Coeur Tam-Tam
Un homme, dans un petit village, rêve à l'Afrique et aux palmiers. Quatre truands, qui doivent beaucoup à Audiard, vont essayer de le faire parler, mais de quoi ?
Afrique Noire Congo belge Ecole Emile Cohl
Un homme, dans un petit village, rêve à l'Afrique et aux palmiers. Quatre truands, qui doivent beaucoup à Audiard, vont essayer de le faire parler, mais de quoi ? Eugène, la soixantaine, un peu minable, vit dans un petit village de la France profond. Il est l'Africain, car il a vécu de nombreuses années là-bas et plante des palmiers dans son jardin. Il gêne aussi pas mal, car sa maison est située dans une zone où le maire veut construire une superbe usine. Un soir, il voit débarquer quatre malfrats en cagoule et M16 et pense que l'on veut le chasser de ses terres. Il découvre en fait que ce que les voyous cherchent, ce sont des renseignements sur un sac de diamants dont lui seul peut retrouver la trace. L'aventure est lancée, elle se terminera, bien entendu, au Congo, mais comme souvent avec Benacquista, il ne se passera pas ce que l'on croit. A partir d'une de ses nouvelle parues dans la Machine à broyer les petites filles, Tonino Benacquista a écrit un scénario superbe, malin et burlesque pour Olivier Berlion.
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Date de parution | Octobre 2003 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
06/12/2003
| ThePatrick
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Les avis
Tiens, voilà un album, une histoire plutôt étonnants. Avec Benacquista au scénario, je m’attendais à quelque chose de plus « policier », de plus dynamique et touffu en tout cas. Et cela n’a pas été le cas. Le démarrage est très (trop ?) lent, et puis, vers le milieu de l’album, cela tombe parfois dans un loufoque improbable (l’attaque des encagoulés), pour ensuite, mais sur la fin seulement, retomber dans le rythme pépère du début, mais avec quelques clés livrées, et un peu d’épaisseur donnée à l’intrigue. Mais bon, malgré tout, je n’ai pas trop accroché à cette histoire, qui se laisse lire, mais pour laquelle je trouve qu’il manque de fond, de dynamisme. A emprunter éventuellement. Note réelle 2,5/5.
Ma note véritable est un poil plus basse que ce "pas mal". En fait, au delà de cette histoire, je n'ai pas bien compris où voulait en venir l'auteur. De la part de T. Benaquista je suis un peu surpris, tant il nous avait habitué à des récits plus... touffus, qui disaient quelque chose. Une histoire pas franchement déplaisante, avec même des aspects comiques, (la scène des kidnappeurs armés de M-16), mais qui se lit toutefois trop vite, oscillant entre la vie en Afrique de cet amoureux d'une certaine image de ce continent et cette course au trésor plus qu'improbable. A voir mais sans doute pas à acheter.
2.5 J'ai trouvé l'histoire sympathique durant au moins la moitié de l'album. Le vieux est sympathique, la narration est fluide et le dessin a de la classe. J'aime bien lorsqu'il raconte ses souvenirs et que tout le monde s'en fiche et j'ai été captivé lorsqu'il se passe un truc que je ne veux pas dire pour ne pas gâcher la surprise. Et puis arrivent les scènes se passant en Afrique et là j'ai décroché. J'ai eu l'impression de ne voir qu'une suite de clichés sur l'Afrique et je trouve que le ton est trop différent du reste de l'album. C'est moins réaliste, presque comme si les scènes venaient d'un autre album. Quant à la fin, je la cherche encore.
Le trait de Berlion demeure agréable même si je ne lui ai pas trouvé la même sensibilité que dans ses autres œuvres. Mais sa colorisation est toujours aussi soignée et, esthétiquement parlant, cet album m’a bien plu (sans me mettre sur le cul pour autant). Le scénario, lui, est plus étrange. Il ne m’a pas déplu mais je ne m’attendais pas à ça. A quoi ça ? Me direz-vous … et bien à un récit aussi léger, aussi fantaisiste, aussi second degré. La couverture, certes, me laissait penser que cet album n’allait pas m’offrir un drame intime, mais ce scénario, qui bascule à l’occasion dans la farce énorme, m’a tout de même réellement surpris. Une chose est sûre : je relirai ce livre. Et ça, c’est déjà un bon point ! Le récit est bien mené, surprenant, inventif, parfois proche du grotesque mais ses instants de délire sont très bien amenés et m’apparaissent finalement assez logiques, ou, du moins, compréhensibles. Une bonne surprise, en somme. Pas mal, et à découvrir. Personnellement, je l’ai acheté, je ne le regrette pas, je ne déconseille donc pas l’achat.
Tout les clichés de l'Afrique en une seule BD: c'est beaucoup ! L'auteur essaye de nous faire ressentir une certaine nostalgie via ce continent plein de richesse culturelle et naturelle. Cela peut prendre ou pas... Cette histoire ressemble à un conte plein de bons sentiments mais au final, il n'y a pas grand chose. J'ai trouvé également que le personnage central de cette histoire, le vieux Eugène, n'avait pas été sympathique avec celui qui lui a révélé la cachette du trésor. Un peu de reconnaissance n'aurait pas fait de mal. Ah, ces égoïstes ! Cette réflexion n'engage que moi. N'empêche que cela m'a titillé jusqu'à la fin du récit.
