comics : mélanger le thème des Aliens avec une histoire proprement religieuse de rédemption et tout le tralala qui va avec (un truc bien américain). Soit des tonnes de texte-off, sur des images de baston avec plein d'Aliens. C'est vite lourd mais cela se laisse lire. Mais j'ai été plus intéressé par la mise en scène de Mignola, ses cadrages, ses couleurs, sa géométrisation des formes, que par le scénario de Gibbons. A lire tout de même.

28/11/2003 (modifier)