La Nuit du Canard Garou
Cette histoire complètement délirante peuplée de canards déchaînés et de zombies assoiffés à valu à son créateur sa première nomination pour les Alph'arts d'Angoulême en 1995.
Format carré Les canards Les petits éditeurs indépendants Requins marteaux Zombies
Voici le premier album du célèbre auteur de Plageman pour Jade. Cette histoire complètement délirante peuplée de canards déchaînés et de zombies assoiffés à valu à son créateur sa première nomination pour les Alph'arts d'Angoulême en 1995. Un bouquin plein d'aventures, de suspense, d'amour et de rire, devenu indispensable dans toute bédéthèque digne de ce nom !
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Date de parution | Janvier 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Cet album est sans doute l’une des premières publications de Bouzard, et n’en restera pas la plus fameuse. Le canevas est à la fois simple et totalement foutraque : un personnage (Piébot) cherche à se murger tranquillement, seul avec sa bouteille de whisky. Après avoir été importuné par divers vagabonds ou clodos demandant à goûter de son whisky, Piébot se réfugie sur une sorte d’île, sur laquelle il est agressé et capturé par des palmipèdes improbables. Il ne doit qu’à l’amour que lui porte une grosse canarde – et à sa pointe de vitesse, d’échapper autant aux canards qu’à l’amour envahissant de sa « grosse dinde » comme il l’appelle, pour réussir à s’enfuir. L’épilogue laisse un doute : cette histoire est-elle réelle, ou le fruit d’un coma éthylique de Piébot ? C’est foutraque donc, et je n’ai rien contre. Mais je n’ai pas trouvé cette histoire transcendante. C’est juste un gros délire de Bouzard, qui aurait pu être plus drôle, ou plus mystérieux, fantastique. Hélas, cela me laisse sur ma faim.
Un petit format carré pour cet album de Bouzard qui met en scène un homme avec une tête bizarre (sûrement une facilité de dessinateur fainéant :)). Celui-ci fait la fermeture du bar en emportant avec lui une bouteille de whisky, or au coeur de la nuit à l'heure où tous les chats sont gris, et lui aussi, il se retrouve assailli par une horde de clodos assoiffés. Il se dirige alors vers une petite île où il fait la connaissance malheureuse de canards agressifs. Guillaume Bouzard s'est tapé un bon délire avec ce petit album, disons que ça se lit mais pas vraiment d'éclats de rire, et ça reste plutôt du niveau d'un délire entre potes de lycée. Bref ce n'est pas très abouti à l'instar d'un autre de ses albums de jeunesse, "Les Pauvres types de l’espace", et donc sa lecture n'est pas incontournable.
Boire nuit gravement à la santé… mentale, car le foie lui peut tenir quelques années avant de nous licencier de cette vie avec comme cadeau d’adieu une belle cirrhose et en prime une gueule de mort-vivant. Mais avant d’en arriver là, on peut se taper joyeusement un délire différent tous les jours, comme c’est le cas de Piébot, qui vit pleinement les siens. Et même si je déteste les alcooliques, celui-ci, certainement dû à son format papier, je l’ai trouvé très attachant. C’est drôle sans être à mourir de rire mais ça va tellement loin dans la connerie que cette lecture est un bon moment de détente. A noter que la chute de l'histoire est, sans être extrêmement originale, tout au moins bien trouvée. D’autant que le dessin en noir et blanc est vraiment très bon, le trait gras lui donne beaucoup de contraste et les expressions et poses des personnages sont excellentes et véhiculent une bonne part de l’humour. J'ai pris le temps de regarder chaque case, et à l'inverse du petit format de la B. D., les cases elles sont grandes et immersives.
Je ne connaissais pas du tout Bouzard et j’avoue que cette histoire de canard garou me faisait de l’œil depuis longtemps. Rien de tel qu’un pastiche de morts vivants à la sauce Requins Marteaux pour me démastiquer un brin les mâchoires aussi à l’arrivée c’est avec une immense déception que j’ai refermé ce petit bouquin au format carré. On se rend vite compte que l’histoire date des années 90 et rappelle sans sourciller l’univers banlieusard de Margerin, l’humour en moins, le coté daté en plus. Le « héros », une espèce de gus à tête de sauterelle, ne pense qu’à se bourrer la gueule avec une bouteille de whisky qu’il garde jalousement à l’écart de clodos venant lui taxer son du. Pour ce faire il va s’enfoncer dans un bois et rencontrer les terrrrribles canards garous du titre qui n’ont rien de particulier sauf d’être particulièrement cons. Notre zéro va en profiter pour se taper une femelle tombée sous son charme et va finir sa fantastique nuit comme nous ce génial bouquin… Bon à l’exception du coté indépendant de la chose et du trait gras et noir de Bouzard, on aura peu d’indulgence pour une lecture pénible malgré la relative rapidité à les enchainer au rythme de trois ou quatre cases par page dans le meilleur des cas. Le texte, lorsqu’il est présent, est d’une rare richesse et finesse pour tout amateur de soirées au PMU et j’attends encore le moment pour en rire (j’ai de l’espoir). J’ai du mal à croire que ce péché de jeunesse ait si bonne réputation ou alors je suis passé complètement passé à coté. Ici point de canards garous/zombies, rires ou sourires. Uniquement une lecture anecdotique dont j’aurais oublié les aboutissants. Ou alors je ne suis pas le public visé… M’en vais relire un bon Winshluss pour oublier cette « bouse » ;)
Cette BD de Bouzard date de 1995. Je n'aimais pas trop ce qu'il avait fait depuis. Dans ces conditions, que fallait-il attendre de cette BD au mini format patte de mouche mais avec une pagination importante (96 pages) ? Avec le titre on s'attend à certains évènements dans le récit, mais en fait c'est bien plus subtil et le final m'a bien plu. Le dessin noir et blanc est caricatural, le trait est relativement gras mais il est assuré. Il me fait penser à du JC Menu en plus lisible, je l'ai trouvé en phase avec le scénario déjanté de cette BD. Cette histoire est complète malgré le format réduit, on peut considérer que le contrat est rempli. Je me suis amusé avec certains passages, Bouzard m'aura convaincu avec "La nuit du canard garou", fiction que n'auraient pas renié les Monthy Pythons. Note finale : 3.5/5
Le dessin de Bouzard me plaît bien, et n'est pas sans me rappeler (ne criez pas, merci) celui de Menu. Le "héros", qui a tout du parfait salaud et dont les expressions bien rendues sont souvent assez hargneuses, y est sans doute pour quelque chose également. L'histoire est plutôt sympa, jouant sur le registre des films d'horreur en les parodiant. La scène du début, avec les clochards dans le parc est très bien mise en scène, très cauchemardesque dans sa conception, et assez superbe. La suite est un peu du même acabit, jouant sur des scènes classiques. Le tout n'est pas franchement original (surtout la fin, très attendue), mais ce délire se laisse tout de même lire avec plaisir.
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