Ben moi, j’ai vraiment bien aimé cette histoire ! Oh bien sûr, c’est loin d’être un chef-d’oeuvre, mais il se dégage de cette BD une sorte de force tranquille (nan, Mitterrand n’a pas l’exclusivité de l’expression) qui nous balade tranquillement tout au long d’une histoire, certes assez brève, mais contée avec un détachement amusé ! C’est frais, léger, pépère... Quant au dessin, c’est vrai qu’il est pas bien terrible au début, Berlion cherchant encore ses personnages, mais dès que ça commence à bouger, que ça cause de l’Afrique proprement dite (à l’arrivée des apprentis chasseurs de trésors, parfaits en barbouzes d’opérette), ça a carrément une autre gueule, avec un trait plus vif, dynamique et des cadrages collant pile poil à l’ambiance. Et puis j’avoue que la scène susnommée est particulièrement savoureuse, où Eugène Rabier ne s’en laisse pas compter... Et vers la fin, il y a de ces pages... Comme l’écrit fabteam, un album coup de coeur !
Une note faible pour un one shot ne manquant pas de personnalité. Le dessin de Berlion est superbe, rien à redire sur les couleurs. Le scénario m'a paru décousu, sans tête ni queue. Il s'agit vraiment du point faible de cette BD. Il avait le contenu pour faire quelque chose de bien, mais la forme n'est pas au rendez-vous. Quoiqu'il en soit, même si je n'en conseille pas l'achat, cette BD mérite d'être lue pour son univers original.
Peu avant la parution de "Coeur Tam-Tam" en 2003, le magazine de Dargaud "Avant-première", qui en avait fait sa couverture, m'avait vraiment donné envie de découvrir cette BD; mais ce n'est que récemment que j'ai pu la lire. Force m'est de constater qu'elle n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Postulat étrange d'abord: le lecteur est mis en présence d'un vieil homme seul, dont le but est de faire pousser un palmier dans un petit village du fin fond de la France, et cette entreprise nous est présentée comme exceptionnelle. Pourtant, même sous nos latitudes septentrionales, on peut voir des palmiers dans nos villes. Mais peut-être qu'ils ne sont pas plantés à même le sol. Il faudra que je "creuse" la question. Passons sur l'aspect paradoxal de dimensions gigantesques aussi bien dans le format de l'album que des cases, qui tranchent avec l'aspect intimiste de l'a BD, ainsi que sur un dessin "brut-de-coffre" qui ne manque pas de cachet, et venons-en directement au vif du sujet, à savoir l'intérêt de ce qui se veut une sorte de conte nostalgique. L'histoire tourne autour d'un personnage principal, un petit vieux perclus dans un petite cabane où il a entreposé ses souvenirs de sa vie africaine, qui ne manque pas de caractère; malgré ses défauts, la projection en rêve de ses désirs fantasmés nous plonge dans l'intimité et la profondeur du personnage, ce qui nous le rend attachant. Les auteurs utilisent l'image d'Epinal d'une Afrique de carte postale, même s'ils n'hésitent pas à utiliser d'autres clichés moins reluisants comme celui du général africain auteur d'un coup d'Etat. Contrairement aux avis précédents, je trouve que le rendu de cette Afrique qu'on a tous un peu rêvée, a un certain charme. Ce qui ne va pas dans cette BD, c'est bien le scénario. Les événements s'enchaînent sans véritable accroche, et de fait, il n'y a pas de véritable intrigue. Les ellipses temporelles et spatiales sont en outre très brutales, et surprennent le lecteur. Autre point négatif: le ton mélancolique qui imprègne le récit, et qui fait tout son charme, est parfois interrompu par des envolées grand-guignolesques, terme le plus exact emprunté à Ro, du plus mauvais effet. On peut résumer "Coeur Tam-Tam" à l'histoire d'un homme qui se cherche. Jusqu'à la dernière page, la BD aussi se cherche, mais ne se trouve pas.
Un roman graphique superbement mis en images par le pinceau d'Olivier Berlion. Pas de tape à l'oeil dans cette histoire, mais je n'ai pas vu passer la lecture de cette tranche de vie. Une histoire simple oui, mais très bien. On s'attache vite à Eugène et à son aventure qui nous plonge dans une palmeraie en plein coeur de l'Afrique. Une surprise inattendue, comme quoi il suffit parfois de peu pour faire une BD franchement bien !
J'ai un avis assez mitigé sur cette BD. Pour commencer, son dessin est relativement bon. J'aime assez le trait et l'encrage par contre j'aime moins les couleurs. Les couleurs des décors africains ne sont pas mauvaises mais celles des décors Français me paraissent vraiment ternes et ne valorisent pas les planches. J'ai eu du mal à entrer dans le récit. J'ai trouvé l'ensemble assez caricatural, tant au niveau du vieil homme mélancolique de l'Afrique idéale que de cette Afrique justement qui fait vraiment carte postale. En outre, à côté d'un récit un peu mélancolique et sérieux se déroulent quelques passages assez grand-guignolesques avec l'attaque de ces brigands aux M-16 et le récit de la cavale Africaine du marchand d'armes. Le dessin lui aussi s'y modifie pour devenir presque humoristique. Ce mélange de sérieux et de rigolo n'a pas su me plaire. Quant au scénario dans son ensemble, je le trouve assez simple et jouant trop sur la thématique de l'Afrique rêvée à la façon d'une carte postale. Malgré cela, ça se lit relativement bien et le dessin est de bon niveau donc ça donne une BD qui n'est pas mal mais qui ne me marquera sûrement pas.
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