La Femme floue
Un homme part à la recherche de sa bien-aimée dont il lui reste comme unique souvenir une photo, celle d'une femme floue . . .
Absurde Casterman : Un monde Dumontheuil Le cheval Photographie
Sur une terre où l'hiver dure depuis bien des saisons, le Voyageur et son fidèle cheval voyagent. Le Voyageur puise sa force dans une photo de femme, qu'il use à force de la regarder. C'est elle, la Femme Floue. Il aimerait la retrouver. On dit qu'elle est enfermée dans la maison qui n'existe pas et qu'elle ne peut pas être découverte. Un univers complètement surréaliste, dont le héros, qui ressemble étrangement à l'auteur, poursuit une quête aussi absurde et imaginaire que celle d'Alice au pays des merveilles. Histoire en deux tomes, la fin de la Femme Floue paraîtra en octobre Source : Casterman
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Date de parution | Août 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
La lecture est sympathique et agréable. A moins que vous ne soyez allergiques à l’absurde ! Car d’un bout à l’autre ça baigne dedans. L’intrigue est loufoque, comme le sont les différents personnages – humains ou animaliers, entiers ou « en partie » (comme plusieurs chevaux). Les dialogues ne sont pas en reste d’ailleurs, ça part souvent dans tous les sens. J’aime bien l’absurde, et donc je me suis glissé aisément dans les pas de Dumontheuil. Mais je reste un chouia sur ma faim. En effet, on sent une histoire bâtie au fil d’une certaine improvisation. Pourquoi pas ? Mais, sur la longueur, il y a une lassitude qui s’installe, ce qui aurait été moins le cas si de la poésie, ou alors des sautes de rythme, avaient permis de rendre moins « monocorde » le récit. Mais bon, comme je l’ai dit, ça reste quand même quelque chose de lisible, parfois amusant et déroutant, un loufoque alerte, que le dessin de Dumontheuil accompagne très bien, avec son trait louvoyant, semi caricatural.
Après la lecture des 2 tomes. Je n'aime pas trop l'orientation qu'à pris Dumontheuil avec les années. Je préférais son coup de crayon d'avant... Non pas qu'il dessine mal, il aurait commencé comme ça je n'aurais pas réagi. Mais il y eu l'avant et donc forcément des critères à comparer. En ce qui concerne le scénario, il y a du bon et du moins bon, des moments savoureux et d'autres pénibles. Une note moyenne correspond bien à cette lecture. On est bien loin de Qui a tué l'idiot ? et je le déplore.
J'aime bien l'absurde en général, mais tout un long récit absurde comme ça, je n'accroche pas trop. Ca n'a pas la saveur et la poésie d'un Philémon à mes yeux. Ici, on se croirait plus dans un rêve un peu fou qui s'étire en longueur, une quête tortueuse d'un objectif inaccessible, sans que le lecteur soit vraiment associé à cette recherche. Cette femme floue, je m'en suis un peu fichu, en fait. Alors la lecture n'est pas désagréable, certains personnages sont sympas voire amusants, mais globalement j'ai trouvé le tout un peu longuet et un peu vain. Je n'ai pas vraiment accroché.
Ha, voilà un Dumontheuil comme on les aime : inventif, fin, poétique, absurde, drôle et profond à la fois. Les situations originales se succèdent à un rythme soutenu, toujours reliées par un fil conducteur, avec des personnages haut en couleurs et un humour toujours présent. C'est vraiment bien construit, ça a parfois l'air un peu barré, comme ça, mais on sent derrière tout cela une maitrise permanente de l'auteur. Mention spéciale au petit renard malicieux et pragmatique.
