Le Méridien des brumes
Steam punk et serial killer.
Angleterre Ere Victorienne Iles Britanniques Londres Serial killers Steampunk
Fin du XIXème, à Londres, un homme est retrouvé égorgé de façon sordide sur les docks. La police est sur les dents. Qui est ce serial-killer qui les nargue, signe "l'équarrisseur" et demande une énorme rançon à la ville? Au même moment, au coeur de l'Afrique Noire, un chasseur de fauves sauve de façon spectaculaire un photographe de presse et devient un héros. Très vite, l'idée germe dans la tête des médias: faire revenir le chasseur à Londres pour qu'il traque l'Equarrisseur. Bientôt la chasse est lancée dans un Londres steampunk à la Jules Verne.
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Date de parution | Décembre 2003 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
C’est un diptyque assez dynamique et rythmé, on ne s’ennuie pas. Démarrant comme une énième enquête sur un tueur en série dans les bas-fonds du Londres du dernier tiers du XIXème siècle, ça se poursuit sur un autre plan (surtout à partir du dernier tiers du premier tome), avec un complot de plus grande ampleur, dans lequel sont impliqués des pairs du royaume. On ne reste donc pas uniquement dans une ambiance à la From Hell ou Une Nuit Chez Kipling (La Voix des Ténèbres). Surtout, une partie de l’intrigue est « délocalisée » en Afrique (c’est d’ailleurs là qu’elle commence) dans le second tome (on y voit d’ailleurs intervenir Rimbaud sur la fin !), pour une fin qui nous renvoie presque dans un roman de Rider Haggard (comme « Les mines du roi Salomon »), autour du mystérieux trésor de la reine de Saba. L’histoire est rythmée, donc, avec des personnages dynamiques, l’intrigue est assez fouillée. Trop sans doute dans sa seconde partie. En effet, je me suis un peu perdu dans ses méandres dans le second tome, avec péripéties, personnages et rebondissements par trop nombreux – même si ça se laisse lire quand même agréablement. Le dessin est lui aussi agréable, même si la colorisation fait plus que son âge je trouve. Même si j’aurais aimé voir cet aspect encore plus développé et utilisé, le côté steampunk des décors, et en particulier des machines et moyens de transport est un réel plus. Un diptyque plaisant à lire.
J'avoue avoir trouvé tout cela vraiment sympa, c'est donc un pas mal qui tire vers le franchement bien. Un mot du dessin pour commencer, ne me tirez pas dessus mais avouez qu'il à un faux air de Rosinsky, OK parfois c'est brouillon et l'on sent bien que le dessinateur souhaiterait nous en mettre plein les mirettes.Mais au final je trouves que c'est parfois assez bluffant. L'univers graphique qui nous est proposé est plutôt bien travaillé; on peut même dire que le fond de case offre de quoi se régaler. La colorisation est à mon sens bonne, en tout cas pas flashy et piquante pour les yeux. En ce qui concerne l'histoire, je dois dire que je n'ai pas été perturbé plus que cela, à l'encontre des mes petits camarades qui trouvent que le deuxième tome complexifie l'intrigue. A la fin du tome 1 on nous l'annonçait, le serial killer était instrumentalisé, il était donc normal que l'intrigue s'intéresse à celui ou ceux qui tiraient les ficelles. Personnellement j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture, alors ne faisons pas la fine bouche, laissons nous emporter par une histoire prenante, avec un peu d'humour, ce qui ne gâte rien, et des personnages ma foi plutôt sympa dont on a envie de voir comment ils vont se sortir des péripéties ou les mènent nos auteurs.
2,5 Je suis du même avis que Ro. J'aime bien le premier tome. L'histoire est bien menée et plusieurs scènes sont captivantes. J'aime bien le tueur en série qui fait partie des méchants qui réussissent à être charismatiques en ne disant pas grand chose. J'aime aussi le dessin. Il est un peu trop figé à mon goût, mais le dessinateur crée une ambiance parfaite pour ce type de scénario et cela a fait en sorte que ce défaut ne m'a pas trop dérangé. Puis vient le deuxième tome qui transforme une histoire simple en un truc inutilement compliqué. Je me suis vite ennuyé car c'est tellement confus par moment que je ne comprenais même pas certaines scènes après les avoirs relues plusieurs fois. Dommage que la qualité des deux tomes soit si inégale.