Tome 1 : La maison qui n'existe pas. Du pur Dumontheuil !!! Cette BD, c'est du n'importe quoi et c'est tout ce que j'adore. Pensez donc, c'est l'histoire d'un voyageur et de son cheval (dont il ne reste que la tête, le reste ayant été mangé) qui recherche une femme dont il a une photo floue (à force d'être regardé) dont on ne sait si elle existe vraiment mais qui serait dans une maison qui n'existe pas (ce serait juste une illusion d'optique). Et cette femme floue provoque la jalousie de l'impératrice (que personne n'a vu par ailleurs) car si cette femme est floue, alors tout le monde peut s'imaginer la femme idéale... Bon, vous avez rien compris à mon résumé, c'est normal... L'important c'est de se laisser porter par l'humour décalé de Dumontheuil et en l'occurrence, je ne suis pas déçu. La mise en couleur est moins soignée que pour Qui a tué l'idiot (plus de couleurs directes :(), peut être pour que Dumontheuil accélère son rythme de travail (dixit la remarque de soul). Et bien je ne vais pas m'en plaindre et si je veux en prendre plein la vue, je re-sortirai l'immense Qui a tué l'idiot (comment ça je suis lourd avec Qui a tué l'idiot ?) ;) Tome 2 : Bas les masques ! Deuxième et dernier tome de cette histoire de "femme floue". Pour rappel, l'histoire relate la quête d'un voyageur à la recherche de sa fiancée dont il garde comme souvenir l'unique photo d'elle qu'il possède (photo rendue floue à force de la regarder). Cette femme floue serait dans l"a maison qui n'existe pas" (fruit d'une illusion d'optique). Et c'est là que l'on retrouve notre voyageur... Cette histoire garde, dans ce 2ème tome, son esprit totalement déjanté. Les quiproquos s'enchaînent sur un bon rythme et Dumontheuil continue à bien exploiter l'idée selon laquelle chaque entrant dans "la maison qui n'existe pas" revêt l'apparence d'une autre personne précédemment rentrée. Petit bémol, le rythme des gags était un poil plus soutenu dans le premier tome (mais je ne vais pas faire la fine bouche). Côté dessin, le style de Dumontheuil est assez spécial, il faut l'avouer. Mais j'adore son originalité, que dis-je, je suis fan !! Bon, on retrouve les couleurs un peu fades du premier tome mais après 2 pages, on n'y fait plus attention (et pour les amoureux des belles couleurs directes, je vous ai déjà parlé de "Qui a tué l'idiot" du même auteur ?) :) ... Une oeuvre originale, drôle, burlesque et qui possède une fin assez surprenante qui m'a fait mourir de rire.
Tiens, Dumontheuil ne fait plus de couleurs directes ? Etonnant ça, c'était diablement joli ce qu'il faisait... Allez, ça reste là aussi vachement joli, son trait reste le même, tout va bien, c'est juste assez étonnant au début. S'il y a bien un truc que Dumontheuil ne réussira jamais à changer en revanche (du moins j'espère !), c'est le coté déjanté de ses histoires ! C'est complêtement n'importe quoi du début à la fin, c'est du bonheur. Attention, entendez n'importe quoi dans le sens "originalité à son paroxisme" (vlà que je me mets à employer des mots compliqué moi) Il ne faut pas chercher à se battre avec cette histoire, ne pas chercher à tout comprendre, tout expliquer, mais se laisser porter par l'esprit loufoque de Dumontheuil. Là, on est entre les fables de La Fontaine et Donjons, étonnant non ? Bon, c'est parfois un peu lourd à suivre, il y a certaines longueur, certaine redondances (encore un mot compliqué, dingue ça) qui m'ont empêché d'apprécier encore plus ces deux albums, mais c'est quand même sacrément bon.
Si le graphisme peut rebuter au départ (il est tout de même assez particulier, moi je n'aime que moyennement), on se laisse vite prendre par cette histoire d'amour aux contours "flous" et absurdes. C'est écrit comme un rêve, on en sort heureux, triste et mélancolique à la fois, et scénarisé superbement. Chaque case transmet une émotion différente, un vrai bonheur! Pour le moment je n'ai pas encore lu le second et dernier tome (pourtant sorti à ce jour), mais cette découverte m'a donné envie de connaître la suite...
Le premier tome de cette nouvelle aventure folledingue de Dumontheuil met bien en scène les personnages et l'énigme. Il y a des personnages délirants, comme le renard, les frères cigogne.... Les dessins propres à l'auteur sont superbes. L'histoire se composera, selon l'auteur, de deux tomes. Vivement la suite !
Premier contact avec une œuvre de Dumontheuil, 'La femme Floue' m’a agréablement surpris ! Le coup de patte de l’auteur est assez indéfinissable, tout comme son récit : l’univers irréel ainsi créé permet à Dumontheuil toutes les excentricités possibles et imaginables (et Dieu sait comme il a l’imagination fertile !). Une fois rentré dans l’histoire, il suffit de se laisser guider par le fameux voyageur et on se surprend de constater que plus rien n’est impossible. Dépaysement garanti mais attendons de voir comment cela se termine dans le deuxième tome . . . 26/10/2004 Je viens de lire le deuxième tome après une relecture du premier. Après la découverte de quelques autres ouvrages de cet auteur, on peut observer un changement de style : pas de couleurs directes mais un dessin plus épuré, tout aussi réussi. Cela montre le talent complet de cet auteur qui a su exploiter une thématique particulière (l’absurde) en ne se limitant pas dans un carcan graphique déterminé. J’accroche complètement à la vision de l’absurde selon Dumontheuil. D’ailleurs, le jeu des masques est une ingénieuse trouvaille que je trouve bien exploitée. Toutefois, tout comme Kael (avis ci-dessus), la présence de certaines longueurs m’empêchent d’apprécier davantage ce diptyque qui aurait pu tenir en un one shot de 70 pages. La fin n’est pas vraiment celle qu’on attend. L’amitié du héron et son parcours m’ont touché, un peu à l’image de Betty Blues . . .
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