Cette série en deux tomes brille par l'originalité de son décor et de sa trame. Hélas, un certain nombre de défauts m'empêchent d'en conseiller l'achat. Le dessin est bon quoiqu'il ne plaira pas à tout le monde. Je trouve son style situé quelque part entre ceux de Mézières (Valérian), Rossi (Jim Cutlass) et Robert Gigi (Agar). Sympathique et plutôt maîtrisé, il pêche juste par quelques cases un peu confuses et quelques personnages au faciès simiesque. Le décor, moitié Londres steampunk moitié Afrique exotique, est original. Tout s'imbrique bien pour créer un environnement où une ambiance à la Jack L'éventreur se mêle à une ambiance à la Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon, tout en profitant discrètement des avantages du steampunk notamment les immanquables dirigeables forteresses-volantes. Cependant, passé le charme de ce décor et des personnages variés, l'intrigue se révèle trop embrouillée pour moi. Suite à un premier tome qui est une chasse au serial-killer, le second tome se complexifie beaucoup, abandonnant presque l'histoire du serial-killer pour échafauder un complot occulte et politique, avec de nombreux meurtres à la clé et la recherche du trésor de la Reine de Saba voire de l'Arche d'Alliance. La narration est confuse, le pire ayant lieu à mes yeux à la moitié du second tome où je me suis retrouvé perdu et où une seconde lecture ne m'a pas permis de déterminer comment untel avait fait pour agir aussi rapidement et pourquoi unetelle avait été prise en otage. Bref, toute cette intrigue complexe ne m'a pas permis d'expliquer l'intérêt des actions de ses protagonistes et ne m'a pas permis de déterminer le pourquoi de la complexité du complot si le but n'était finalement que de partir à la chasse au trésor. Bref, des qualités pour cette BD mais des défauts aussi et je les trouve personnellement rédhibitoires.
La belle histoire que voilà !... Elle m'a plongé dans le Londres victorien. Et, dans ce monde en pleine révolution technologique, un tueur en série, surnommé "l'équarisseur", frappe à tour de bras. La police reste impuissante. Qui lui opposer ?... Un tueur de grand fauves qui a brillé en Afrique !... La chasse va pouvoir commencer. Mais le tueur est sur son territoire. Et il le connaît à fond... Le bon postulat que voilà !... Un très bon opus, vraiment, avec un thème hors des sentiers battus. Un polar étonnant, que j'ai dégusté avec délectation, tant par l'originalité scénaristique que par le dessin. Sur un canevas pourtant classique, Juszezak -dont c'est le premier scénario- tisse une toile et multiplie les fausses pistes. Parras, lui, démontre une fois de plus sont immense talent dans un diptyque qui s'annonce de grande classe. Une chasse au "fauve" dans un Londres à la Jules Verne. Etonnant. Positivement. Vivement la suite annoncée... Un "4" mérité...
Voici une histoire intéressante d'autant que j'aime assez l'univers steampunk. Pourtant l'histoire est un peu alambiquée si bien qu'on se perd sur qui est qui, et qui fait quoi. Le tout reste tout de même assez mystérieux avec cet assassin qui s'exprime étrangement. Bref ça peut évoquer beaucoup de choses : Jack l'éventreur, j'ai pensé aussi à Prédator au début :) Le dessin est agréable, de même que les couleurs. A suivre, ça peut faire un bon dyptique.
Intéressant, prometteur, mais un peu chiant... Paradoxal. Ce 1er tome ne m'a pas enchantée, et pourtant il laisse apparaître des choses intéressantes pour la suite. J'attends donc la suite pour me faire une idée différente, ou pour poser la bd sur l'étagère "A vendre". Je n'ai pas aimé les dessins, le style réaliste ne me plaît pas en général, et ce cas n'y échappe pas. Cela dit, rien d'insurmontable, et ce n'est pas mauvais.
Parras fait vraiment du beau boulot sur ce premier tome, l'univers steampunk lui va à merveille. La ville grouille et suinte comme jamais, et les différentes machines développées autour de l'énergie vapeur s'insèrent à merveille dans ce monde en ébullition. Le scénario pêche par contre légèrement ; ça part bien, même si le style volontairement romancé des premières pages est un peu saoulant, mais l'intrigue devient plus classique au gré de l'avancement de l'histoire. La chute (provisoire) est de ce point de vue assez décevante. Ceci dit, ça ne reste qu'un premier tome, il faudra lire la fin du diptyque pour vraiment juger de la qualité globale de la série. 3,5 pour l'instant donc, pour ce merveilleux faiseur d'univers qu'est Parras.
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